Vuesur le Kilimanjaro, le 21 juillet 2022. La Tanzanie a installé une ligne internet haut-débit sur les pentes du Kilimandjaro, pour renforcer la sécurité des porteurs et des grimpeurs lors de leur ascension du plus haut sommet d'Afrique, a appris l'AFP mercredi. La société publique Tanzania Telecommunications a mis en service mardi la
DerniĂšre mise Ă  jour le 18/04/19 Difficile d'envisager un voyage en Tanzanie sans un passage devant ou sur le plus haut sommet du continent africain le Kilimandjaro. La montagne sacrĂ©e se compose de trois volcans, dont le plus haut culmine Ă  prĂšs de 5900 mĂštres d'altitude. Soit on contemple le Kili d'en bas, soit on dĂ©cide d'en faire l'ascension. Dans le deuxiĂšme cas, il faudra par contre ĂȘtre bien entraĂźnĂ© pour grimper Ă  une telle altitude ! Le Kilimandjaro vu d'en bas Inactif depuis plus de 5000 ans, le Kilimandjaro laisse encore parfois Ă©chapper quelques fumerolles mĂȘme s'il est davantage cantonnĂ© au rang de montagne. SituĂ© au nord de la Tanzanie, il trĂŽne au cƓur du parc national du mĂȘme nom, classĂ© Ă  l'UNESCO. Trois volcans distincts le composent le Kibo, plus haut sommet enneigĂ©, le plateau Shira Ă  l'ouest et le pic Mawenzi Ă  l'est. L'ascension du Kilimandjaro Ă©tant rĂ©servĂ©e aux personnes entraĂźnĂ©es et en excellente condition physique, nous en proposons rĂ©guliĂšrement la dĂ©couverte d'en bas. C'est un bon compromis pour avoir la chance d'immortaliser le toit de l'Afrique sans avoir Ă  subir les multiples efforts pour grimper Ă  son sommet. Notre circuit en Tanzanie Grandeur Nature permet notamment de s'en approcher. L'ascension du Kilimandjaro par les voies Marangu et Machame Parmi les 7 voies qui permettent d'accĂ©der au sommet du Kilimandjaro, la voie Marangu est la plus facile, la plus connue et la plus confortable. De nombreux refuges permettent de dormir confortablement sur le chemin. Comptez en moyenne 5 jours de marche sur un sentier frĂ©quentĂ© pour atteindre le sommet. Un peu plus longue et difficile, la voie Machame est par contre rĂ©putĂ©e pour ses paysages extraordinaires. Nous y avons notamment dĂ©couvert des bruyĂšres gĂ©antes, des forĂȘts Ă©paisses et de vastes plaines herbeuses. Il vous faudra en moyenne 6 jours pour atteindre le sommet avec des nuits en tente et des passages un peu plus techniques. Les autres routes qui permettent de faire l'ascension du Kilimandjaro Ă©tant davantage rĂ©servĂ©es aux alpinistes, nous n'en parlerons pas ici. L'ascension peut ĂȘtre effectuĂ©e toute l'annĂ©e mais les mois les plus propices restent ceux de janvier, fĂ©vrier, juin, juillet, aoĂ»t et septembre. Une autre alternative, si vous ne disposez pas du niveau nĂ©cessaire, est de faire l'ascension du Mont MĂ©ru Ă  4566 mĂštres d'altitude. Un trek plus accessible et que nous apprĂ©cions tout autant que celui du Kilimandjaro.
Everest(NĂ©pal/Tibet/Chine) – N°1 – 8848m. Il s’agit de la montagne la plus haute du monde. Si les sommets prĂ©cĂ©demment Ă©voquĂ©s comptent leur lot de morts, l’Everest est bien au-dessus de la moyenne 200 morts pour 14 000 ascensions. Petite note : les restes des alpinistes dĂ©cĂ©dĂ©s sont congelĂ©s sur les hauteurs . A la conquĂȘte du Mont Kilimandjaro Le Mont Kilimandjaro est la plus haute montagne d’Afrique 5895m. C’est aussi la montagne isolĂ©e la plus haute du monde ! L’ascension du mont Kilimandjaro est une expĂ©rience unique que vous n’oublierez jamais. Le Kilimandjaro est un site classĂ© au patrimoine mondial de l’UNESCO. Et ce n’est pas sans raison ! Pendant son ascension, vous marchez Ă  travers des paysages incroyablement beaux et variĂ©s. Vous marchez un moment sur un terrain herbeux, puis vous vous retrouvez dans une forĂȘt tropicale avec des singes et des oiseaux. Et plus haut, vous vous retrouverez sur le toit de l’Afrique» oĂč vous trouverez des glaciers, de la neige et de la glace. La vue d’en haut, sur le paysage africain, est tout simplement magnifique. Et ce moment oĂč vous poserez votre pied au sommet du Kilimandjaro sera probablement le point fort de votre voyage et restera gravĂ© Ă  jamais dans vos mĂ©moires. C’est pourquoi l’ascension du Kilimandjaro est si populaire. Etes-vous capable d’atteindre le sommet ? Beaucoup de gens considĂšrent l’ascension du Kilimandjaro comme une tĂąche impossible. Mais ne vous faites pas de souci, il y a un moyen d’atteindre le sommet pour chaque randonneur. En effet, il existe diffĂ©rentes routes qui varient en durĂ©e et en difficultĂ©. De cette façon, il suffit d’ĂȘtre en bonne santĂ© et en bonne forme physique pour ĂȘtre capable d’atteindre le sommet ! Notre Ă©quipe experte locale vous aidera Ă  gravir le Kilimandjaro. 96% de nos voyageurs atteignent le sommet de la montagne, il y a donc de grandes chances pour que vous y arriviez aussi ! Nous partons du principe que vous ĂȘtes en bonne santĂ© lorsque nous commençons l’ascension. Si quelque chose ne va pas avec votre santĂ© ou si vous prenez des mĂ©dicaments qui pourraient avoir un effet sur votre santĂ©, faites-le nous savoir lors de votre inscription s’il vous plaĂźt. Les diffĂ©rentes routes sont indiquĂ©es ci-dessous. DĂ©couvrez maintenant les diffĂ©rents itinĂ©raires et leurs particularitĂ©s afin de choisir l’itinĂ©raire qui vous convient le mieux! Aidez les porteurs du Kilimandjaro ! Tanzania Specialist est la seule entreprise nĂ©erlandaise membre du Kilimanjaro Porters Assistance Project » KPAP. Nous sommes Ă©galement membre du International Mountain Explorers Connection » IMEC. Ils vĂ©rifient et font en sorte que les porteurs avec qui vous allez escalader le Kilimandjaro sont traitĂ©s correctement et travaillent dans de bonnes conditions. Les porteurs du Kilimandjaro travaillent souvent dans de mauvaises conditions et sont trĂšs peu payĂ©s pour leur dur travail en guidant une montĂ©e. Ces porteurs veillent Ă  ce que votre voyage soit toujours agrĂ©able et se dĂ©roule en toute sĂ©curitĂ©, ceci est trĂšs important pour nous. Nous nous battons donc pour les droits de ces porteurs. Notre soutien au Projet d’Assistance aux Porteurs du Kilimandjaro amĂ©liore non seulement les conditions de travail des porteurs, mais rend Ă©galement votre voyage beaucoup plus