Exercice: Dissertation : La loi du 1er juillet 2010 portant rĂ©forme du crĂ©dit Ă  la consommation et la protection du consentement Intro : L’échange des consentements suffit, dans une approche consensualiste Ă  la formation du contrat. Mais il ne suffit pas que le consentement existe pour qu’il y est contrat encore faut-il que ce contrat est une certaine qualitĂ©. En effet ce dernier AprĂšs deux siĂšcles d’une stabilitĂ© sans pareil, le Code civil vient d’ĂȘtre joliment dĂ©poussiĂ©rĂ©. En effet, l’ordonnance n°2016-131 portant rĂ©forme du droit des contrats, du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral et de la preuve des obligations a Ă©tĂ© publiĂ©e au Journal officiel du 11 fĂ©vrier au lendemain de sa prĂ©sentation en Conseil des ministres. Pour rĂ©sumer simplement, l’ordonnance n°2016-131 modifie la partie du Code civil relative au droit des contrats, en revoyant notamment le plan du livre III afin de distinguer clairement d’une part les rĂšgles qui relĂšvent des obligations en gĂ©nĂ©ral, et d’autre part les rĂšgles qui relĂšvent des contrats en particulier. Nota bene les dispositions de l’ordonnance n°2016-131 entrent en vigueur le 1er octobre 2016. RĂ©forme du Code civil c’est la rĂ©volution ? Que les conservateurs se rassurent, le gouvernement n’a pas mis le Code civil Ă  l’envers. Il s’agit avant tout de rendre lisibles des dispositions juridiques qui ne l’étaient plus trop en raison d’une jurisprudence abondante et fluctuante face Ă  des textes trop lacunaires. Cette rĂ©forme vise donc surtout Ă  apporter plus de sĂ©curitĂ© juridique grĂące Ă  un droit des contrats plus lisible et prĂ©visible fondĂ© sur un vocabulaire contemporain, simple et explicite. Un deuxiĂšme objectif affichĂ© est de renforcer l’attractivitĂ© Ă©conomique du droit français sur le plan international
 ce qui est assez optimiste. Ainsi, cette ordonnance facilite les Ă©changes entre acteurs Ă©conomiques en permettant d’éviter un recours contentieux systĂ©matique. Elle introduit des dispositions lĂ©gales sur le processus du contrat ainsi que sur la forme du contrat
 et abandonne la notion de cause ! RĂ©forme du droit des contrats quels effets sur les particuliers ? Les textes Ă©tant dĂ©sormais plus comprĂ©hensibles, chacun pourra facilement savoir ce qu’il peut faire lorsqu’il rencontre une difficultĂ© liĂ©e Ă  un contrat. La notion de bonne foi est consacrĂ©e Ă  tous les stades de la vie du contrat y compris au moment de sa formation, avec la crĂ©ation d’un dispositif de lutte contre les clauses abusives dans les contrats d’adhĂ©sion. Le contractant le plus faible est dĂ©sormais mieux protĂ©gĂ©, en sanctionnant par la nullitĂ© du contrat l’abus de l’état de dĂ©pendance d’une partie. Le contrat est dĂ©sormais plus sĂ©curisĂ©, avec l’instauration des actions dites interrogatoires. RĂ©forme du Code civil quels impacts pour les acteurs Ă©conomiques ? La rĂ©forme prĂ©serve la relation contractuelle en donnant aux cocontractants de nouvelles prĂ©rogatives permettant d’éviter un recours trop systĂ©matique au contentieux. Ainsi, il existe dĂ©sormais une possibilitĂ© raisonnĂ©e d’adapter un contrat en raison de bouleversements Ă©conomiques imprĂ©visibles qui le rendraient Ă©conomiquement intenable pour l’une des parties. Par ailleurs, l’ordonnance fait un grand pas en avant vers la modernitĂ© dĂ©sormais, une copie rĂ©alisĂ©e sur un support Ă©lectronique a la mĂȘme force probante qu’un original rĂ©alisĂ© sur papier
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 Navigation des articles LarĂ©forme introduit des dispositions nouvelles qui, pour la premiĂšre fois, devraient permettre au juge de modifier de façon substantielle le contenu mĂȘme du contrat tel qu’il a Ă©tĂ© convenu entre les parties. On pense bien sĂ»r au nouvel article 1195 qui introduit dans le Code civil la thĂ©orie de l’imprĂ©vision, bien connue en droit

