4mois sous un pont de la Garonne. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s. PubliĂ© le : 10.06.2022 DerniĂšre Mise Ă  jour : 13.07.2022 Par : Younes Gonzalez. Loin de moi l'idĂ©e de plaisanter autour de ce titre qui peut Ă©voquer bien des souffrances pour les individus contraint de prendre pour domicile ce type de structure urbaine. Ma saison de pĂȘche de la truite en montagne commence avec deux semaines de retard. Le rĂ©veil sonne, c’est parti pour plusieurs heures de route suivies par une randonnĂ©e qui dĂ©bute Ă  l’heure oĂč les premiers rayons du soleil rencontrent la cime des montagnes. MotivĂ© par l’idĂ©e de me mesurer Ă  l’une des espĂšces de salmonidĂ©s qui habite dans le lac de ma destination, je hĂąte le pas et arrive enfin au bord du lac tout excitĂ©. Tout en avançant, mes lancers s’enchainent mais pas une seule touche. Le temps passe et l’heure commence Ă  tourner, des nuages arrivent vite sans que je m’en rende trop compte. Une fois arrivĂ© sur la zone que j’avais choisi, je commence vraiment Ă  insister et Ă  m’appliquer aussi bien sur mes lancers que sur l’animation. Et voilĂ  que je prend enfin une bonne cartouche qui rĂ©veille. C’est un superbe Cristivomer qui a bien rĂ©agi au Spearhead Ryuki 60S. A ce moment lĂ , je me dis que c’est bon, je vais enfin pouvoir insister sur le secteur. ProblĂšme, un grondement retenti d’un coup derriĂšre la montagne qui se trouve dans mon dos. Que faire ??? Je n’ai pas envie de partir tout de suite et je me dis que ça devrait passer Ă  cĂŽtĂ©. Je poursuis donc ma pĂȘche, mais quelques instants plus tard des Ă©clairs commencent Ă  tomber tout autour de moi. Je me retrouve finalement en plein milieu de l’orage Ă  plusieurs kilomĂštres de l’abri le plus proche. Des flashs Ă©clatent au dessus de ma tĂȘte en mĂȘme temps que leurs grondements respectifs qui raisonnent dans ma cage thoracique. De la pluie, de la grĂȘle viennent ralentir un peu plus ma progression sur les ardoises dĂ©trempĂ©es. Heureusement, je finis enfin par arriver Ă  mon vĂ©hicule Ă  mon grand soulagement. La saison commence mal et je dĂ©cide d’y retourner le plus rapidement possible. Au dĂ©part de la randonnĂ©, avec seulement 1h30 de sommeil et aucune luciditĂ©, je fonce. Quelques centaines de mĂštres plus haut et plus loin, une violente douleur derriĂšre l’omoplate me force Ă  poser mon sac Ă  dos et Ă  mettre un genou Ă  terre. Le souffle coupĂ© mĂȘlĂ© Ă  une douleur encore jamais vĂ©cue me signale que c’est certainement grave. Ma premiĂšre idĂ©e, peu ĂȘtre un dĂ©collement de la plĂšvre. J’appelle un copain qui en a dĂ©jĂ  fait et lui dĂ©crit mes symptĂŽmes. Sur ce, il me confirmera et conseillera vivement d’appeler les secours. Je commence donc et conclue cette journĂ©e aux urgences espagnoles oĂč les mĂ©decins me diront que j’ai simplement une contracture musculaire au trapĂšze. MalgrĂ© mon scepticisme, je leur fait confiance et rentre chez moi seul le soir mĂȘme. Trois jours plus tard, mes quintes de toux deviennent tellement violentes. Cinquante pas en marchant lentement m’épuisent et me coupent le souffle. Ce qui me motivera vraiment Ă  retourner voir des mĂ©decins, c’est la sensation d’avoir des bulles d’air qui se dĂ©placent dans mon thorax. En rĂ©alitĂ© c’était bien le cas. Hospitalisation obligĂ©e, le lendemain mon pneumologue m’installe un drain avec une anesthĂ©sie locale pour Ă©vacuer l’air entre les plĂšvres pour une durĂ©e de quatre jours. Mon rythme de pĂȘche se retrouve d’un coup taclĂ© par ce coup dur. Un mois d’arrĂȘt minimum est prĂ©conisĂ© par le pneumologue. Ceci dit, il m’en faut plus pour me stopper totalement et quelques jours aprĂšs ĂȘtre sorti, j’y retourne mais cette fois ci je suis restreint dans mes dĂ©placement. ArrivĂ© au bord de l’eau, je retrouve des copains de l’an passĂ© qui ont dĂ©jĂ  fait leur pĂȘche dĂšs l’aurore. Du coup, on passera une bonne aprĂšm en pĂȘche et au bar pour se dĂ©saltĂ©rer 
 Les Spearhead Ryuki 80S font parfaitement leur job pour faire sortir les poissons mĂȘme par les jours les plus difficiles. Moins on voudra que le leurre descende vite et plus on diminuera la taille des leurres. DerniĂšre sortie, je retrouve un bon copain qui vit maintenant dans le secteur et avec qui je passerais encore une superbe journĂ©e de rĂ©tablissement. On ne peut pas dire que c’est la folie mais on fini tout de mĂȘme par sortir notre Ă©pingle du jeu avec une dizaine de poissons Ă  deux. Je conclurais cette session avec ce superbe Omble chevalier qui m’a donnĂ© le combat d’un vrai guerrier. A bientĂŽt pour d’autres sessions ! Julien Miot Adepte de la pĂȘche aux leurres et principalement aux poissons nageurs leurres durs , je traque essentiellement les truites et les black-bass que j'affectionne particuliĂšrement mĂȘme si j'apprĂ©cie aussi tous les autres prĂ©dateurs que ce soit en eau douce oĂč en mer !