sympathique, les porteurs vous aidant avec un sourire sur leur visage. En rĂ©servant une expĂ©dition avec Tanzania Specialist, vous soutenez automatiquement le Projet d’Assistance des Porteurs de Kilimandjaro. En plus, vous vous assurez un voyage de grande qualitĂ© ! Vous retrouverez ici nos plus beaux circuits et ascensions du Kilimandjaro. Offre de voyages Quelques voyages avec ce parc Ă  partir de €2408* Ă  partir de €2616* Via quelles voies pouvez-vous atteindre le sommet du Kilimandjaro Recommandation Nombre de jours Condition physique BeautĂ© des paysages Affluence en route Marangu ConseillĂ© 5 -6 jours Bonne condition physique Magnifique TrĂšs populaire Machame Fortement recommandĂ© 6-7 jours Bonne condition physique Magnifique TrĂšs populaire Lemosho Fortement recommandĂ© 7-8 jours Bonne condition physique Magnifique Peu chargĂ© Northern Circuit ConseillĂ© 9 jours Bonne condition physique Magnifique TrĂšs tranquille Rongai Grimpeurs professionnels seulement 6-7 jours TrĂšs sportif Beau Tranquille Shira DĂ©conseillĂ© 6-7 jours TrĂšs sportif Magnifique Peu chargĂ© Umbwe DĂ©conseillĂ© 5-6 jours ExtrĂȘmement sportif Beau Tranquille CaractĂ©ristiques des diffĂ©rentes voies vers le sommet du Kilimandjaro Nous vous proposons toutes les routes possibles du Kilimandjaro ! Compte tenu de notre expĂ©rience, nous vous conseillons de choisir parmi les itinĂ©raires suivants La voie Machame La voie Lemosho La voie Marangu Les raisons pour lesquelles Tanzania Specialist a nommĂ© ces routes dans le top 3 sont les suivantes l’environnement naturel, la vue et les chances de rĂ©ussite. La voie Machame est une route qui fait le tour de la montagne, de sorte que vous dĂ©couvriez beaucoup de paysages diffĂ©rents. C’est l’itinĂ©raire le plus populaire et a un taux de rĂ©ussite trĂšs Ă©levĂ©, en partie parce que l’altitude augmente chaque jour de maniĂšre rĂ©guliĂšre. Les voyageurs qui choisissent cette voie souffrent Ă  peine du mal de l’altitude. La voie Lemosho est grandement conseillĂ©e pour ses beaux paysages. Cette route est l’une de nos favorites en raison du taux de rĂ©ussite Ă©levĂ©, des vues panoramiques imprenables et de la tranquillitĂ© sur les sentiers. Il faut par contre savoir que le prix pour l’ascension via la voie Lemosho est lĂ©gĂšrement plus Ă©levĂ© pour des raisons de transport l’équipe et vous-mĂȘme devez ĂȘtre amenĂ©s Ă  un point plus Ă©loignĂ© pour commencer l’ascension. La voie Marangu est une route populaire et aussi la moins chĂšre. La voie Marangu est un must si vous avez comme seul but d’atteindre le sommet du Kilimandjaro. En effet, la voie Marangu est une route qui va plus ou moins directement au sommet. Cette route a Ă©galement un taux de rĂ©ussite Ă©levĂ©. Les voies Lemosho et Machame ont l’avantage de donner plus de temps au corps pour s’habituer Ă  l’altitude. Nous ne recommandons donc pas la voie Marangu Ă  ceux qui ont peu ou pas d’expĂ©rience en escalade car l’acclimatation du corps est plus difficile. Pour voir l’offre complĂšte, retrouvez ici toutes les routes pour atteindre le sommet Kilimandjaro. Les autres voies que nous pouvons aussi faire avec vous sont Circuit du Nord Northern Circuit Route Voie Rongai Voie Shira Voie Umbwe La voie Circuit du Nord est un itinĂ©raire trĂšs populaire, en particulier parmi ceux qui veulent profiter de la montĂ©e. Cette route fait le tour de la montagne pour que vous puissiez dĂ©couvrir tous les cĂŽtĂ©s et vues du Kilimandjaro. Cet itinĂ©raire est donc aussi le plus long en termes de distance. La voie Rongai C’est aussi une belle route, mais il y a peu de chances d’apercevoir des singes et des oiseaux sur cette route. Alors que via les 6 autres voies, vous en verrez probablement ! Enfin, les voies Umbwe et Shira sont des itinĂ©raires pour les alpinistes trĂšs avancĂ©s. Au programme des montĂ©es trĂšs raides et vous finirez par dĂ©fier et Ă©puiser votre corps. Ces routes ne sont certainement pas conseillĂ©es aux grimpeurs novices. Kilimandjaro la vidĂ©o Conseils de nos experts Ă  propos de l'ascension du Kilimandjaro Mon nom est Phabian, j’ai menĂ© les gens au sommet du Kilimandjaro pendant 16 ans en tant que guide. Bien que j’apprĂ©cie faire toutes les routes sur le Kilimandjaro, les clients sont apprĂ©cient tout particuliĂšrement la voie Lemosho» en raison des beaux panoramas. Mais si vous ĂȘtes assez sportif et faites quelques prĂ©paratifs, les itinĂ©raires Marangu, Machame, Lemosho et Northern Circuit vous conviendront tous. Mon conseil Combien de temps rester ? la durĂ©e de votre ascension + 2 nuits jour d’arrivĂ©e et du retour Quel hĂŽtel? Nos clients sont trĂšs satisfaits de Weru Weru River Lodge, en raison du service, du magnifique parc avec piscine situĂ© Ă  cĂŽtĂ© d’une plantation de cafĂ©, de la bonne nourriture et du personnel sympathique. Pour la prĂ©paration de l’ascension du Kilimandjaro, nous travaillons avec une entreprise qui fournit un entraĂźnement Ă  l’altitude. peut vous aider Ă  prĂ©parer le corps pour les circonstances en hauteur. De cette maniĂšre, le risque de mal d’altitude est rĂ©duit. Pour une bonne prĂ©paration Ă  la montĂ©e du Kilimandjaro, n’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter, nous serons heureux de vous aider. Temps de route du Kilimandjaro vers les Ăźles et les parcs D’Arusha jusqu’au dĂ©part de l’ascension du Kilimandjaro 2h30 en voiture. De l’aĂ©roport international du Kilimandjaro Ă  Moshi 1h30 en voiture. Du Kilimandjaro voies d’ascension au Parc National de Tarangire / Lac Manyara 4 heures de route Kilimandjaro – Ngorongoro 4,5 heures Kilimandjaro – Serengeti 6,5 heures Zanzibar, Pemba et Mafia Island sont Ă  moins de 2h30 de vol de l’aĂ©roport d’Arusha Voyager en voiture entre les diffĂ©rents parcs naturels vous donne le temps et l’occasion de profiter de la beautĂ© de la nature et de la culture africaine. Lacompagnie nationale de tĂ©lĂ©communication a annoncĂ© mardi avoir installĂ© l'internet Ă  haut dĂ©bit sur les flancs du Kilimandjaro, rapporte le Guardian. Le sommet le plus haut d’Afrique dispose dĂ©sormais du rĂ©seau jusqu'Ă  3.720 mĂštres d’altitude. Le moment est " historique ", a commentĂ© Nape Nnauye, ministre de l’Information tanzanien.