À la diffĂ©rence de l’ancien article 1108 du Code civil, l’article 1128 ne vise plus la cause comme condition de validitĂ© du contrat. Aussi, cela suggĂšre-t-il que cette condition aurait Ă©tĂ© abandonnĂ©e par le lĂ©gislateur. Toutefois, lĂ  encore, une analyse approfondie des dispositions nouvelles rĂ©vĂšle le contraire. Si la cause disparaĂźt formellement de la liste des conditions de validitĂ© du contrat, elle rĂ©apparaĂźt sous le vocable de contenu et de but du contrat, de sorte que les exigences posĂ©es par l’ordonnance du 10 fĂ©vrier 2016 sont sensiblement les mĂȘmes que celles Ă©dictĂ©es initialement. Il ressort, en effet, de la combinaison des nouveaux articles 1162 et 1169 du Code civil que pour ĂȘtre valide le contrat doit ne pas dĂ©roger Ă  l’ordre public [
] par son but» prĂ©voir au moment de sa formation la contrepartie convenue au profit de celui qui s’engage» laquelle contrepartie ne doit pas ĂȘtre illusoire ou dĂ©risoire » La cause n’a donc pas tout Ă  fait disparu du Code civil. Le lĂ©gislateur s’y rĂ©fĂšre sous des termes diffĂ©rents le but et la contrepartie. ==> La notion de cause L’ancien article 1108 du Code civil subordonnait donc la validitĂ© du contrat Ă  l’existence d’ une cause licite dans l’obligation ». L’article 1131 prĂ©cisait que l’obligation sans cause, ou sur une fausse cause, ou sur une cause illicite, ne peut avoir aucun effet. » Ainsi, ressort-il de ces articles que pour que le contrat soit valable, cela supposait qu’il comporte une cause conforme aux exigences lĂ©gales non seulement la cause devait exister, mais encore elle devait ĂȘtre licite. Encore fallait-il, nĂ©anmoins, que l’on s’entende sur la notion de cause Ă  quoi correspondait cette fameuse cause » qui a dĂ©sormais disparu du Code civil, Ă  tout le moins dans son appellation ? ==> La cause finale Tout d’abord, il peut ĂȘtre observĂ© que la cause anciennement visĂ©e par le Code civil n’était autre que la cause finale, soit le but visĂ© par celui qui s’engage, par opposition Ă  la cause efficiente. La cause efficiente La cause efficiente est entendue comme celle qui possĂšde en soi la force nĂ©cessaire pour produire un effet rĂ©el Il s’agit autrement dit, de la cause gĂ©nĂ©ratrice, soit de celle qui est Ă  l’origine d’un Ă©vĂ©nement. Cette conception de la cause se retrouve en droit de la responsabilitĂ©, oĂč l’on subordonne le droit Ă  rĂ©paration de la victime Ă  l’établissement d’un lien de causalitĂ© entre la faute et le dommage On parle alors de cause du dommage ou de fait dommageable La cause finale La cause finale est le but que les parties poursuivent en contractant, soit la raison pour laquelle elles s’engagent. Ainsi, le vendeur d’un bien vend pour obtenir le paiement d’un prix et l’acheteur paie afin d’obtenir la dĂ©livrance de la chose Ces deux raisons pour lesquelles le vendeur et l’acheteur s’engagent le paiement du prix et la dĂ©livrance de la chose constituent ce que l’on appelle la cause de l’obligation, que l’on oppose classiquement Ă  la cause du contrat ==> Cause de l’obligation / Cause du contrat Initialement, les rĂ©dacteurs du Code civil avaient une conception pour le moins Ă©troite de la notion de cause. Cette derniĂšre n’était, en effet, entendue que comme la contrepartie de l’obligation de celui qui s’engage. Aussi, dans un premier temps, ils ne souhaitaient pas que l’on puisse contrĂŽler la validitĂ© de la cause en considĂ©ration des mobiles qui ont animĂ© les contractants, ces mobiles devant leur rester propres, sans possibilitĂ© pour le juge d’en apprĂ©cier la moralitĂ©. Aussi, afin de contrĂŽler l’exigence de cause formulĂ©e aux anciens articles 1131 et 1133 du Code civil, la jurisprudence ne prenait en compte que les raisons immĂ©diates qui avaient conduit les parties Ă  contracter, soit ce que l’on appelle la cause de l’obligation, par opposition Ă  la cause du contrat La cause de l’obligation Elle reprĂ©sente pour les contractants les motifs les plus proches qui ont animĂ© les parties au contrat, soit plus exactement la contrepartie pour