LaTruite de riviĂšre. 19,95 €. Auteur : Charles Gaidy. La truite de riviĂšre a toujours fascinĂ© le pĂȘcheur. Et le pĂȘcheur de truite a toujours Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un grand pĂȘcheur. GrĂące Ă  cet ouvrage, le lecteur apprendra Ă  mieux connaĂźtre cette
Yannick Line, Guide de PĂȘche, Bretagne Moniteur guide de pĂȘche en Bretagne ~ Fishing guide and instructor in Brittany, France Menu principal OĂč Dans les riviĂšres de premiĂšre catĂ©gorie de la VallĂ©e du Blavet, de la VallĂ©e de La Sarre et La VallĂ©e du Scorff. Chaque poisson que vous prendrez est une authentique truite fario autochtone Ă  la robe flamboyante et dĂ©bordante de vitalitĂ©. De nombreux tacons et parfois des saumons viennent jouer les invitĂ©s surprise ! Conditions de pĂȘche Prospection Ă  pied, ce sont des cours d’eau sauvages de petits Ă  moyen gabarit 1 Ă  10 mĂštres de largeur, constituĂ©s de torrents, radiers, lisses
vous y trouverez un concentrĂ© de diffĂ©rentes conditions de pĂȘche sur un mĂȘme parcours. Venez dĂ©couvrir, sur plus de 200 km, ce parcours qui s’écoule au milieu d’une nature sauvage et intacte. Techniques de pĂȘche Essentiellement de la pĂȘche aux leurres cuillĂšre, poisson-nageur et leurre souple. Quand de mi-mars Ă  mi-septembre. À partir de mi-avril la pĂȘche en wading dans l’eau est autorisĂ©e. RĂ©servation ou renseignements Contact
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BienĂ©videmment une approche stratĂ©gique sera plus payante qu’une pĂȘche Ă  l’aveugle, l’utilisation d’un Ă©chosondeur et d’un thermomĂštre de profondeur sera d’une aide prĂ©cieuse. Il ne faut pas oublier que la tempĂ©rature prĂ©fĂ©rentielle de la truite se situe autour de 13 degrĂ© celcius (dans ce cas le thermomĂštre de profondeur sera un atout plus qu’utile). Les

L'annĂ©e 2013 a Ă©tĂ© fortement chargĂ©e en Ă©motion. Samuel a dĂ©barquĂ© dans ma vie trĂšs remplie et je dois avouer que je suis allĂ© bien moins Ă  la pĂȘche l'annĂ©e derniĂšre. J'ai du prendre mes marques. L'arrivĂ©e d'un enfant donne parfois l'occasion de regarder ce que l'on a fait de sa vie. Et dans ma vie, la pĂȘche a toujours Ă©tĂ© une passion dĂ©vorante et chronophage, une obsession, une sorte de besoin physiologique ! De la dĂ©couverte de la pĂȘche en pisciculture Ă  la pĂȘche de compĂ©tition, des paniers de viandards au no-kill, je vous livre ici une sorte d'autobiographie halieutique, faite d'apprentissange, d'Ă©volution et de rencontres. De la pĂȘche de ma premiĂšre truite au granulĂ© il y a plus de 30 ans, Ă  la pĂȘche de compĂ©tition aujourd'hui ... Le commencement Mon amour pour la pĂȘche commence il y a 30 ans dĂ©jĂ , Ă  Brioux-sur-Boutonne dans le dĂ©partement des Deux-SĂšvres 79. Je dois avoir 3 ou 4 ans et depuis Tours 37 ou j'habite, je rejoins pendant les vacances la maison de famille de mes Grands-Parents. Au fond du jardin passe un petit bras de la Boutonne, riviĂšre de 1Ăšre catĂ©gorie. Je me vois gamin, fixer au bout d'une cordelette grossiĂšre un bout de pain sur une Ă©pingle Ă  nourrice dĂ©meusurĂ©e. Je lance lĂ , innocent, mon premier appĂąt. Ma toute premiĂšre truite, une arc-en-ciel de pisciculture ! Au dĂ©but des annĂ©es 1980, mon grand-pĂšre me fait prendre mon premier poisson avec une canne en bambou sur un hameçon eschĂ© d'un ... granulĂ© !!! Cette premiĂšre truite, prise en pisciculture, dĂ©clenche chez moi cette passion dĂ©vorante qu'est la pĂȘche. Ici Ă  5 ans, avec mon grand-pĂšre ... en pisciculture ! Au Moulin de SĂ©lignĂ© 79. La Boutonne devient le lieu de mes dĂ©buts. L’envie d’aller y pĂȘcher est toujours intense car toujours prĂ©cĂ©dĂ©e de cette interminable attente des vacances scolaires. Petit, j’y fais donc mes armes. D’abord sur les vairons. Poisson idĂ©al pour le dĂ©butant. Pas trop regardant. Sur place, mon oncle Jean-Michel devient le modĂšle idĂ©al. Sa canne Ă  pĂȘche reste montĂ©e pendant toute la saison. Il l'a dĂ©plie Ă  la moindre occasion ! L'oncle Jean-Michel, le pĂȘcheur modĂšle. A la fin des annĂ©es 80, arrivent les veilles d’ouverture. Les courtes nuits au sommeil agitĂ©. Et les premiĂšres dĂ©rives de mon bouchon trop gros et mal Ă©quilibrĂ© dans la brume du petit matin. Les sĂ©jours dans la maison familial de vacances ou dans le moulin de Villeuneuve de mon oncle Pierre-Paul ne sont que trop rares Ă  mon goĂ»t. Et puis l’hiver, la pĂȘche y est fermĂ©e. Dur Ă  l’époque pour moi de voir cette riviĂšre si proche que je ne peux pĂȘcher. C’est comme un cadeau de noĂ«l dĂ©ballĂ© qu’on n’a pas le droit de toucher ! Le moulin de Villeneuve de mon oncle Pierre-Paul sur la Boutonne Les annĂ©es 90 Amorce et pĂȘche au coup Pour Ă©viter une frustration grandissante, je me rĂ©fugie dans les magazines. Le PĂȘcheur de France, La PĂȘche et les Poissons,... Je lis tout. Essaie de tout comprendre. Et ado, je me passionne pour la pĂȘche au coup des poissons blancs, plus adaptĂ©e aux riviĂšres de seconde catĂ©gorie comme le Cher et la Loire qui passent chez moi Ă  Tours. Mon frangin ne tarde pas Ă  suivre. A l'Ă©poque, il ne me vient pas Ă  l'idĂ©e de remettre mes poissons Ă  l'eau. Toute capture est consommĂ©e ... et grĂące Ă  ma maman, excellente cuisiniĂšre, mĂȘme les carpes sont mangeables ! Pas de no-kill au dĂ©but des annĂ©es 90 ... ce qui donne lieu Ă  quelques belles photos de viandards ! Dans les annĂ©es 90, tout mon argent de poche passe dans la pĂȘche. Je m’offre une magnifique canne Ă  dĂ©boiter en carbone de 9m50. J’achĂšte toutes les farines. Tente toutes les recettes d’amorce. Monte quantitĂ© de ligne pour faire face Ă  toutes situations. Je me fais des fiches parcours oĂč je note tous mes postes. Je passe indiffĂ©remment de la pĂȘche Ă  la grande canne, Ă  la pĂȘche au quiver-tip