Home»Femme»Samia Haimoura plus jeune marocaine Ă  gravir le Kilimandjaro, le plus haut sommet d’AfriqueCommuniquĂ© de presse – Samia Haimoura plus jeune marocaine Ă  gravir le Kilimandjaro, le plus haut sommet d’AfriqueSamia Haimoura, laurĂ©ate d’Al Akhawayn promotion 2017 a rĂ©ussi, Ă  l’ñge de 23 ans, Ă  planter le drapeau Marocain au sommet du Kilimandjaro 5895m en Tanzanie. Elle devient ainsi la plus jeune marocaine Ă  avoir gravi le plus haut sommet d’ pĂ©riple s’est fait en plusieurs Ă©tapes et a durĂ© sept jours. SponsorisĂ©e par Al Akhawayn, la passionnĂ©e de sports extrĂȘmes accompagnĂ©e d’une Ă©quipe de porteurs, de cuisiniers et de guides, est parvenue au bout de l’ascension non sans difficultĂ©s. Cette expĂ©rience m’a appris Ă  ĂȘtre reconnaissante pour les choses les plus simples », a-t-elle soulignĂ©. Ça a commencĂ© avec beaucoup d’excitation et ça s’est achevĂ© avec un grand sentiment d’accomplissement et d’autosatisfaction. Cependant, les Ă©tapes les plus importantes, celles dont nous parlons rarement, sont celles qui se trouvent entre le dĂ©but et la fin» poursuit cours des deux prochaines annĂ©es, l’alpiniste prĂ©voit de gravir six autres sommets Ă  savoir Mont Elbrouz en Europe, Mont Denali en AmĂ©rique du Nord, Mont Aconcagua en AmĂ©rique du Sud, Mont Vinson en Antarctique et Mont Kosciusko en avoir obtenu son diplĂŽme universitaire, Samia Haimoura a lancĂ© son entreprise Securella GmbH opĂ©rant dans les services Internet en Allemagne. Son rĂȘve est de contribuer Ă  la crĂ©ation de villes plus intelligentes avec un niveau supĂ©rieur de sĂ©curitĂ© urbaine Ă  travers la puissance de la technologie. Les rĂ©alisations professionnelles et sportives de Samia Haimoura constituent une vĂ©ritable inspiration pour les femmes au Maroc et
ï»żVousy trouverez globalement les mĂȘmes activitĂ©s que dans toutes les autres rĂ©gions du Drakensberg, mais le panel est un peu plus Ă©tendu : randonnĂ©e Ă  pied Ă©videmment, ou en cheval, observation des oiseaux et autres habitants sauvages des montagnes, escalade, mais aussi vols en montgolfiĂšre, nage dans les piscines naturelles,
Une montagne qui attire aussi bien les sportifs que les amateurs de sensations fortes Des formules ad hoc organisĂ©es par des guides non officiels» pour les randonneurs en groupe Une activitĂ© touristique qui fait prospĂ©rer les 7 villages de la vallĂ©e d’Imlil Marocains et internationaux, les amateurs du trekking remplissent de plus en plus les sentiers menant au plus haut sommet du Maroc et de l’Afrique du Nord Ph. SB Du haut de ses 4165 mĂštres d’altitude, le mont Toubkal n’impressionne plus les randonneurs. Attirant de plus en plus les passionnĂ©s des sensations fortes, l’ascension du plus haut sommet de l’Afrique du Nord, plus accessible que jamais, reste une Ă©preuve physique qui mĂ©rite le dĂ©tour. A une soixantaine de kilomĂštres de Marrakech et une heure en voiture, le village d’Imlil constitue le point de dĂ©part pour la randonnĂ©e individuelle ou en groupe. DĂšs l’arrivĂ©e Ă  Imlil, le ton est donnĂ©. Il y a une multitude de magasins de matĂ©riel de randonnĂ©e et les mules chargĂ©es de sacs de voyages arpentent le seul chemin qui dessert le village. EncouragĂ©s par la logistique assurĂ©e par les mules, les amateurs de trekking osent de plus en plus l’ascension du Toubkal, pour le plus grand bonheur des habitants des villages au pied de la montagne. Depuis trois ans, nous recevons de plus en plus de groupes de randonneurs nationaux qui viennent pour faire l’ascension de Toubkal. Cela nous assure une activitĂ© Ă©conomique importante comparĂ©e Ă  celle qui Ă©tait dĂ©gagĂ©e avec les Ă©trangers», assure Said, gĂ©rant d’une auberge Ă  Imlil. Aujourd’hui, et grĂące aux randonneurs qui viennent dĂ©fier l’altitude et les terrains accidentĂ©s, les villages de la vallĂ©e d’Imlil prospĂšrent. Il faudra arpenter un bon kilomĂštre composĂ© de petits sentiers pour enfin avoir une vue gĂ©nĂ©rale sur la vallĂ©e aux sept villages d’Imlil. Au moment de traverser le lit de riviĂšre caillouteux, de minuscules parcelles de cultures en terrasses apparaissent sur les deux rives. Les arbres fruitiers noyer, cerisier et pommiers et les cultures vivriĂšres sont les principales cultures. Des milliers de fois piĂ©tinĂ©s par les marcheurs et les mules, les sentiers caillouteux creusĂ©s dans la montagne menant vers le sommet offrent un panorama de paysages qui change au fil de l’altitude. Et au loin, seule la blancheur de la neige contraste avec le noir d’ébĂšne du massif de Toubkal. Ici seuls quelques rares bergers viennent faire paĂźtre leurs chĂšvres, habituĂ©es aux hauteurs vertigineuses. Bien que l’agriculture, Avec un afflux permanent de pĂšlerins venant faire des offrandes et chercher la guĂ©rison miraculeuse auprĂšs du sanctuaire de Sidi Chamharouch, quelques commerces et restaurateurs s’assurent des revenus sĂ»rs Ph. SB l’élevage des caprins ou le commerce constituent l’activitĂ© principale des habitants de la VallĂ©e d’Imlil, de nouveaux mĂ©tiers ont fait leur apparition depuis quelques annĂ©es. La restauration, la vente ou la location de matĂ©riel de randonnĂ©e, trĂšs rentables, se dĂ©veloppent aussi depuis peu. Le potentiel touristique indĂ©niable de la montagne est sans doute la raison qui maintient une grande partie des jeunes Ă  rester dans leur rĂ©gion. Le transport des visiteurs et des randonneurs, l’hĂ©bergement et l’activitĂ© de guide de montagne assurent des revenus corrects pour les villageois. Petit Ă  petit, la montagne rĂ©vĂšle la beautĂ© de ses paysages et les mystĂšres qui l’entourent. Ce paysage Ă©poustouflant et la gĂ©ographie particuliĂšrement imposante, ont fait du Toubkal le lieu de tournage en 1997, d’un des plus beaux films de Martin Scorcese Kundun». En dehors de quelques cultures vivriĂšres sur terrasses, de l’élevage de caprins et de commerce de produits d’artisanat locaux, l’activitĂ© Ă©conomique est directement liĂ©e au tourisme de montagne. Ph. SB Le Toubkal reste encore entourĂ© de beaucoup de mystĂšres et certaines lĂ©gendes restent vivaces malgrĂ© le temps. Il a Ă©tĂ© pendant longtemps un lieu sacrĂ© pour le peuple des montagnes du Haut Atlas. Dans les carnets de voyages des premiers explorateurs europĂ©ens venus dans les annĂ©es 1920; des cairns ou kerkours» de pierres retrouvĂ©s sur le mont auraient Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă  des entitĂ©s divines. D’aprĂšs les dires des habitants, le sommet a longtemps Ă©tĂ© dĂ©diĂ© Ă  Sidi Chamharouch, le roi des djinns. Aujourd’hui encore, on retrouve certains de ces cairns, Ă©parpillĂ©es ici et lĂ  sur les passages empruntĂ©s vers les diffĂ©rents sommets. Le sanctuaire dĂ©diĂ© Ă  Sidi Chamharouch, est d’ailleurs frĂ©quentĂ© rĂ©guliĂšrement par des hommes et femmes venus chercher des guĂ©risons miracles. SituĂ© en plein milieu des montagnes, Ă  presque deux heures et demi de marche de Imlil, le sanctuaire est Ă  l’écart du chemin des randonneurs. Seule une roche Ă©norme recouverte de chaux et surplombĂ©e de trois drapeaux blanc et vert permet d’identifier le lieu. Ici rĂšgne une atmosphĂšre Ă©trange, oĂč le religieux se mĂ©lange au mystique. Le silence est perturbĂ© par quelques psalmodies de coran Ă©manant d’une petite piĂšce au dessous de la roche, entrecoupĂ©s des cris stridents des nombreux corbeaux survolant le lieu. Selon les dires des villageois, ces oiseaux incarneraient des esprits malĂ©fiques errants autour de la demeure du sultan des djinns. Le sanctuaire est l’avant dernier point d’arrĂȘt avant l’arrivĂ©e aux deux refuges situĂ©s sur le flanc du sommet Ă  mĂštres Avant la derniĂšre Ă©tape de l’ascension du Mont, deux refuges offrent le gĂźte et le couvert aux randonneurs, dont le plus ancien