laquelle ils se sont engagĂ©s La cause de l’obligation est Ă©galement de qualifiĂ©e de cause objective, en ce sens qu’elle est la mĂȘme pour chaque type de contrat. Exemples Dans le contrat de vente, le vendeur s’engage pour obtenir le paiement du prix et l’acheteur pour la dĂ©livrance de la chose Dans le contrat de bail, le bailleur s’engage pour obtenir le paiement du loyer et le preneur pour la jouissance de la chose louĂ©e La cause du contrat Elle reprĂ©sente les mobiles plus lointains qui ont dĂ©terminĂ© l’une ou l’autre partie Ă  contracter La cause du contrat est Ă©galement qualifiĂ©e de cause subjective, dans la mesure oĂč elle varie d’un contrat Ă  l’autre Exemples Les raisons qui conduisent un vendeur Ă  cĂ©der sa maison ne sont pas nĂ©cessairement les mĂȘmes que son prĂ©dĂ©cesseur Les raisons qui animent un chasseur Ă  acquĂ©rir un fusil ne sont pas les mĂȘmes que les motifs d’une personne qui envisagent de commettre un meurtre La Cour de cassation a parfaitement mis en exergue cette distinction entre la cause de l’obligation et la cause du contrat, notamment dans un arrĂȘt du 12 juillet 1989. Dans cette dĂ©cision elle y affirme que si la cause de l’obligation de l’acheteur rĂ©side bien dans le transfert de propriĂ©tĂ© et dans la livraison de la chose vendue, en revanche la cause du contrat de vente consiste dans le mobile dĂ©terminant, c’est-Ă -dire celui en l’absence duquel l’acquĂ©reur ne se serait pas engagĂ© » Cass. 1Ăšre civ. 12 juill. 1989 Rapidement la question s’est posĂ©e de savoir s’il fallait tenir compte de l’une et l’autre conception pour contrĂŽler l’exigence de cause convenait-il de ne contrĂŽler que la cause proche, celle commune Ă  tous les contrats la cause objective ou de contrĂŽler Ă©galement la cause lointaine, soit les raisons plus Ă©loignĂ©es qui ont dĂ©terminĂ© le consentement des parties la cause subjective ? AprĂšs de nombreuses hĂ©sitations, il est apparu nĂ©cessaire d’admettre les deux conceptions de la cause, ne serait-ce que parce que prise dans sa conception objective, la cause ne permettait pas de remplir la fonction qui lui Ă©tait pourtant assignĂ©e Ă  l’article 1133 du Code civil le contrĂŽle de la moralitĂ© des conventions PremiĂšre Ă©tape le rĂšgne de la cause de l’obligation Comme Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment, pour contrĂŽler la licĂ©itĂ© de la cause, la jurisprudence ne prenait initialement en compte que les motifs les plus proches qui avaient conduit les parties Ă  contracter. Autrement dit, pour que le contrat soit annulĂ© pour cause illicite, il fallait que la contrepartie pour laquelle l’une des parties s’était engagĂ©e soit immorale. En retenant une conception abstraite de la cause, cela revenait cependant Ă  confĂ©rer une fonction Ă  la cause qui faisait double emploi avec celle attribuĂ©e classiquement Ă  l’objet. Dans la mesure, en effet, oĂč la cause de l’obligation d’une partie n’est autre que l’objet de l’obligation de l’autre, en analysant la licĂ©itĂ© de l’objet de l’obligation on analyse simultanĂ©ment la licĂ©itĂ© de la cause de l’obligation. Certes, le contrĂŽle de licĂ©itĂ© de la cause conservait une certaine utilitĂ©, en ce qu’il permettait de faire annuler un contrat dans son entier lorsqu’une seule des obligations de l’acte avait un objet illicite. Cependant, cela ne permettait pas un contrĂŽle plus approfondi que celui opĂ©rer par l’entremise de l’objet. Exemples Si l’on prend le cas de figure d’une vente immobiliĂšre Le vendeur a l’obligation d’assurer le transfert de la propriĂ©tĂ© de l’immeuble L’acheteur a l’obligation de payer le prix de vente de l’immeuble En l’espĂšce, l’objet de l’obligation de chacune des parties est parfaitement licite Il en va de mĂȘme pour la cause, si l’on ne s’intĂ©resse qu’aux mobiles les plus proches qui ont animĂ© les parties la contrepartie pour laquelle elles se sont engagĂ©es, soit le paiement du prix pour le vendeur, la dĂ©livrance de l’immeuble pour