 La pĂ©riode pĂȘche au coup des poissons blancs avec mon petit frĂšre BenoĂźt. ...Le flotteur s’enfonce lentement. Petit ferrage en douceur. L’élastique intĂ©rieur du scion s’étire Ă  n’en plus finir. C’est un combat inhabituel. Qui dure. Sur le chemin qui borde le Cher, les passants s’arrĂȘtent un Ă  un... ça sonde lourdement et çà tourne en rond. Je tiens lĂ  un poisson qui va modifier totalement ma trajectoire de pĂȘcheur. Il est Ă©norme et magnifique. L’hameçon eschĂ© de deux asticots est piquĂ© au bord d’une gueule royale dotĂ©e de canines impressionnantes. La dorsale Ă©pineuse tachetĂ©e est majestueuse. Ce beau sandre pris par hasard devient le point de dĂ©part d’une nouvelle aventure halieutique la pĂȘche des carnassiers... Chevesnes et mulets, tout y passe Mes premiers pas dans la pĂȘche des carnassiers sont plutĂŽt hĂ©sitants, je me rappelle mĂȘme avoir pĂȘchĂ© au posĂ© avec au bout de l'hameçon ... un leurre souple une petite virgule rouge ! N'importe quoi. Le pire, c'est qu'un poisson Ă©norme que je n'ai jamais pu sortir s'Ă©tait pris Ă  l'hameçon !!! Je me replonge dans les magazines halieutiques pour comprendre les techniques de pĂȘche des carnassiers, et les premiers rĂ©sultats arrivent rapidement. J'apprends en parallĂšle les problĂ©matiques que connait le brochet pour se reproduire, et trĂšs vite je considĂšre que ce poisson majestueux mĂ©rite qu'on le remette Ă  l'eau. Il en est de mĂȘme pour la truite dĂ©sormais. C'est le dĂ©but du no-kill. Par contre, Ă  cette Ă©poque, j'ai bien plus de mal Ă  remettre Ă  l'eau un sandre. C'est un adversaire tellement difficile Ă  comprendre, tellement fantasmatique, que je considĂšre que le pĂȘcheur mĂ©rite ce poisson.... cela changera plus tard. Truites et brochets sont dĂ©sormais remis systĂ©matiquement Ă  l'eau ... mais pas encore de no-kill pour le sandre Ă  cette Ă©poque 1996 L'addiction Au milieu des annĂ©es 90, le rayon carnassier » des magasins de pĂȘche dĂ©bute tout juste sa rĂ©volution. Un tas de nouveaux leurres arrive sur le marchĂ©. Il me les faut tous, de la plus simple cuiller au poisson nageur le plus sophistiquĂ©. A 18 ans, je viens d’avoir le permis de conduire. Toutes les riviĂšres me sont dĂ©sormais accessibles. La Loire, le Cher, l’Indre
 Mon oncle Jean-Michel me montre la pĂȘche au mort-maniĂ©. Mon oncle Jean-Michel et ses montures Drachko ! Je copie ses montures et les fabrique dans toutes les tailles possibles. Je passe mes week-ends au bord de l’eau Ă  traquer sandres, perches, brochets et un peu plus tard le silure. Au leurre, au mort-maniĂ©, au vif. Brochet de la Loire Je poursuis de la mĂȘme façon la pĂȘche Ă  la truite, Ă  la cuiller, au poisson-nageur, au vairon-maniĂ©. La pĂȘche devient plus que jamais une addiction. Je tiens deux tableaux de bord sur fichier informatique Excel. Un pour les carnassiers, un pour les salmonidĂ©s. J’y note toutes mes sorties, mes prises. En fonction des lieux, des postes, de la lune, de la turbiditĂ© de l’eau, de sa tempĂ©rature
 Je fais des statistiques et graphiques et pense naĂŻvement en tirer quelques vĂ©ritĂ©s. DĂ©sormais s’impose en moi le no-kill sur toutes les espĂšces de poisson. Sandre du Cher La pĂȘche est depuis tout temps une histoire de famille. Depuis que mon pĂšre a achetĂ© une barque, il nous tarde le week-end pour sortir lui, mon frĂšre et moi traquer les carnassiers de l'Indre notamment. C'est l'une des plus belles parties de ma vie de pĂȘcheur. En barque avec mon pĂšre et mon frĂšre 1999 - fin d'Ă©tude premier gobage Le lycĂ©e se termine en 1996. Je choisi des Ă©tudes supĂ©rieures oĂč je peux mieux comprendre le fonctionnement des milieux aquatiques. Au cours de mon diplĂŽme universitaire en environnement, je me spĂ©cialise en hydrobiologie. A cette Ă©poque, je rencontre David Gaillard, excellent pĂȘcheur de truite. J'apprendrais de lui la prĂ©cision des montages. Quelque soit la technique de pĂȘche, David ne laisse jamais rien au hasard dans ses montages. Nous trainerons nos waders dans bien des riviĂšres d'Indre-et-Loire, des Deux-SĂšvres, de la Vienne, de la CorrĂšze, du Morvan et maintenant des PyrĂ©nĂ©es, Ă  pĂȘcher carnassiers et truites. Au bord de l'eau, nous vivrons pleins de moment d'intenses Ă©motions des attaques de brochets qui coupent nos empiles en Kevlar sur la Brenne, aux Ă©closions fantasmagoriques de mouche de Mai sur la Boivre... 18 ans d'aventures communes ! David, mon compagnon de pĂȘche depuis 18 ans ! Je fais mon stage de fin d’étude Ă  la FĂ©dĂ©ration de PĂȘche et de Protection des Milieux Aquatiques de la Vienne oĂč je rends une Ă©tude complĂšte sur la Petite Blourde, riviĂšre salmonicole affluent de la Vienne. Pendant ce stage, je tente pour un coup du soir une sortie Ă  la mouche que je dĂ©couvre tout juste... ...PostĂ© sur un superbe lisse, je m’entraine Ă  lancer. La soie dessine de larges courbes dans le ciel bleu de la vallĂ©e de la Dive. C’est beau mais totalement inefficace. Mes posĂ©s sont imprĂ©cis. Les emmĂȘlages rĂ©currents. J’arrĂȘte. Je rejoins la berge et m'assoie un instant dans l'herbe. Je contemple ce paysage magnifique. DĂ©sormais de petites Ă©phĂ©mĂšres dĂ©rivent sur l’eau quand d’autres plus grandes dĂ©crivent un ballet d’acrobates au dessus de la riviĂšre