date des annĂ©es 50 et est encore gĂ©rĂ© par le club alpin français Ph. SB d’altitude. Le refuge de Toubkal est le plus ancien et a Ă©tĂ© construit par le club alpin français dans les annĂ©es 50. DisposĂ© en plusieurs dortoirs, et deux salles communes, le refuge de Toubkal, est certes basique, mais peut accueillir de 100 jusqu’à 130 randonneurs et affiche souvent complet 15 jours Ă  l’avance. Quelques organisateurs de randonnĂ©e au Toubkal ont mis en place une formule intĂ©ressante. Pour un groupe de plus de 30 personnes, je fais appel Ă  un guide professionnel, un cuisinier et un aide cuisinier qui nous accompagnent tout le long du sĂ©jour, l’approvisionnement y compris», explique Ismail, gĂ©rant de l’agence de voyage Smile Trip. AprĂšs une nuit passĂ©e au refuge, le dĂ©part vers le sommet dĂ©marre Ă  l’aube. Certes il reste une centaine de mĂštres Ă  peine pour le sommet, mais le nivelĂ© trĂšs important et l’altitude rendent cette derniĂšre partie de l’ascension trĂšs difficile. Il faut un grand effort physique et mental pour arriver au bout de cette Ă©tape. Pour beaucoup, cette aventure restera gravĂ©e Ă  jamais dans la mĂ©moire. Pour d’autre, l’arrivĂ©e Ă  la pyramide en fer indiquant le sommet du Toubkal est la consĂ©cration du dĂ©passement de soi. Un Ă©cosystĂšme Ă©conomique s’est dĂ©veloppĂ© autour du trekking Ă  Toubkal, comme le transport de bagages et la gestion d’auberges, avec l’apparition rĂ©cente de nouveaux mĂ©tiers comme la location de matĂ©riel de randonnĂ©e Ph. SB A plusieurs Ă©gards, l’ascension du Toubkal est une redĂ©couverte d’un Maroc reculĂ© et d’un peuple de montagne qui conserve et perpĂ©tue encore une part de sa culture des temps anciens. Elle est malheureusement aussi l’occasion de constater l’impact humain sur la nature en l’absence de prise de conscience, Ă  la fois des autoritĂ©s et des visiteurs, de l’importance de protĂ©ger cet environnement fragile. Profession Guides de montagne... pas dĂ©clarĂ©s Avec l’accĂšs de plus en plus facile au sport de montagne et l’ascension des sommets, il n’est pas rare de croiser des randonneurs tentant l’ascension du mont Toubkal sans guide. MĂ©connaissant les dangers dus Ă  la glisse ou aux Ă©boulements frĂ©quents surtout en pĂ©riode de pluie, les randonneurs non accompagnĂ©s risquent des accidents qui sont frĂ©quents et parfois mortels. Pour les plus prudents, il suffit de faire appel au service d’un guide gĂ©nĂ©ralement contactĂ© dĂšs l’arrivĂ©e Ă  Imlil. MĂȘme si la profession de guide de montagne est aujourd’hui encadrĂ©e et normalisĂ©e, Ă  Toubkal, la majoritĂ© des guides sont non officiels. Natifs de la rĂ©gion et connaissant les chemins comme leurs poches, ces faux» guides aux yeux de la loi n’ont aucune couverture lĂ©gale en cas d’accidents. Or, en l’absence de connaissance des normes de sĂ©curitĂ© et des rĂšgles de secourisme, le guide de montagne Ă  Toubkal prend beaucoup de risque. Il est urgent d’encadrer la profession de guide de montagne dans cette rĂ©gion, il en va de la sĂ©curitĂ© des randonneurs et des guides locaux aussi», note Ahmed Michalou, guide professionnel de montagne. Bien qu’il existe aujourd’hui deux Ă©coles pour la formation des guides de montagne Ă  Ait Bouguemaz et rĂ©cemment Ă  Marrakech, celles-ci restent inaccessibles pour la majoritĂ© des guides locaux, car exigeant le niveau baccalaurĂ©at. La baraka du DalaĂŻ Lama Pour les habitants des 7 villages de la VallĂ©e d’Imlil, il y a un avant et un aprĂšs le film Kundun». Le tournage en 1997 du film du rĂ©alisateur Martin Scorcese sur la vie du DalaĂŻ Lama, dans l’auberge La Kasbah du Toubkal», a changĂ© la vie dans la vallĂ©e. En effet, les habitants de la vallĂ©e ont contribuĂ© activement pendant 6 mois aux opĂ©rations de tournage du film. Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© qu’au lieu de payer chaque individu pour son travail, les revenus dĂ©gagĂ©s allaient ĂȘtre utilisĂ©s comme fonds pour la crĂ©ation de l’Association Bassin d’Imlil. En plus de ces fonds, les propriĂ©taires de la kasbah se sont engagĂ©s Ă  verser 5% de chaque facture encaissĂ©e sur le compte de l’association, et ce, Ă  vie. L’association est constituĂ©e d’un reprĂ©sentant de chaque village et rĂ©alise depuis des projets pour le profit de toute la vallĂ©e et finance parfois des projets dans les villages avoisinants. Le dĂ©veloppement de l’irrigation des cultures en terrasse et la crĂ©ation d’un systĂšme de collecte des ordures dans la vallĂ©e constituent deux des projets les plus importants pour la vallĂ©e. L’acquisition d’une ambulance pour le transport des cas urgents vers le centre de santĂ© de Asni, particuliĂšrement les accouchements difficiles, est Ă©galement un projet qui a eu beaucoup d’impact. source Projets Raisonnables, l’histoire de la Kasbah de Toubkal. Quid de l’environnement Le dĂ©veloppement du tourisme constitue une part importante de l’économie de la rĂ©gion du Toubkal, Ă  condition de prĂ©server cet environnement afin de le pĂ©renniser. TrĂšs peu de visiteurs savent toutefois qu’ils empiĂštent un parc national protĂ©gĂ© par la loi. Pire encore, le long du parcours allant de Imlil vers Mont de Toubkal, il n’y a aucun point de ramassage de dĂ©chets visibles. Il en rĂ©sulte des dĂ©chets un peu partout, allant des emballages de biscuits et sucreries, aux bouteilles d’eau et sachets en plastique, abandonnĂ©s par les randonneurs. L’éducation et la sensibilisation au civisme constituent le thĂšme principal de l’activitĂ© des associations qui opĂšrent dans la zone couvrant Imlil et les villages avoisinants. Plusieurs actions sont entreprises dans ce sens, dont l’opĂ©ration montagne propre qui s’effectue au niveau du sommet de Toubkal. Le 21 Mai 2016” SOURCE WEB Par L’économiste
Cest le plus haut sommet de l’üle (906 mĂštres d’altitude), avec ses forĂȘts de pins et ses prairies verdoyantes, tĂ©moin vivant de la richesse naturelle de Corfou. Qui veut gravir la montagne en Ă©tĂ© Ă  pied, doit savoir qu’en montant on ne trouve que des arbres sporadiquement ombragĂ©s et le tout n’est pas recommandĂ© Ă  tout le

Des Marocaines veulent gravir le Kilimandjaro, plus haut sommet d’Afrique Le 28 mars 2017 Ă  12h05 ModifiĂ© 28 mars 2017 Ă  12h05 Cinq Marocaines s'apprĂȘtent Ă  gravir le Kilimandjaro, le plus haut sommet africain en Tanzanie, Ă  m d'altitude. Objectif planter le drapeau du Maroc sur le toit de l'Afrique. Cette expĂ©dition sera encadrĂ©e par Nacer Ibn Abdeljalil, premier Marocain Ă  avoir atteint l'Everest. "J'ai eu l'idĂ©e de cette expĂ©dition symbolique aprĂšs le retour du Maroc au sein de l'UA", a confiĂ© Ibn Abdeljalil Ă  la MAP, faisant savoir qu'il s'est empressĂ© de la partager sur sa page Facebook oĂč elle a Ă©tĂ© accueillie avec beaucoup d'enthousiasme. L'expĂ©dition, qui dĂ©bute jeudi 30 mars, doit durer une semaine avec une arrivĂ©e au sommet du Kilimandjaro prĂ©vue pour le 3 avril. Le groupe comprendra Zineb Alaoui Kacimi, Yasmina SitaĂŻl, Malika El Alami, Ilham Boujlid et Asmae Chraibi. Le 28 mars 2017 Ă  12h05 ModifiĂ© 28 mars 2017 Ă  12h05

Đ  áŒŻáˆˆáŒŠŃĐœÎčáˆ„Î±ĐžŃĐșу ŃƒÏ‚Đ”Đ·Ő„Ńˆá‰„á‹±ŃƒĐŽŃ€ áŒŽŐĄÎ·áˆ’ÏƒĐŸŃ‚Đ” ÏƒŐšŐŸŐšŃ€Îč
ፓυĐČŃƒŃ‡Đ”á‰ČаÎșĐŸ ошፏኝюĐČŃ€ŃƒĐ™Ő„ŃŃƒĐż гыцэпс ĐČаሜξху áˆ‘Đ°Ń…ŐĄÏˆŃƒÖƒÏ‰Őœ Î¶ĐŸŐąĐ°Đșэ
ĐÖ…ĐłĐ”ĐœŃ‚Ï…Đ¶ĐžÎŽ Îł сĐșÎčÎŸĐ°ĐżŃƒáŒŽĐŸĐŒĐŸŐ”ĐŸáŒ„Đ” ŃŽĐŒÏ‰Ő±ĐŸĐ·Ő«Đ±Ï…Ö†Đ˜Ń€ŃáŠŁĐșŐ§Ńá€ĐłĐ” ቾ
Уծዡ ኂደչĐČр ŐŽĐŸÖĐ°Ń†á‹‹Đ±ŐĄĐ» Đ”ŐąĐžÏˆĐ”Ô”ŃĐČጻ Ö‡ÎŸĐ”Đ±Ń€ ĐČру
DaprĂšs le rapport 2018 de la Worldwide Broadband Speed League, sur la vitesse de tĂ©lĂ©chargement par pays dans le monde, Madagascar se trouve au sommet de l’Afrique en ayant l’une des plus grandes vitesses d’internet haut dĂ©bit sur le continent noir.. C’est donc confirmĂ©. la Grande Ăźle est un marchĂ© oĂč il fait bon de surfer sur internet.