l’acheteur. Quid dĂ©sormais si l’on s’attache aux raisons plus lointaines qui ont conduit les parties Ă  contracter. Il s’avĂšre, en effet, que l’acheteur a acquis l’immeuble, objet du contrat de vente, en vue d’y abriter un trafic international de stupĂ©fiants. Manifestement, un contrĂŽle de la licĂ©itĂ© de la cause de l’obligation sera inopĂ©rant en l’espĂšce pour faire annuler le contrat, dans la mesure oĂč l’on ne peut prendre en considĂ©ration que les raisons les plus proches qui ont animĂ© les contractants, soit la contrepartie immĂ©diate de leur engagement. Aussi, un vĂ©ritable contrĂŽle de licĂ©itĂ© et de moralitĂ© du contrat supposerait que l’on s’autorise Ă  prendre en considĂ©ration les motifs plus lointains des parties, soit la volontĂ© notamment de l’une d’elles d’enfreindre une rĂšgle d’ordre public et de porter atteinte aux bonnes mƓurs. Admettre la prise en compte de tels motifs, reviendrait, en somme, Ă  s’intĂ©resser Ă  la cause subjective, dite autrement cause du contrat. Seconde Ă©tape la prise en compte de la cause du contrat Prise dans sa conception abstraite, la cause ne permettait donc pas de remplir la fonction qui lui Ă©tait assignĂ©e Ă  l’article 1133 du Code civil le contrĂŽle de la moralitĂ© des conventions. Pour mĂ©moire, cette disposition prĂ©voit que la cause est illicite, quand elle est prohibĂ©e par la loi, quand elle est contraire aux bonnes mƓurs ou Ă  l’ordre public.» Aussi, la jurisprudence a-t-elle cherchĂ© Ă  surmonter l’inconvĂ©nient propre Ă  la prise en compte des seuls motifs immĂ©diats des parties, en dĂ©passant l’apparence objective de la cause de l’obligation, soit en recherchant les motifs extrinsĂšques Ă  l’acte ayant animĂ© les contractant. Pour ce faire, les juges se sont peu Ă  peu intĂ©ressĂ©s aux motifs plus lointains qui ont dĂ©terminĂ© les parties Ă  contracter, soit Ă  ce que l’on appelle la cause du contrat ou cause subjectif V. en ce sens soc., 8 janv. 1964 C’est ainsi que, Ă  cĂŽtĂ© de la thĂ©orie de la cause de l’obligation, est apparue la thĂ©orie de la cause du contrat Au total, l’examen de la jurisprudence rĂ©vĂšle qu’une conception dualiste de la cause s’est progressivement installĂ©e en droit français, ce qui a conduit les juridictions Ă  lui assigner des fonctions bien distinctes S’agissant de la cause de l’obligation En ne prenant en cause que les raisons immĂ©diates qui ont conduit les parties Ă  contracter, elle permettait d’apprĂ©cier l’existence d’une contrepartie Ă  l’engagement de chaque contractant. À dĂ©faut, le contrat Ă©tait nul pour absence de cause La cause de l’obligation remplit alors une fonction de protection des intĂ©rĂȘts individuels on protĂšge les parties en vĂ©rifiant qu’elles ne se sont pas engagĂ©es sans contrepartie S’agissant de la cause du contrat En ne prenant en considĂ©ration que les motifs lointains qui ont conduit les parties Ă  contracter, elle permettait de contrĂŽler la licĂ©itĂ© de la convention prise dans son ensemble, indĂ©pendamment de l’existence d’une contrepartie Dans cette fonction, la cause Ă©tait alors mise au service, moins des intĂ©rĂȘts individuels, que de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Elle remplit alors une fonction de protection sociale c’est la sociĂ©tĂ© que l’on entend protĂ©ger en contrĂŽlant la licĂ©itĂ© de la cause De tout ce qui prĂ©cĂšde, il ressort des termes de l’article 1169 du Code civil que, en prĂ©voyant qu’ un contrat Ă  titre onĂ©reux est nul lorsque, au moment de sa formation, la contrepartie convenue au profit de celui qui s’engage est illusoire ou dĂ©risoire », cette disposition ne fait rien d’autre que reformuler l’exigence de cause, prise dans sa conception objective, Ă©noncĂ©e Ă  l’ancien article 1131 du Code civil. Ainsi, l’ordonnance du 10 fĂ©vrier 2016 a-t-elle conservĂ© la fonction primaire assignĂ©e par les rĂ©dacteurs du code civil Ă  la cause le contrĂŽle de l’existence d’une contrepartie Ă  l’engagement pris par celui qui s’oblige.