 L'une des plus belles images de pĂȘche qu'il me restera... le gobage de cette truite de la Dive sur ma mouche sĂšche ...une truite vient de gober. LĂ  sous la branche
 Je me revois des annĂ©es en arriĂšre sur la Boutonne Ă  faire dĂ©river une ligne sans plomb eschĂ©e d’une sauterelle pour prendre ces poissons en surface
 Je m’avance discrĂštement. Je la vois dans cette eau claire. Elle monte toujours lentement pour cueillir les voiliers en surface. Et pourquoi pas ? Tout se pose horriblement en paquet. Mais suffisamment en amont et du coup la dĂ©rive est presque belle. La truite monte. Je la vois. Elle cueille dĂ©licatement mon araignĂ©e grise Ă  corps jaune. VoilĂ  qui restera l'une des plus belles images de ma vie de pĂȘcheur. Elle est au bout 
 ma premiĂšre truite Ă  la mouche ... et le dĂ©but d’une grande aventure. 2000 / 2003 Le MaĂźtre J’ai toujours Ă©tĂ© attirĂ© par les riviĂšres salmonicoles. Ces riviĂšres, c’est ma pĂȘche. Ces courants, ces postent marquĂ©s, cette eau claire, oxygĂ©nĂ©e, froide 
 la beautĂ© de la truite fario, et son comportement si particulier parfois lunatique comme le sandre, parfois glouton comme le silure, toujours Ă  l’affut comme le brochet. Je pense que la truite est mon adversaire prĂ©fĂ©rĂ©. Et son milieu de vie, le cadre que j’affectionne le plus. Les riviĂšres salmonicoles, mon terrain de jeu favori ! Par chance, peu aprĂšs la fin de mes Ă©tudes, je suis embauchĂ© en janvier 2000 Ă  la Maison de l’Eau et de la PĂȘche de la CorrĂšze, en tant qu’animateur pĂȘche et technicien environnement aquatique. Tout ça au pays des truites du Plateau de Millevaches ! Dans cette association basĂ©e Ă  Neuvic, Laurent Busser devient mon mentor. Ici avec Laurent Ă  la Maison de l'Eau et de la PĂȘche de la CorrĂšze. Il m’apprend toutes les subtilitĂ©s et les techniques de la pĂȘche Ă  la mouche montage, bas-de-ligne, pĂȘche en sĂšche, en nymphe, noyĂ©e et streamer. Sans cette rencontre, je n’aurais jamais eu le bagage technique suffisant pour devenir un pĂȘcheur Ă  la mouche. C’est rĂ©ellement Ă  partir de ce moment lĂ  que la pĂȘche Ă  la mouche remplace progressivement dans mon coeur toutes les autres techniques. A cette Ă©poque, Laurent m'emmĂšne avec lui sur ses compĂ©titions de pĂȘche Ă  la mouche. J'apprends beaucoup de ces moments sans pour autant avoir envie de me lancer dans l'aventure de la compĂ©tition. Laurent Busser, redoutable pĂȘcheur en sĂšche ! Je passe la formation de moniteur guide pĂȘche mouche et lancer en 2001 et exerce sur les riviĂšres de Haute-CorrĂšze, du Plateau de Millevaches aux Gorges et VallĂ©e de la Dordogne. De mars Ă  septembre, je ne pense que truite. La DiĂšge, La VĂ©zĂšre, la Vienne, le Vianon, la Triouzoune, le Chavanon, la LuzĂšge, la Dordogne 
 les possibilitĂ©s sont infinies. A la Maison de l'Eau et de la PĂȘche de la CorrĂšze, les activitĂ©s sont trĂ©s variĂ©es de l'Ă©ducation Ă  l'environnement aquatique dans les Ă©coles primaires, au plumage des coqs de pĂȘche du Limousin, je prends un réél plaisir dans tous les domaines de mon mĂštier trĂšs diversifiĂ©. A la MEP 19, pendant la commercialisation des plumes de coq de pĂȘche de la Ferme du Manus J’anime deux Ă©coles de pĂȘche d’AAPPMA. Je prends un plaisir incroyable Ă  apprendre aux enfants les secrets de la pĂȘche et du monde aquatique. J’aime leur faire dĂ©couvrir la vie des cours d’eaux, des Ă©tangs, et les menaces qui pĂšsent sur ces Ă©cosystĂšmes. Aninmation de l'Ecole de pĂȘche de l'aappma de la Truite Neuvicoise Je créé un guide d’animation et de sensibilisation Ă  l’environnement aquatique Ă  destination des scolaires. Je travaille avec les Ă©coles du dĂ©partement. Cette Ă©ducation devrait selon moi ĂȘtre obligatoire en milieu scolaire. Cela Ă©viterait notamment aux citoyens de demain de croire que l’hydroĂ©lectricitĂ© est une Ă©nergie propre
 Education Ă  l'environnement aquatique avec les Ă©coles primaires sĂ©ance sur les macro-invertĂ©brĂ©s aquatiques. 100% mouche Je quitte Ă  contre coeur la maison de l’eau et de la pĂȘche de la CorrĂšze en avril 2003. Ma future Ă©pouse est embauchĂ©e Ă  BagnĂšres-de-Bigorre dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es 65. Et je lui ai promis de la suivre 