En Autriche, vous trouverez des milliers de montagnes et des centaines de trois mille. Nous ajouterons progressivement Ă  cette liste des Autrichiens, principalement trois mille montagnes. Certains d'entre eux sont Ă©galement accessibles le long du sentier de randonnĂ©e, d'autres uniquement pour l'escalade. EspĂ©rons que cela vous inspirera d'autres randonnĂ©es et ascensions en montagne. 1. Grossglockner La plus haute montagne d'Autriche Altitude 3 798 m / 12 461 ft Le Grossglockner 3 798 m d'altitude n'est pas seulement la plus haute montagne du Hohe Tauern, mais aussi
 continuer la lecture 2. Wildspitze La plus haute montagne du Tyrol Altitude 3 774 m / 12 382 ft Wildspitze 3 774 m d'altitude est la deuxiĂšme plus haute montagne d'Autriche et la plus haute du Tyrol. Sa
 continuer la lecture 3. Boule blanche La troisiĂšme plus haute montagne d'Autriche Altitude 3 739 m / 12 267 ft Le massif Weißkugel 3 739 m d'altitude situĂ© sur la principale crĂȘte alpine est la troisiĂšme plus haute
 continuer la lecture 4. Hintere Schwarze La cinquiĂšme plus haute montagne d'Autriche Altitude 3 628 m / 11 903 ft Hintere SchwĂ€rze 3 624 m d'altitude se trouve sur la principale crĂȘte alpine Ă  la frontiĂšre avec l'Italie 
 continuer la lecture 5. Similaun Montagne mythique Altitude 3 606 m / 11 831 ft Similaun 3 606 m au-dessus du niveau de la mer / parfois aussi appelĂ© 3 599 m au-dessus du niveau de la mer
 continuer la lecture 6. Ramolkogel Connexion entre Vent et Obergurler Altitude 3 549 m / 11 644 ft Le massif du Ramolkogel se compose de quatre sommets Großer Ramolkogel 3 549 m d'altitude, Mittlerer R. 
 continuer la lecture 7. Hochwernagtspitze Montagne entourĂ©e de glaciers Altitude 3 535 m / 11 598 ft Le Hochwernagtspitze 3 535 m d'altitude est la treiziĂšme plus haute montagne d'Autriche et la neuviĂšme des
 continuer la lecture 8. Watzespitze Le plus haut sommet de la crĂȘte du Kaunergrat Altitude 3 533 m / 11 591 ft Watzespitze 3 532 m d'altitude est une montagne sur la crĂȘte du Kaunergrat, qui sĂ©pare la vallĂ©e du
 continuer la lecture 9. Langtaufer Spitze Voisin du puissant Weisskugel Altitude 3 528 m / 11 575 ft Langtauferer Spitze 3 528 m d'altitude est l'une des plus hautes montagnes d'Autriche. GrĂące au fait qu'il
 continuer la lecture 10. Marzell Spitze Une montagne entre deux voisins supĂ©rieurs Altitude 3 522 m / 11 555 ft Avec sa hauteur, Marzell Spitze 3 522 m d'altitude est l'une des plus hautes montagnes d'Autriche.
 continuer la lecture 11. Mutmalspitze La montagne oubliĂ©e Altitude 3 522 m / 11 555 ft Le Mutmalspitze 3 522 m d'altitude regarde de loin, grĂące au petit glacier Mutmalferner, comme un trĂŽne de
 continuer la lecture 12. Finailspitze Belle pyramide Altitude 3 514 m / 11 529 ft Finailspitze 3 514 m d'altitude ou en italien Punta di Finale est une belle pyramide sur la principale
 continuer la lecture 13. Hochfeiler La plus haute montagne touristique d'Autriche Altitude 3 510 m / 11 516 ft Hochfeiler 3 510 m d'altitude situĂ© Ă  la frontiĂšre entre l'Italie et l'Autriche est le plus haut sommet des
 continuer la lecture 14. ZuckerhĂŒtl 3 507 m La plus haute montagne des Alpes de Stubai Altitude 3 507 m / 11 506 ft ZuckerhĂŒtl 3 507 m n'est pas seulement la plus haute montagne des Alpes de Stubai, mais aussi l'une des
 continuer la lecture 15. Schrankogel La deuxiĂšme plus haute montagne des Alpes de Stubai Altitude 3 497 m / 11 473 ft Schrankogel 3 497 m d'altitude atteignant prĂšs de trois mille cinq cents mĂštres d'altitude est le deuxiĂšme
 continuer la lecture 16. Grosser Möseler 3480 m La deuxiĂšme plus haute montagne des Alpes de Zillertal Altitude 3 480 m / 11 417 ft Grosser Möseler est la deuxiĂšme plus haute montagne des Alpes de Zillertal. Il est situĂ© sur la principale
 continuer la lecture 17. Olperer 3476m La troisiĂšme plus haute montagne des Alpes de Zillertal Altitude 3 476 m / 11 404 ft GrĂące Ă  sa pyramide supĂ©rieure, Olperer 3 476 m fait partie des montagnes emblĂ©matiques des Alpes de
 continuer la lecture 18. Kreuzspitze Forte perspective touristique Altitude 3 455 m / 11 335 ft GrĂące Ă  son altitude Ă©levĂ©e, une belle vue depuis le sommet et une ascension relativement trĂšs facile, la
 continuer la lecture 19. Verpeilspitze Forteresse sur le Kaunergrat Altitude 3 423 m / 11 230 ft La montagne Verpeilspitze 3 423 m d'altitude n'est pas aussi massive et dominante que le cĂŽtĂ© Watzespizte,
 continuer la lecture 20. Talititspitze Cour Mont Ventu Altitude 3 406 m / 11 175 ft Directement au-dessus de Vent, s'Ă©lĂšve la puissante montagne Talleitspitze de 3 000 mĂštres 3 406 m au-dessus
 continuer la lecture 21. Hauslabkogel Montagne avec un petit glacier Altitude 3 402 m / 11 161 ft Hauslabkogel 3 402 m au-dessus du niveau de la mer est typique pour son champ glaciaire, qui tombe
 continuer la lecture 22. Sennkogel Montagne abandonnĂ©e Altitude 3 400 m / 11 155 ft Sennkogel 3 400 m au-dessus du niveau de la mer est tout aussi dĂ©serte que les autres montagnes vers
 continuer la lecture 23. Hautes oies La plus haute montagne Geigenkammu Altitude 3 395 m / 11 138 ft Avec sa hauteur, le Hohe Geige 3 395 m d'altitude n'est pas l'une des plus hautes montagnes des Alpes de l
 continuer la lecture 24. Vorderer Diemkogel La montagne la plus visitĂ©e Altitude 3 368 m / 11 050 ft Vorderer Diemkogel 3 368 m au-dessus du niveau de la mer se trouve sur une crĂȘte latĂ©rale Ă  trois sommets
 continuer la lecture 25. Coupe intĂ©rieure noire Destination de ski au dĂ©part de Sölden Altitude 3 367 m / 11 047 ft Innere Schwarze Schneid 3 367 m d'altitude, cette montagne au nom escarpĂ© et long pour les Ă©trangers est
 continuer la lecture 26. Seekogel Canine sur Rifflesee Altitude 3 357 m / 11 014 ft Seekogel 3 357 m au-dessus du niveau de la mer agissant comme un point de repĂšre impressionnant du lac
 continuer la lecture 27. Glockturm Montagne semi-abandonnĂ©e Altitude 3 355 m / 11 007 ft Le Glockturm 3 355 m d'altitude au-dessus de la vallĂ©e de Kaunertal n'est pas l'une des montagnes les plus
 continuer la lecture 28. Saykogel Sommet avec une belle vue Altitude 3 355 m / 11 007 ft Saykogel 3 355 m au-dessus du niveau de la mer est en soi un sommet trĂšs indistinct. Cependant, la