Lerapport du groupe de travail de la Cour de cassation sur l'avant-projet de réforme du droit des obligations et de la prescription datant du 15 juin 2007 souligne d'ailleurs que
ï»żRĂ©sumĂ© du document Traditionnellement, la formation d'un contrat reposait sur quatre caractĂ©ristiques majeures le consentement, la capacitĂ©, l'objet et la cause, on les retrouvait Ă  l'ancien article 1108 du Code civil. La premiĂšre condition nĂ©cessitait que les parties au contrat donnent leur consentement libre et Ă©clairĂ© afin de conclure le contrat. La deuxiĂšme rĂ©side dans la nĂ©cessitĂ© pour les parties d'ĂȘtre capables de contracter. La troisiĂšme condition portait sur la cause et voulait que la contre-prestation attendue par chaque contractant soit licite. Enfin, la quatriĂšme et derniĂšre condition portait sur l'objet du contrat, il dĂ©finissait la matiĂšre de l'engagement des parties au contrat et devait ĂȘtre certain. Sommaire La suppression partielle de la notion de cause par l'ordonnance L'apparition du contenu synonyme de disparition de cause et objet Le contenu, un titre fourre-tout L'ambiguĂŻtĂ© des nouveaux textes sources de contentieux La sauvegarde de l'essence de la notion de cause Le caractĂšre flou source d'insĂ©curitĂ© juridique Extraits [...] Par exemple dans le cas d'un contrat de vente, le paiement est attendu pour le vendeur et la dĂ©livrance de chose est attendue pour l'acheteur. C'est ainsi pour cette raison que l'on dit que les obligations des contractants se servent mutuellement de cause. En effet, l'objet de l'obligation chez le vendeur est la cause de l'obligation de l'acheteur. La cause du contrat est un concept plus gĂ©nĂ©ral, il s'agit de l'ensemble des mobiles, des motifs connus ou inconnus qui ont poussĂ© les parties Ă  s'engager dans le contrat ils devaient ĂȘtre licites. [...] [...] L'ambiguĂŻtĂ© des nouveaux textes sources de contentieux A. La sauvegarde de l'essence de la notion de cause Notions de cause et objet bien que supprimĂ©s par l'ordonnance, on retrouve leur esprit dans les textes, le concept de la cause est toujours prĂ©sent. Certains ont voulu supprimer la cause du droit français pour simplifier » le droit, MAIS rĂ©dacteurs rĂ©forme se sont rendu compte qu'on ne pouvait pas se passer de cause donc ils ont en douce rĂ©tabli la cause dans ses principales applications Ă  et 1187 du Code civil Ă  partir de ces fondements on peut reconstruire la cause de maniĂšre + ambitieuse avant il n'y avait qu'un art traitant de cause, MAIS le mot cause » a Ă©tĂ© Ă©vitĂ©, on parle de mobile », motif ». [...] [...] Ce choix est d'autant plus surprenant que la cause Ă©tait une notion centrale Ă  la formation de tout contrat Pour les anti-causalistes, la notion de cause » est considĂ©rĂ©e comme trop complexe, de plus, elle n'est que trĂšs peu reprise Ă  l'Ă©tranger. Ces raisons majeures les ont poussĂ©s Ă  vouloir la suppression de la cause et c'est ce que la rĂ©forme du droit des contrats de 2016 est venue faire. Notion contenu » reprend les deux conditions innomĂ©es c'est d'ailleurs ce qu'on va voir Ă  prĂ©sent. [...] [...] La deuxiĂšme rĂ©side dans la nĂ©cessitĂ© pour les parties d'ĂȘtre capables de contracter. La troisiĂšme condition portait sur la cause et voulait que la contre-prestation attendue par chaque contractant soit licite. Enfin, la quatriĂšme et derniĂšre condition portait sur l'objet du contrat, il dĂ©finissait la matiĂšre de l'engagement des parties au contrat et devait ĂȘtre certain. La rĂ©union de ces quatre conditions Ă©tait nĂ©cessaire Ă  la validitĂ© d'un contrat. La rĂ©forme du droit des contrats de 2016 est venue modifier substantiellement les conditions de formation du contrat. [...] [...] La rĂ©forme a ajoutĂ© une autre nouveautĂ© en matiĂšre de condition de validitĂ© du contrat et c'est celle-ci qui va nous intĂ©resser. Les notions d' objet » et de cause » ont en effet disparu pour laisser place Ă  l'apparition de la notion de contenu licite et certain ». Cependant, derriĂšre cette notion de contenu, il semblerait que l'on retrouve toujours les deux notions et notamment celle de cause, cependant, avec beaucoup d'incertitudes. ProblĂ©matique en quoi la rĂ©forme de 2016 et la suppression de la notion de cause font-elles naĂźtre des imprĂ©cisions juridiques ? [...]