 surtout lĂ -bas ! En attendant de retrouver un emploi et pendant deux saisons complĂštes, je pĂȘche tous les jours l’Arros et la Neste d’Aure. DĂ©sormais, je pĂȘche la truite de l’ouverture Ă  la fermeture quasi-exclusivement Ă  la mouche. Sur la Neste d'Aure... Au dĂ©but des annĂ©es 2000, les forums de pĂȘche sur internet en sont Ă  leur balbutiement. Les internautes s’échangent des informations prĂ©cieuses sur les conditions du moment et les riviĂšres qui donnent. Ils permettent aussi d’informer et de mettre au grand jour des problĂ©matiques locales mĂ©connues du grand public. J’ai longtemps participĂ© Ă  quelques uns de ces forums. J’y ai parfois dit des conneries. Depuis quelques annĂ©es, j’avoue avoir presque totalement laissĂ© tomber ce mode de communication. Les informations s’y sont transformĂ©es en attaques systĂ©matiques. Les pĂȘcheurs au toc insultent les moucheurs et les pĂȘcheurs Ă  la mouche dĂ©nigrent les pĂȘcheurs Ă  la cuiller. Pendant ce temps lĂ , des projets de microcentrales fleurissent de partout. L'Arros. Au bord de l’eau, je suis toujours courtois avec les pĂȘcheurs que je croise et j’aime engager la conversation sur la pĂȘche du jour. Je suis toujours surpris de voire comme certains peuvent te dĂ©visager de haut en bas. Je me rappelle m'ĂȘtre fait engeuler par un pĂȘcheur au toc parceque je pĂȘchais en remontant la riviĂšre, alors que lui la descendait ! AAPPMA de la Gaule Bigourdane En 2008 et Ă  la demande maquillĂ©e mais insistante de Jean-Luc Cazaux, alors PrĂ©sident, j’intĂšgre le Conseil d’Administration de l’AAPPMA de la Gaule Bigourdane BagnĂšres-de-Bigorre Je suis rapidement heureux et fier de devenir bĂ©nĂ©vole de cette association dont la politique est largement influencĂ©e par les idĂ©es de son PrĂ©sident. Jean-Luc Cazaux, PrĂ©sident de l'AAPPMA La Gaule Bigourdane Car Jean-Luc connait parfaitement son territoire, le fonctionnement des Ă©cosystĂšmes aquatiques, les acteurs locaux et les rouages de l’administration. Une telle compĂ©tence Ă  la tĂȘte de l’AAPPMA permet Ă  la fois la rĂ©alisation d’actions pour la protection du milieu aquatique et d’initiatives pour l’halieutisme gestion patrimoniale, mise en place de cache Ă  poisson, remise en eau de dĂ©fluents, parcours spĂ©cifiques, rĂ©ponse scientifique Ă  des demandes particuliĂšres des pĂȘcheurs, Ă©ducation Ă  la pĂȘche et Ă  l’environnement aquatique Ă  travers l’Atelier PĂȘche Nature animĂ© par Fabien Abrial, animations, garderie
 M’investir dans cette aappma et participer Ă  des actions en faveur du milieu est une façon de rendre Ă  la riviĂšre tout le plaisir qu’elle m’offre chaque jour. Et c’est mille fois plus productif qu’écrire sur les forums du net. AmĂ©nagements piscicoles par cache Ă  poisson sur le Luz 65 - photo aappma La Gaule Bigourdane, Fabien Abrial. 2006 en mode compĂ©tition Ma trajectoire de pĂȘcheur Ă  la mouche prend un virage Ă  90° lorsque je rencontre Julien Daguillanes en 2006. DĂ©jĂ  membre de l’équipe de France de pĂȘche Ă  la mouche Ă  cette Ă©poque, Julien m’initie Ă  la pĂȘche de compĂ©tition. Julien Daguillanes, une rencontre qui va totalement changer ma façon de pĂȘcher Je ne peux rĂȘver meilleur professeur. Il me guide sur l’Adour, corrige mes dĂ©fauts, rectifie mes dĂ©rives. Chaque annĂ©e depuis 7 ans maintenant, il prend du temps pour m’expliquer et me force Ă  la remise en question permanente. Il me fait partager son expĂ©rience, fruit d’un travail de recherche, de mise en application, de rectification, d’amĂ©lioration par touches chirurgicales. Tout est pensĂ©, testĂ©, rĂ©flĂ©chi, optimisĂ©. Des cadors, il en existe dans tous les sports. Des Julien Daguillanes, il en existe que trĂšs peu. J’ai rencontrĂ© et sympathisĂ© avec nombre de pĂȘcheur, personne ne m’a autant donnĂ© que lui. En compĂ©tition sur la ClarĂ©e 05 A cette Ă©poque, je me rends compte trĂšs vite que ce que j'ai appris jusqu'Ă  prĂ©sent Ă  la mouche n'est qu'une base sur laquelle je dois construire. Je ne maitrise vĂ©ritablement aucune des techniques de pĂȘche Ă  la mouche. L'avantage que j'ai, c'est que j'en ai conscience. Ma marge de progression est alors gigantesque. Mes sorties pĂȘche se transforment alors en vĂ©ritablement entrainement sportif. Je progresse Ă  chaque saison. Et quand je me crois arrivĂ©, une sortie avec Julien me rappelle combien la remise en question est nĂ©cessaire pour progresser encore. Lors d'une manche du Championnat de France de PĂȘche Ă  la Mouche de 1Ăšre division DĂšs lors, la pĂȘche de compĂ©tition me prend un temps fou. J'y suis tous les vendredis aprĂšs-midi pendant la saison, puis soit le samedi, soit le dimanche. ParallĂšlement, j'ai 2 autres activitĂ©s qui me prennent beaucoup de temps le foot avec 2 entrainements par semaine et les match le week-end, puis mon groupe de musique. Autant dire, qu'Ă  la maison, ça commence Ă  grincer ! Par consĂ©quent, je dĂ©laisse peu Ă  peu la pĂȘche des carnassiers et ne m'autorise que quelques rares sorties lors de mes retours en Indre-et-Loire chez mes parents. Silure pris du bord au poisson nageur sur le Cher 37 2014... Aujourd'hui, l’addiction est toujours lĂ . Plus que jamais. J’ai encore tant Ă  apprendre. Je pĂȘche "en mode compĂ©tition" Ă  chaque fois que je prends la canne Ă  mouche. C'est peut ĂȘtre un tord mais je ne peux pour l'instant m'en empĂȘcher. Je dĂ©clenche toujours le chronomĂštre avant mon premier lancer. Des fois je me dis que je suis totalement malade. C’est comme un sport de haut niveau. Un Ă©tat d’esprit. Une lutte contre soi mĂȘme avant d’ĂȘtre une lutte contre les autres. Dans la pĂȘche, chacun trouve le plaisir oĂč il le veut. Depuis peu, je me remets Ă  la pĂȘche des carnassiers que j'avais mis de cĂŽtĂ© faute de temps. Quel bonheur de ressentir Ă  nouveau dans le bras cette dĂ©charge si caractĂ©ristique du sandre qui aspire Ă  la descente votre monture Drachko. Je sens que je vais replonger ! Retrouvailles !