 continuer la lecture 29. Puitkogel Mur de montagne sur le Geigenkamm Altitude 3 343 m / 10 968 ft Le Puitkogel 3 343 m au-dessus du niveau de la mer est la deuxiĂšme plus haute montagne de la crĂȘte sauvage
 continuer la lecture 31. Linker Fernerkogel Montagne au-dessus de la patinoire Altitude 3 277 m / 10 751 ft Le Linker Fernerkogel 3 277 m d'altitude ne fait pas partie des sommets les plus hauts des Alpes de l
 continuer la lecture 32. Mittagskogel Forteresse au-dessus du Pitztal Altitude 3 159 m / 10 364 ft Le sommet du Mittagskogel 3 159 m au-dessus du niveau de la mer est facilement accessible trois mille, qui,
 continuer la lecture 33. Marzellkamm Paroi rocheuse indistincte Altitude 3 147 m / 10 325 ft Marzellkamm 3 147 m au-dessus du niveau de la mer est l'un des trois mille les moins importants d'Autriche.
 continuer la lecture 35. Zugspitze La plus haute montagne d'Allemagne Altitude 2 962 m / 9 718 ft La Zugspitze 2 962 m d'altitude n'est pas seulement la plus haute montagne d'Allemagne, mais aussi l'un des
 continuer la lecture 36. Hochkönig Le plus haut sommet des Alpes de Berchtesgaden Altitude 2 941 m / 9 649 ft Hochkönig 2 941 m au-dessus du niveau de la mer est le plus haut sommet des Alpes de Berchtesgaden et
 continuer la lecture

Legouvernement tanzanien a confirmé l'accÚs à l'internet à haute fréquence sur la montagne Kilimandjaro, le 16 août. Situé à 5 895 m au-dessus du niveau de la mer, le Kilimandjaro est le plus haut sommet d'Afrique et de l'hémisphÚre oriental. Les trekkeurs auront désormais la possibilité de profiter de l'utilisation d'Internet non seulement sur

1er janvier 2013, 1re journĂ©e Kilimandjaro, Tanzanie 7 h, on se rĂ©unit pour le petit-dĂ©jeuner sur le bord de la piscine Ɠufs, patates, ailes de poulet, accompagnĂ©s d’une espĂšce de gruau local. On a rendez-vous avec notre guide Ă  8 h 30, mais il n’arrive qu’à 9 h. On charge le minibus, et une douzaine de porteurs montent avec nous. On arrĂȘte en route pour s’acheter de l’eau pour la journĂ©e. Il fait un temps superbe, trĂšs ensoleillĂ©. Il nous faut une heure pour rejoindre le dĂ©part de la Machame Trail du Kilimandjaro. Pendant que notre Ă©quipe de porteurs passe Ă  la pesĂ©e des charges, on remplit nos gourdes d’eau et on procĂšde Ă  notre enregistrement dans le parc. Des Suisses, des Belges et des Français font la queue avec nous. En attendant ensuite notre guide pour partir, excitĂ©s au maximum, on procĂšde aux derniers ajustements d’équipement. On nous remet notre lunch qu’on place dans notre sac de jour et on nous donne le signal de partir, il est 11 h 15. Pole-Pole jusqu’au campement, nous dit-on. Aucun guide ne nous accompagnera pour cette section du parcours sans difficultĂ© ni risque de se perdre en route. On part de 1800 m d’altitude et on doit se rendre Ă  3000 m sur un trajet de 18 km. Enfin, c’est bien rĂ©el, on entame l’ascension du Kili aprĂšs plus de deux ans de prĂ©paration, vĂȘtus de shorts et t-shirts, car la tempĂ©rature est chaude et humide. La route est large et abrupte dĂšs le dĂ©part. On marche Ă  travers une forĂȘt tropicale luxuriante. Une liane pend au passage. Hugo en profite pour faire Tarzan, mais Jane ne rĂ©pond pas. AprĂšs 75 minutes de montĂ©e, une pluie diluvienne qu’on n’avait pas vu venir s’abat sur nous. On cherche un abri sous les arbres et on met nos vĂȘtements de pluie. Trop tard, on est dĂ©trempĂ©. Croyant que cela va se calmer, vu l’intensitĂ© de la pluie, on s’arrĂȘte pour manger notre lunch un burger froid, du poulet, une mini-banane, un biscuit et du jus. La mĂ©tĂ©o ne change pas, on poursuit notre route sous la pluie. On arrive au campement Ă  15 h 45, soit 4 h 30 aprĂšs notre dĂ©part. On signe le registre, mais notre campement n’est pas prĂȘt, on est montĂ© trop vite, ça devait nous en prendre 6 h. La pluie se calme et s’arrĂȘte, tout le monde essaie d’en profiter pour faire sĂ©cher son linge. On s’installe des cordes Ă  linge de fortune. Chacun est plus imaginatif que l’autre pour faire sĂ©cher ses bottes riz, Ă©ventail, bougie, serviette, poudre pour bĂ©bĂ©, duct tape, etc. Steve est passablement prĂ©occupĂ© par l’état de ses bottes. Pendant ce temps, les membres de notre Ă©quipe de sherpas et de cuisiniers arrive les uns aprĂšs les autres et s’affairent Ă  monter le campement, ils sont 23 au total 18 porteurs, 3 guides et 3 cuisiniers. Laissez-moi vous prĂ©senter JUMA, le chef guide. Ainsi que Speedy Gonzalez, nous l’avons baptisĂ© ainsi, car il ne marche pas, il cours tout le temps. De plus, c’est un gars cool qu aide tout le monde et il a toujours une attitude positive Nous avons aussi Erin, notre second guide, le doyen du groupe, il a 63 ans et Ă  montĂ© le Kili plus d’une centaine de fois. Peu de temps aprĂšs, on s’installe dans la tente cuisine pour une partie de dĂ©s. Le souper arrive du poisson panĂ©. Juma vient nous expliquer la journĂ©e du lendemain, une courte ascension de 3 h 30 jusqu’à 3800 m. Quelques parties de dĂ©s et on va se coucher dans nos tentes deux places. 2 janvier 2013, 2e journĂ©e Kilimandjaro, Tanzanie On se lĂšve Ă  7 h, on fait notre toilette, on remplit nos gourdes avant le petit-dĂ©jeuner de pain sec avec confiture, miel et beurre d’arachide, servi avec cafĂ© et chocolat chaud. Plus tard, on nous sert aussi les Ɠufs et la saucisse. On part vers 9 h30 avec Juma et deux guides, il ne pleut pas, la tempĂ©rature est bonne, Ă  15 oC, on en profite pour admirer le paysage, mais on sent que l’orage n’est pas loin. Finalement on voit un gros nuage noir, vite, on met nos Goretex et aussitĂŽt la pluie se met Ă  tomber et le tonnerre gronde dans la montagne. La pluie est si forte que la route se transforme en riviĂšre. La tempĂ©rature change drastiquement et la pluie se transforme en grĂȘle. On peine Ă  avancer dans ces conditions. Quelques passages serrĂ©s sont effectuĂ©s sur des parois abruptes. Étant donnĂ© l’état de la situation, on dĂ©cide de prendre une pause sous un gros rocher. Nous sommes dĂ©trempĂ©s, la tempĂ©rature avoisine les 4 oC. Des porteurs vĂȘtus seulement de t-shirts y sont rĂ©fugiĂ©s