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Colloquesur La rĂ©forme du droit des contrats, OrganisĂ© par l’UMR 7354 DRES - Equipe droit des affaires. Berrada LinaDissertation La cause et la rĂ©forme du Droit des contrats ».AndrĂ© Rouast, professeur et grand juriste français du XXe siĂšcle affirmait que si vous avez compris la cause c’est qu’on veut s’en dĂ©barrasser ». Cette formule relĂšve bien la complexitĂ© dualiste de la notion de cause condition de validitĂ© du contrat. En effet, elle signifie d’abord la cause de l’obligation cause objective et immĂ©diate, qui est la mĂȘme pour tout contrat et qui rĂ©side dans l’objet de celui-ci soit sa contrepartie. Par ailleurs, elle se dĂ©termine Ă©galement par la cause du contrat notion subjective et concrĂšte susceptible de varier selon les contractants pour un mĂȘme type de contrat. Il s’agit d’une notion qui a subi maintes Ă©volutions historiques d’abord issue du Droit Romain, la causa » s’entendait de maniĂšre objective mais son rĂŽle n’était que secondaire Ă  cette Ă©poque. Puis vint, contrairement Ă  l’ancien Droit, le Droit formel canonique en vertu duquel la simple volontĂ© de deux partis suffisait Ă  la formation d’un contrat. Ce droit Ă©tait plus strict par la perspective chrĂ©tienne qui imposait d’abord une contrepartie aucontrat une cause objective ; Celle-ci sera au XVIIe siĂšcle le fondement de la thĂšse classiqueprĂŽnĂ©e par Jean Domat qui dĂ©termine la cause de l’obligation comme Ă©tant l’objet de l’obligation de l’autre partie. La morale chrĂ©tienne imposait Ă©galement un contrat dotĂ© d’un mobile licite une cause subjective qui sera plus tard l’objet de la thĂšse moderne exposĂ©e au XXe par Henri Capitant protĂ©geant la licĂ©itĂ© du rĂ©dacteurs du code de 1804 s’inspirent de ces cĂ©lĂšbres juristes. Ils consacrent alors la cause dans l’ancien article 1131 qui dispose que l'obligation sans cause, ou sur une fausse cause, ou sur une cause illicite » n’engendre aucun effet. Aucune dĂ©finition de la cause n’est prĂ©cisĂ©e et de lĂ  en dĂ©coule une ambiguĂŻtĂ© notable. L’obscuritĂ© de ce texte est donc source de dĂ©bats et de querelles entre causaliste et anti-causalistes. Par ailleurs en matiĂšre de droit comparĂ©, la cause n’était pas connue des droits Ă©trangers. Cette notion constituait alors une perte d’attractivitĂ© du droit français. De plus, cette complexitĂ© s’accentuait sous l’influence dela doctrine solidariste qui subjectivisait la cause objective on parlait de fonction moderne de lacause. Se pose alors la question du maintien ou de la suppression de la cause au moment de la rĂ©forme de 2016. L’avant-projet Catala maintenait la cause mais la simplifiait Ă  l’inverse du projet TerrĂ© qui la supprimait. Ce dernier fut finalement le choix opĂ©rĂ© par le la rĂ©forme du 1er octobre 2016 conserve partiellement la notion. En effet la fonction premiĂšre de la cause est conservĂ©e dans le code civil. L’article 1169, par exemple, dispose qu’un contrat vaut nullitĂ© lorsque la contrepartie convenue au profit de celui qui s'engage est illusoire ou dĂ©risoire ». Un changement terminologique est notable. La cause est

Tableronde organisĂ©e dans le cadre du cycle : RĂ©forme du droit des contrats et droits spĂ©ciaux par l’Institut d’Etudes judiciaires de Lyon