Pourmoi la canne mouche est beaucoup plus "souple" le blank semble fait pour transmettre beaucoup d'Ă©nergie Ă  la soie si l'on peut dire. La canne toc nymphe est plus rigide, plus rĂ©active, une action moderate/de pointe. De mon point de vue la canne anglaise permets plus de polyvalence en pĂȘche a la nymphe (pĂȘche sous la canne, dĂ©rive, pĂȘche amont/aval). La

L’Eure n’est pas une riviĂšre Ă  truites, c’est entendu. Mais, dimanche, pas besoin de courir jusqu’à l’Avre, l’une des plus belles riviĂšres Ă  truite du dĂ©partement, pour se faire plaisir. Les pĂȘcheurs sociĂ©taires de la Gardonnette chartraine pourront tranquillement taquiner le salmonidĂ© dans le cours d’eau Ă  deux pas de chez eux. Nous avons sĂ©lectionnĂ©, avec l’aide de Thierry Couvray, le prĂ©sident de l’AAPPMA Association agréée de pĂȘche et de protection du milieu aquatique de Chartres et sa rĂ©gion, les coins de pĂȘche oĂč les chances de faire de belles prises sont les plus grandes. 200 kilos de truites dĂ©versĂ©s autour de Chartres en vue de l'ouverture de la pĂȘche, samedi 9 mars Le but, c’est de se faire plaisir, le jour de l’ouverture, et d’en prendre au moins une », assure le prĂ©sident de la Gardonnette. Pour cela, le plus sĂ»r est de se rendre Ă  proximitĂ© des points oĂč la sociĂ©tĂ© de pĂȘche aura effectuĂ© la veille un empoissonnement, car dans l’Eure, les truites s’en vont si on ne les prend pas ». En effet, le cours tranquille de l’Eure ne sĂ©duit pas la truite fario, qui apprĂ©cie les trous d’eau ou les forts courants des confluences. Parmi les onze lieux oĂč seront dĂ©versĂ©s 120 kg de poissons au total, trois sont particuliĂšrement recommandĂ©s par Thierry Couvray. 1. À Chartres, l’Eure, de la Petite Venise au pont du Gord Trois dĂ©versements diffĂ©rents sont effectuĂ©s Ă  Chartres au pont des Marais, Ă  la passerelle des Bas-Bourgs et aux Trois-Ponts afin de satisfaire les pĂȘcheurs chartrains, qui s’installent volontiers le long des trois kilomĂštres de la riviĂšre amĂ©nagĂ©s en promenade. Chaque annĂ©e, entre 60 et 70 pĂȘcheurs viennent lĂ  pour l’ouverture », explique Thierry Couvray. 2. Pour les familles, le plan d’eau de Barjouville LabellisĂ© parcours famille il y a quelques mois, le plan d’eau de Barjouville est, selon le prĂ©sident de la Gardonnette chartraine, le lieu idĂ©al pour aller pĂȘcher la truite avec les enfants. Le site est magnifique et trĂšs bien entretenu. Il y a beaucoup de poissons, ce qui permet aux enfants de pĂȘcher au bord. » De plus, le site bĂ©nĂ©ficie de nombreux services aire de pique-nique, jeux pour enfants, sanitaires
. Parfait donc pour une dĂ©couverte de la pĂȘche en famille. Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idĂ©es de sorties et d'activitĂ©s dans votre rĂ©gion. Ce qui va changer en 2019 pour les pĂȘcheurs d'Eure-et-Loir 3. À Fontenay-sur-Eure, au plan d’eau des ChĂȘnes, le rendez-vous des passionnĂ©s Pour les amateurs de pĂȘche plus sportive qui n’hĂ©sitent pas Ă  enfiler les cuissardes pour aller taquiner la truite, le plan d’eau des ChĂȘnes et les 700 m de riviĂšre du parcours mouche, Ă  proximitĂ©, sont le spot idĂ©al. D’autant que les truites relĂąchĂ©es ici sont des farios, les “vraies”. Attention, ici, seule la pratique du no kill, qui consiste Ă  remettre le poisson Ă  l’eau aprĂšs la prise, est tolĂ©rĂ©e. GĂ©raldine SellĂšs LapĂȘche Ă  la truite Ă  l’automne est magique. Au fur et Ă  mesure que les poissons passent en mode de frai ou se prĂ©parent Ă  leur dormance hivernale, ils peuvent ĂȘtre difficiles Ă  attraper. Les foules sont clairsemĂ©es et cela rend la capture de brookies et d’arcs-en-ciel aussi vibrante que les feuilles changeantes sont spĂ©ciales. Mais ce n’est pas facile de pĂȘcher la Par Romain Francois, le 16 septembre 2021 Nous sommes pratiquement Ă  l’automne et nous voilĂ  de retour avec les copains Marco et Seb d’un pĂ©riple espagnol d’une semaine. La pĂȘche ne fut pas si facile que ça mais quelques trĂšs jolis sandres sont venus poser devant l’objectif. Avant d’attaquer la saison sandre en France, nous dĂ©cidĂąmes avec Marco de taquiner une derniĂšre fois les grosses truites en deuxiĂšme catĂ©gorie avant de les laisser se reproduire tranquillement. Nous choisissons donc une grosse riviĂšre prĂšs de chez nous oĂč les populations de truites sont assez faibles mais oĂč la moyenne des prises est assez Ă©levĂ©e voir mĂȘme fabuleuse si dame nature veut ĂȘtre gĂ©nĂ©reuse. La stratĂ©gie adoptĂ©e Le