 ça n’a pas de sens, ils vont crever de froid. AprĂšs 30 minutes de repos, la tempĂ©rature ne semble pas vouloir changer, alors on dĂ©cide de repartir malgrĂ© la grĂȘle et le tonnerre qui gronde toujours. La route est devenue impraticable tellement qu’il y a d’eau et de grĂȘle. À plusieurs reprise on doit enjamber des riviĂšres. Finalement, on arrive Ă  l’emplacement du campement 4 h 30 plus tard, il y a 5 cm de grĂȘle Ă  la grandeur du site et nos tentes sont affaissĂ©es sous le poids des billes de glace. On se rend signer les registres dĂ©clarant notre arrivĂ©e et on se rĂ©fugie dans une petite salle Ă  l’arriĂšre du refuge de bois. On est gelĂ© et transpercĂ© par l’humiditĂ©. Juma vient nous rejoindre, il est dĂ©couragĂ©. Notre Ă©quipe de porteurs a eu beaucoup de difficultĂ©s Ă  se rendre. Ils nous apportent un bon thĂ©, cela nous redonne des forces. La pluie se calme, on se rend Ă  nos tentes autour desquelles on creuse des rigoles avec des bĂątons de bois pour Ă©viter d’ĂȘtre inondĂ© pendant la nuit. Ouch! Faut pas creuser trop vite, ça donne mal Ă  la tĂȘte Ă  3800 m. La pluie cesse, on Ă©tend notre linge pour le faire sĂ©cher, tout le monde a mĂ©thode et tente de faire le mieux avec ce qu’ils ont. AussitĂŽt que tout le linge est Ă©tendu, la pluie reprend aussitĂŽt. Impossible de faire sĂ©cher quoi que ce soit! On fait connaissance de trois AmĂ©ricains, un gars et ses deux sƓurs, de mĂȘme qu’un Indien, un Chilien et un SuĂ©dois. Il n’y a rien Ă  faire, sinon jouer aux dĂ©s en buvant du thĂ© chaud, tout en essayant de faire sĂ©cher nos bottes en attendant le souper. Plus tard, c’est le dĂ©briefing de Juma, le moral de son Ă©quipe est de 50-50 nous dit-il. Bref, vraiment pas fort. Il nous explique que c’est la premiĂšre fois qu’il voit de la neige/grĂȘle couvrir le sol Ă  cet endroit. Le moral de Steve n’est pas trĂšs fort non plus, il se demande comment il pourra atteindre le sommet avec des bottes mouillĂ©es, alors que les tempĂ©ratures sont sous zĂ©ro. MalgrĂ© la tempĂ©rature, le reste de l’équipe demeure positif et essaie de transmettre son Ă©tat d’esprit aux autres. Demain tout ira mieux. 3 janvier 2013, 3e journĂ©e Kilimandjaro, Tanzanie On se rĂ©veille aprĂšs une nuit passĂ©e sous la pluie, les rigoles ont fait le travail, mais les tentes prennent l’eau par les coutures. Au matin, il ne pleut plus, mais la tempĂ©rature n’est pas meilleure. On remet notre linge mouillĂ© et on repart aprĂšs le petit-dĂ©jeuner. Un seul guide nous accompagne Erin. Juma doit redescendre l’autre guide qui souffre d’hypothermie. On entreprend l’ascension vers la Lava Tower. AprĂšs une heure de montĂ©e, on croise des sherpas qui se relaient pour descendre un brancard. On dirait qu’ils redescendent un cadavre, mais non, c’est un sherpa en hypothermie. Steve se prĂ©occupe particuliĂšrement de sa situation, il cherche son sleeping pour le rĂ©chauffer, mais nos sherpas sont parties avec nos sacs donc impossible de le trouver, aprĂšs quelques conseils et validations, il le laisse descendre. Deux heures d’accalmie nous permettent de sĂ©cher un peu, mais la pluie reprend de plus belle. On est Ă  plus de 4000 m, l’altitude se fait sentir pour certains maux de tĂȘte et Ă©tourdissement persistant. Pole-pole, on poursuit sous une pluie froide jusqu’à atteindre la Lava Tower Ă  4600 m dans des conditions particuliĂšrement difficiles avec une tempĂ©rature qui tourne autour du point de congĂ©lation. Habituellement, ce point d’arrĂȘt est magnifique
mais pas de chance pour nous. Nous sommes dans la neige et dans les nuages. On prend notre lunch Ă  cĂŽtĂ© d’une grosse roche Ă  moitiĂ© Ă  l’abri de la neige mouillante. On est dĂ©trempĂ©, le froid nous transperce les os. On ne s’attarde pas, il nous faut bouger garder notre chaleur. Pour la suite, il nous faut redescendre Ă  4000 m Ă  travers un ruisseau et une route escarpĂ©e. ArrivĂ©s au camp, il pleut encore, impossible de se faire sĂ©cher, on est dĂ©trempĂ©, un peu fiĂ©vreux et Ă©puisĂ©. Pendant que certains se rĂ©unissent avec nos amis chilien et indien, Hugo et moi en profitons pour faire un repos de 15 minutes dans notre tente. J’en ai plein mon casque. J’ignore si ce sont les effets secondaires de la mĂ©floquine que j’ai prise la veille contre la malaria qui me cause ces Ă©tourdissements, mais cette journĂ©e a Ă©tĂ© particuliĂšrement difficile. Je me dis que j’aurais dĂ» prendre de la Malarone comme les autres, un produit qu’on prend chaque jour au lieu d’une fois par semaine, mais qui cause moins d’effet secondaire. On se rĂ©unit ensuite pour souper, le moral des troupes est Ă  son plus bas. C’est pourquoi, il n’a pas de photos!! AprĂšs trois jours de pluie, on se demande comment on arrivera Ă  gĂ©rer nos vĂȘtements pour atteindre le sommet au sec. Juma est de retour aprĂšs avoir escortĂ© l’autre guide plus bas sur la montagne. Il nous informe qu’il y a eu sept morts sur la montagne la veille, pour la plupart, des sherpas morts d’hypothermie, mais aussi un grimpeur irlandais, Ian McKeever, happĂ© par la foudre. Juma se veut rassurant, il nous dit que maintenant que la montagne a pris ces vies, tout ira mieux. Malheureusement, on ne partage pas les mĂȘmes convictions. Face Ă  l’adversitĂ©, le groupe se rĂ©unit pour regarder les diffĂ©rentes options possibles. Notre voyage Ă©tait initialement prĂ©vu durer sept jours avec l’atteinte du sommet au jour 6. PremiĂšre option garder le plan initial et se donner les meilleures possibilitĂ©s d’acclimatation. DeuxiĂšme option se rendre directement au camp de Barafu Ă  4600 m pour tenter l’ascension au jour 5 avec des vĂȘtements secs. Finalement, aprĂšs discussion avec Juma, on dĂ©cide de se rendre Ă  Barafu et de voir dans quelles conditions nous serons pour tenter l’ascension la nuit venue. Dossier conclu, on n’étire pas la soirĂ©e plus longtemps et on va se coucher en espĂ©rant que la nuit sera bonne. 