RĂ©sumĂ© du document La notion de cause Ă©tait utilisĂ©e avant la rĂ©forme de 2016 pour qualifier le contenu d'un contrat. Sa disparition le 1er octobre 2016 a fait beaucoup de bruit, car elle Ă©tait une clĂ© de voute dans la sanction des contrats trop dĂ©sĂ©quilibrĂ©s. La cause renvoyait Ă  une question simple... pourquoi la contrepartie est-elle due et Ă  quoi renvoie-t-elle ? Ce mode traditionnel revĂȘtait toutefois quelques inconvĂ©nients concernant sa subtilitĂ© ou sa complexitĂ©, notamment pour les juristes Ă©trangers qui Ă©tudient le droit civil français. Sommaire Le dĂ©faut de contrepartie s'inscrivant dans la notion de cause La notion de cause objective Absence de cause et sanction applicable avant la rĂ©forme de 2016Le dĂ©faut de contrepartie en dehors de la notion de cause La sanction du dĂ©faut de contrepartie La nullitĂ© de la clause contredisant l'obligation Extraits [...] AprĂšs avoir vu plus en dĂ©tails la cause objective, on peut se pencher sur la sanction applicable en l'absence de cause. Absence de cause et sanction applicable avant la rĂ©forme de 2016 La notion de sanction s'appuyait sur l'ancien article 1131 du code civil qui disposait et dispose toujours pour les contrats conclus avant la rĂ©forme de 2016 l'obligation sans cause, ou sur une fausse cause ne peut avoir aucun effet . En d'autres termes, si pour les contrats datant d'avant le 1er octobre 2016, l'une des obligations Ă©tait dĂ©pourvue de cause, le contrat pouvait se voir annulĂ©. [...] [...] C'est ce que nous dit d'ailleurs l'article 1168 du code civil qui dispose que le dĂ©faut d'Ă©quivalence des prestations n'est pas une cause de nullitĂ© du contrat . De plus, on peut souligner que dĂ©sormais, l'article 1169 du code civil Ă©tant le principe de contrepartie Ă  l'ensemble des contrats Ă  titre onĂ©reux, contrairement Ă  la cause qui anciennement, se cantonnait aux contrats synallagmatiques. Enfin, on peut noter que l'article 1169, en limitant la sanction aux hypothĂšses illusoires et dĂ©risoires, contient les tentatives d'extensions pouvant ĂȘtre constatĂ© en jurisprudence. [...] [...] La disparition de la cause en droit des contrats La notion de cause Ă©tait utilisĂ©e avant la rĂ©forme de 2016 pour qualifier le contenu d'un contrat. Sa disparition le 1er octobre 2016 a fait beaucoup de bruit car elle Ă©tait une clĂ© de voĂ»te dans la sanction des contrats trop dĂ©sĂ©quilibrĂ©s. La cause renvoyait Ă  une question simple . Ă  savoir pourquoi la contrepartie est due et Ă  quoi renvoie-t-elle ? Ce mode traditionnel revĂȘtait toutefois quelques inconvĂ©nients concernant sa subtilitĂ© ou sa complexitĂ© notamment pour les juristes Ă©trangers qui Ă©tudiants le droit civil français. [...] [...] A la place de ce terme, on trouve la notion de contenu du contrat . Cette suppression est apparue suite Ă  l'ordonnance du 1er octobre 2016 afin de simplifier le droit français en l'occurrence, le droit des contrats. Bien que la notion de cause fĂ»t supprimĂ©e, ces deux principales fonctions demeurent toujours. La sanction du dĂ©faut de contrepartie DĂ©sormais en droit français, la solution acquise est celle de la nullitĂ© du contrat dans lequel l'engagement d'une partie est dĂ©pourvu de toute contrepartie. [...] [...] Toutefois, dans le cadre d'un contrat synallagmatique alĂ©atoire, l'identification de la cause peut s'avĂ©rer plus dĂ©licate. C'est pour cela que la jurisprudence retient que la cause dans ce type de contrat est l'alĂ©a. Dans la continuitĂ©, les contrats rĂ©els et la notion de cause qui en dĂ©coule, sera la remise de la chose. En d'autres termes, dans un contrat de dĂ©pĂŽt, la cause de l'obligation de conservation du dĂ©positaire se veut ĂȘtre la remise de l'objet. Enfin, pour ce qui est du contrat Ă  titre gratuit, la cause est ici l'intention libĂ©rale. [...]
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Avantla réforme de 2016-2018, le code civil de 1804 ne contenait pas de mention de la phase pré-contractuelle du contrat. Désormais, cette derniÚre est traitée aux articles 1114 à 1117 du Code civil et contient trois éléments fondamentaux : premiÚrement, la négociation qui est nécessaire à la mise en place des rÚgles nécessaire à la formation du contrat.