rendez-vous est pris et aprĂšs un bon petit cafĂ© nous voici au bord de l’eau au levĂ© du jour. La riviĂšre est lĂ©gĂšrement teintĂ©e suite Ă  la pluie des jours derniers mais elle reste pĂȘchable. N’ayant pas d’infos depuis longtemps, on se partage le boulot pour gagner du temps. Marco choisit les zones profondes et rapides des tĂȘtes de pool. Il faut un leurre qui descende trĂšs vite et qui se faufile dans les veines de courant Ă  peine arrivĂ©s dans l’eau. Pour cela il choisit sans hĂ©sitation l’Artist 95 heavy weight de Jackson qui est parfait dans ce registre. Et Ă  l’inverse je vais m’occuper des fins de pools avec moins d’eau, que j’ affectionne tout particuliĂšrement. Et lĂ  mon choix se porte naturellement sur le Bassday Mogul Minnow 110 SP. Outre une nage serrĂ©e et puissante sur les animations, il va me permettre de faire de longues pauses en laissant le courant agir naturellement sur lui. Et comme souvent lors de ces pauses la sanction est violente. Les premiers rĂ©sultats AprĂšs une dĂ©croche pour Marco et une belle touche sans suite pour moi, il ouvre le compteur avec une magnifique mouchetĂ©e qui passe les 50. Nous sommes comme des fous et aprĂšs la traditionnelle photo et la remise Ă  l’eau le moral est au beau fixe et la motivation Ă  son comble. C’est ensuite Ă  moi lors de ces fameuses pauses de prendre une touche de l’espace et de mettre au sec une belle zĂ©brĂ©e autour des 50 Ă©galement. Notre journĂ©e est d’ores et dĂ©jĂ  rĂ©ussie, le reste ne sera que bonus. Baisse d'activitĂ© Ă  la mi-journĂ©e, on adapte l'approche Il est prĂȘt de midi et vu l’activitĂ© au ralenti, nous dĂ©cidons de faire la pause dĂ©jeuner, quand tout Ă  coup un blocage net et discret engendre un ferrage digne de ce nom et puis 

 coupĂ© net ! Ce n’ Ă©tait pas le client recherchĂ©. Adieu mon Bassday. Mais cela aura eu au moins le mĂ©rite de me rĂ©veiller. AprĂšs un bon sandwich nous voilĂ  repartis de bon pied arpenter les berges. Mais l’activitĂ© Ă©tant toujours aussi nulle, il faut rĂ©flĂ©chir Ă  un plan de bataille pour le reste de l’aprĂšs-midi. Nous avons touchĂ©s des poissons dans les 2 configurations, ce qui nous laisse penser qu’elles ne sont pas fixĂ©es sur un type de poste en particulier, ni une profondeur particuliĂšre. Cela est sĂ»rement dĂ» au fait que la fraie pointe le bout de son nez et que tout le monde se cherche un peu. On dĂ©cide donc de prendre un leurre lourd, qui se lance loin, qui vibre beaucoup et qui dĂ©place beaucoup d’eau afin de pratiquer une pĂȘche rapide et de battre le plus de terrain possible soit Ă  la recherche de poissons actifs, soit pour dĂ©clencher l’agressivitĂ© de certaines mĂ©mĂšres. Et Ă  ce jeu lĂ , je peut vous dire que le Jackson MĂ©tĂ©ora 80 n’a aucun concurrent. Et les touches reprennent ! ArmĂ©s d’une Zenaq Snipe 78 RG pour Marco et d’ une 72 RG pour moi, nous voilĂ  repartis tambour battant . AprĂšs un Ă©norme chevesne pour moi et une belle perche pour Marco, j’ enregistre un nouveau coup de fusil dans la canne. Ferrage en rĂšgle et une nouvelle 50 arrive Ă  l’épuisette. Je suis aux anges. Bon choix car le MĂ©tĂ©ora a littĂ©ralement disparu dans sa gueule. Petite photo, remise Ă  l’eau. Je prends le temps de refaire mon bas de ligne qui a bien frottĂ© dans les cailloux. J’utilise depuis trĂšs longtemps le fluorocarbone Varivas Trout Shock Leader avec succĂšs. TrĂšs discret et trĂšs rĂ©sistant Ă  l’abrasion, c’ est le partenaire idĂ©al pour les milieux agressifs comme les riviĂšres. DerniĂšre ligne droite A peine terminĂ© que jÂŽentend crier au loin et voit mon acolyte descendre la riviĂšre avec ce qui a l’air d’ĂȘtre un beau poisson au bout de la canne. Effectivement quelques minutes plus tard une jolie 58 est Ă  l’épuisette. Dans la prĂ©cipitation je glisse et me voilĂ  parti Ă  la baille. Je me retiens de justesse sinon c’était le bain complet. Je pars Ă  la voilure pour me changer et du coup on en profite pour changer de coin et rejoindre pour finir la journĂ©e un grand pool qui avait Ă©tĂ© gĂ©nĂ©reux avec nous par le passĂ©. Je dĂ©cide d’augmenter la taille du leurre et repasse sur un Bassday Mogul Minnow mais en 130 SP cette fois. Je vais animer fort entrecoupĂ© de pauses courtes et espĂšre secrĂštement dĂ©clencher l’attaque d’un gros poisson. Une demi heure plus tard une attaque monstrueuse sous la canne m’arrache pratiquement la canne des mains. AprĂšs un ferrage d’autoritĂ©, la lourdeur du poisson ne laisse prĂ©sager que du bon. AprĂšs un combat dantesque plein courant la demoiselle rend les armes. Quel poisson magnifique, 64 Ă  la mesure. Une truite de rĂȘve pour conclure cette journĂ©e. AprĂšs cette derniĂšre session fabuleuse nous allons maintenant attaquer la saison verticale aux sandres dans nos grands barrages, en attendant de retrouver nos chĂšres zĂ©brĂ©es au mois de mars pour une nouvelle saison. Jevous parle ici de la pĂȘche en Lorraine !!! Voici quelques photos des truites que l’on peut y faire, prises essentiellement dans la rĂ©gion autour de Nancy, Metz, Épinal, Verdun, et Ă  la mouche (Nymphe Ă  vue, nymphe au fil, pĂȘche au streamer, etc) par des amis et rencontres (notamment grĂące Ă  mon ex blog de pĂȘche). Édouard de Vitry, propriĂ©taire du ChĂąteau de la RiviĂšre, depuis 2009, et de la Pisciculture des Ă©cluses de Boizard depuis 2015, a conviĂ© des Ă©lus, membres de syndicats d'Initiative, amis et participants aux travaux d'amĂ©nagement Ă  une inauguration du bar des pĂȘcheurs jouxtant un magnifique plan d'eau trĂšs poissonneux. L'idĂ©e serait d'en faire un hĂ©bergement hĂŽtelier » Il est fait pour accueillir les pĂȘcheurs et leur famille mais bien, au-delĂ , il vise Ă  proposer un lieu de dĂ©tente familial dans un cadre magnifique entre amis et pour les associations et comitĂ©s d'entreprise », indique le propriĂ©taire. Depuis huit mois, des travaux importants de nettoyage des berges de la presqu'Ăźle ont Ă©tĂ© effectuĂ©s pour l'amĂ©nager en espace dĂ©tente. Nous avons comme projet de crĂ©er un parcours entre le moulin et le chĂąteau pour pĂȘcheurs Ă  la mouche. Un parcours de pĂȘche rapide a Ă©tĂ© remis en fonctionnement aprĂšs des travaux d'Ă©tanchĂ©itĂ© et la pose d'une passerelle qui permet aux enfants, mais aussi Ă  ceux qui sont un peu moins patients, de venir taquiner la truite. Ce n'est pas le travail qui manque pour faire renaĂźtre ce lieu d'exception et une esquisse reprĂ©sentant le moulin restaurĂ©, rĂ©alisĂ©e par l'architecte Chartrain, François SĂ©michon, a fait naĂźtre une espĂ©rance de certains Gonipontins qui ont vu ce bel Ă©difice se transformer en ruine aprĂšs un incendie dans les annĂ©es 1960. L'idĂ©e, Ă  ce jour, serait d'en faire un hĂ©bergement hĂŽtelier Ă  destination des passionnĂ©s de pĂȘche, de nature et aussi des touristes, Ă  la recherche de tranquillitĂ©. Mais nous sommes loin d'une quelconque finalisation du projet qui reste Ă  dĂ©finir », estime Édouard de Vitry, cet incorrigible amoureux des vieilles pierres qui veut redonner un bel Ă©clat d'antan dans ce lieu unique jouxtant un Ă©difice hors normes que sont les Ă©cluses de Boizard, imaginĂ©es par Vauban Ă  la demande de Louis XIV pour alimenter en eau le domaine royal de Versailles. A. T. Chaqueouverture de pĂȘche Ă  la truite nous donnait l’occasion de les voir, eux et leurs canetons, crapahuter sur les bords de l’eau sans la moindre considĂ©ration pour nous. Cliff s’est Ă©veillĂ© comme nous gagnions le Chemin de la Manawane, une route de gravillon secondaire oĂč la nature prenait le pas sur la civilisation. DĂšs lors
Autruy-sur-Juine. La saison de pĂȘche Ă  la truite est amorcĂ©e. Quarante kilos, soit 120 truites, ont Ă©tĂ© lĂąchĂ©s, vendredi soir, dans l'Ă©tang communal d'Autruy-sur-Juine. Un lĂącher qui annonce l'ouverture de la saison de la pĂȘche jusqu'au 30 novembre. Samedi matin, Jean-Paul, Bernard, GĂ©rald et Lionel Ă©taient lĂ  pour ferrer le poisson. La truite est un prĂ©dateur qui se nourrit d'alevins, de tĂȘtards et de petites grenouilles. Dans cet Ă©tang vivent des truites, des gardons et des carpes. La limite de pĂȘche est fixĂ©e Ă  cinq truites par jour. De plus en plus de cormorans Les cormorans sont de plus en plus nombreux sur l'Ă©tang, oĂč ils mangent ou blessent les poissons », rapporte GĂ©rard Pinçon. Ils sont redoutĂ©s par les pĂȘcheurs amateurs qui voient en eux de sĂ©rieux concurrents. C'est pourquoi il est possible de les chasser sous dĂ©rogation. Le prix de la carte de pĂȘche est fixĂ© Ă  40 euros pour les habitants d'Autruy-sur-Juine et majorĂ© pour les autres. La sociĂ©tĂ© de pĂȘche communale d'Autruy-sur-Juine existe depuis plus de vingt ans. En 2020, elle comptait quinze adhĂ©rents, dont une femme. Pour rappel, les enfants de moins de 12 ans doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'un adulte et il est possible qu'un adolescent de 14 ans puisse avoir une carte de pĂȘche.
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