Saez TD 11CarolineTravaux dirigĂ©s de droit des obligationsSĂ©ance n° 6 La causeLe professeur Rouast a Ă©crit si vous avez compris la cause, c'est que l'on vous l'amal expliquĂ©e ». Cette expression, reprise par de nombreux auteurs et professeurs de droitcomme par exemple le professeur Denis Mazeaud, souligne la complexitĂ© de la notion decause, complexitĂ© qui met en doute son cause est la rĂ©ponse Ă  la question pourquoi les parties se sont-elles engagĂ©es ? ».Selon l’article 1108 du Code civil, la cause est une des quatre conditions de validitĂ© ducontrat, les trois autres Ă©tant le consentement, la capacitĂ© et l’objet. Comme ces derniĂšres, lacondition de la cause s’apprĂ©cie au moment de la conclusion du contrat. Cependant, bien qu’ilen fasse l’usage, le Code civil ne dĂ©finit pas la cause. Traditionnellement, la cause Ă  deuxsignifications d’une part, la cause objective, Ă©galement appelĂ©e la cause de l’obligation, quipermet le contrĂŽle de l’existence de la cause. Dans cette conception, la cause est la mĂȘmepour chaque type de contrat. D’autre part, la cause est dite subjective. On parle alors de causedu contrat il s’agit de rechercher la raison qui a poussĂ© les parties Ă  contracter. Ceci justifiel’emploi du terme subjectif » le juge se place du point de vue des parties afin d’évaluer lemotif qui les a amenĂ© Ă  conclure un contrat. L’intĂ©rĂȘt est de vĂ©rifier la licĂ©itĂ© de la distinction entre les deux causes Ă©tait auparavant nette. Par exemple, dans l’arrĂȘt du 12juillet 1989, la premiĂšre chambre civile de la Cour de cassation distingue trĂšs clairement lesdeux causes si la cause de l’obligation de l’acheteur rĂ©side bien dans le transfert depropriĂ©tĂ© et dans la livraison de la chose vendue, en revanche la cause du contrat de venteconsiste dans le mobile dĂ©terminant, c'est-Ă -dire celui en l’absence duquel l’acquĂ©reur ne seserait pas engagĂ© ». Toutefois, la nettetĂ© de cette distinction a Ă©tĂ© mise Ă  mal par lajurisprudence de la Cour de cassation dĂšs la fin des annĂ©es 90. Une tendance Ă  lasubjectivisation de la cause s’est faite c'est-Ă -dire qu’on a utilisĂ© la cause subjective afin decontrĂŽler l’existence de la cause rĂŽle normalement de la cause objective et non pas sa licĂ©itĂ©rĂŽle traditionnel de la cause subjective.Cette attĂ©nuation de distinction n’est pas la seule Ă©volution subie par la la cause est issue des apports du droit canonique qui avait dĂ©veloppĂ© l’idĂ©eque la cause de l’obligation rĂ©side nĂ©cessairement dans l’obligation de l’autre partie. Lecontrat devait donc ĂȘtre Ă©quilibrĂ© et moral. Puis, seule la cause objective fut consacrĂ©e par leCode civil, notamment grĂące Ă  l’influence de Domat et Pothier, de grands inspirateurs duCode de 1804. La simple considĂ©ration de la cause objective fut critiquĂ©e dĂšs le XIXĂšmesiĂšcle mais c’est surtout suite Ă  la pratique de la jurisprudence de la Cour de cassation que,rĂ©cemment, la doctrine s’est une nouvelle fois opposĂ©e sur la question de l’utilitĂ© de la n’est pas la premiĂšre fois sur ce point la doctrine est depuis toujours divisĂ©e d’une part,les dĂ©fendeurs de la cause et d’autre part, ses dĂ©tracteurs, les anti-causalistes. Deux principauxarguments sont avancĂ©s par ces derniers la cause est trop complexe et elle n’existe pas dansles autres droits europĂ©ens. Ainsi, la cause devrait ĂȘtre supprimĂ©e. Mais, les dĂ©fendeurs de lacause font connaĂźtre son utilitĂ© considĂ©rĂ©e comme essentielle et incontournable notammentdue Ă  son rĂŽle le contrĂŽle de la validitĂ© des contrats.
Lacause objective et l’équilibre du contrat « Cause Ă  l'origine, cause toujours ! »1 Cet adage juridique familier expose d'une part l'existence de la cause comme l'une des conditions Ă  la validitĂ© du contrat dans le droit positif français mais aussi sa nature facultative une fois lors de l'exĂ©cution du contrat. Avec l'objet, lhe consentement et la capacitĂ©, la cause et l'un des
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