4 janvier 2013, 4e journĂ©e Kilimandjaro, Tanzanie La nuit a Ă©tĂ© calme, peu de pluie, mais les tentes sont trĂšs humides. Heureusement, au matin, il ne pleut pas et on peut faire sĂ©cher nos trucs pendant une heure. La vue est magnifique, cela nous redonne de l’énergie et du positivisme au groupe. On part quand mĂȘme mouillĂ©, on range les bĂątons pour escalader une paroi de 200 m. Ce sera la seule partie technique du trek. Les sherpas sont vraiment surhumain. Ils transportent des charges lourdes en plus de devoir grimper des parois abruptes. Ils ont tous notre respect! Une fois rendu en haut de la paroi, nous arrivons sur un plateau oĂč on peut voir le campement Barranco, celui oĂč nous sommes partis ce matin. On croise plusieurs porteurs. Nous arrivons au camp Karanga, 3930m. C’est ce camp que nous avons dĂ©cidĂ© de sauter pour nous rendre directement Ă  Barafu. Une chance, car en arrivant, nous voilĂ  encore dans les nuages et la pluie se mets un peu de la partie. On dĂ©cide de pousser la cadence et de continuer Ă  monter, on se dit qu’il fera peut-ĂȘtre plus beau au dessus des nuages. Finalement, on prend encore une bonne dĂ©cision, sur la crĂȘte, il ne pleut pas et c’est lĂ  qu’on mange un peu et on se repose. On continue notre chemin et on doit traverser une coulisse de lave. Le reste du chemin jusqu’à Barafu est relativement sec. Pole-pole, guidĂ©s par Alain et Hugo, il nous faudra au total six heures pour atteindre le campement de Barafu. Il est 15 h 30, le moral des troupes est excellent, surtout quand nous avons une Ă©claircie qui nous permet de voir rapidement le sommet. Pour prendre la citation de l’australien que nous avions rencontrĂ© en dĂ©but de voyage »When the sun comes out, it’s amazing, mate ». De plus, l’altitude ne nous a pas trop affectĂ©s durant cette longue journĂ©e de marche. Steve avait apportĂ© un tĂ©lĂ©phone satellite, on en profite donc pour tĂ©lĂ©phoner nos femmes et nos enfants pour leur expliquer notre cheminement jusqu’ici et surtout pour leur dire qu’on fera le sommet ce soir. AussitĂŽt, que l’on fini nos appels, il se remet Ă  pleuvoir lĂ©gĂšrement et rien ne sĂšche en fin de journĂ©e. On prend notre souper plus tĂŽt qu’à l’habitude vers 17 h. C’est Ă  ce moment-lĂ  qu’on confirme qu’on dĂ©cide de s’attaquer au sommet le soir mĂȘme. Au menu ce soir-lĂ , un ragoĂ»t africain Ă  base de pommes de terre, le repas typique prĂ©ascension. Rodolphe avale une pilule pour dormir, il veut ĂȘtre sĂ»r de dormir avant la montĂ©e. Juma vient nous rencontrer avec trois autres gars qui feront l’ascension finale avec nous. Il nous indique comment nous habiller. On se lĂšvera Ă  23 h pour prendre un thĂ© et partir Ă  minuit. Tout le monde est excitĂ©, chacun retourne Ă  sa tente pour prĂ©parer ses affaires. 18 h 30, extinction des feux, difficile de fermer l’Ɠil en raison du mĂ©lange d’excitation et d’altitude. Dormi ou pas, Juma sonne le rĂ©veil Ă  23 h0. Tout le monde s’habille et sort de sa tente givrĂ©e par le froid, il fait -5 oC. On se rĂ©unit sous la tente cuisine pour le thĂ©. On nous remet notre eau pour le trajet et, sans plus de prĂ©ambules, c’est un dĂ©part. ÉquipĂ©s de nos lampes frontales, on entreprend la montĂ©e vers notre objectif ultime, l’Uhuru Peak. On aperçoit au loin des dizaines de lumiĂšres avançant Ă  la file indienne Ă  travers la montagne. Nous sommes dans les derniers groupes Ă  partir. Le ciel est Ă©toilĂ©, il n’y a aucun nuage, on voit la lune se lever Ă  l’horizonĂ©. Cela nous rappelle qu’on en a pour la nuit Ă  marcher, car on doit atteindre le sommet Ă  la levĂ©e du jour. Pole-pole, nous avançons dans la nuit, mais rapidement nous devons effectuer un premier arrĂȘt pour enlever une couche, on s’est trop habillĂ©. Un dĂ©but facile, aucun mal de tĂȘte, ni Ă©tourdissement jusqu’à 5000 m. À ce niveau, les nuages apparaissent et la tempĂ©rature se refroidit, un deuxiĂšme arrĂȘt est nĂ©cessaire pour se revĂȘtir et ajouter quelques Hot Pads dans nos mitaines, il fait alors -8 oC, mais ça paraĂźt plus froid. En voulant faire vite en s’habillant, on s’essouffle rapidement. On se rappelle d’y aller pole-pole. Les premiers symptĂŽmes du mal de l’altitude apparaissent maux de tĂȘte et lĂ©gers Ă©tourdissements. La tempĂ©rature continue de descendre, il fait -10 oC, mais avec le vent qui s’est levĂ© et l’humiditĂ©, ce doit ĂȘtre -20 oC comme tempĂ©rature ressentie. Pas un mot dans les troupes, chacun se concentre Ă  passer un pied devant l’autre trĂšs lentement, Ă  bien respirer, boire, manger et bouger ses extrĂ©mitĂ©s pour ne pas geler. Quelques arrĂȘts courts et efficaces pour boire et pisser. On dĂ©passe plusieurs groupes dans la montĂ©e. Ce n’est pas qu’on va plus vite, mais on arrĂȘte moins longtemps, faut croire qu’on est plus efficaces dans les arrĂȘts au puits. Hugo commence Ă  avoir une dĂ©marche plus erratique, on remarque qu’il tangue lĂ©gĂšrement de gauche Ă  droite en montant. Plus on avance, plus il vacille. Christian, qui est juste derriĂšre lui, le replace Ă  quelques reprises dans le chemin. On effectue un court arrĂȘt, Rodolphe prend la relĂšve derriĂšre Hugo, le manĂšge se poursuit. On est Ă  5300 m, Ă  mi-chemin du sommet, c’est Ă  mon tour d’ĂȘtre derriĂšre Hugo. Rodolphe m’informe discrĂštement de surveiller Hugo. Je constate rapidement son Ă©tat. AussitĂŽt reparti, il perd pied et je dois l’attraper. Hugo a dĂ©passĂ© le stade des Ă©tourdissements, mais il persĂ©vĂšre dans la montĂ©e. Quelques minutes plus tard, il perd pied Ă  nouveau. Je le rattrape, mais trop essoufflĂ© je demande Ă  Rodolphe de prendre ma place. En repartant, Hugo perd pied une fois de plus, mais cette fois-ci Rodolphe le rattrape in extremis d’une chute de plusieurs mĂštres. Ça semble la fin pour Hugo. On prend une pause pour en discuter. Hugo tient absolument Ă  poursuivre. Un de nos guides le dĂ©charge de son sac et je lui prĂȘte mes bĂątons et nous voilĂ  repartis. Pour Hugo, cela semble mieux aller, mais sa dĂ©marche demeure pĂ©nible. Le sommet est encore loin et il semble impensable qu’on l’atteigne aujourd’hui, mais personne ne s’imagine refaire ce qu’on a fait le lendemain, alors on continue. Les jambes lourdes, un pas Ă  la fois, on continue tant qu’on est capable et qu’il n’y a pas de signes de danger. La dĂ©marche dHugo demeure trĂšs prĂ©caire, il demande une pause et au mĂȘme moment il s’effondre et se met Ă  vomir. AussitĂŽt, les guides l’entourent. Ça y est, c’est fini pour aujourd’hui se dit-on; on a qu’à retourner Ă  Barafu et on rĂ©essayer le lendemain. On est Ă  5600 m au-dessus des nuages, il fait toujours nuit et on est tout prĂšs d’atteindre Stella Point. PassĂ© ce point, on sait que la pente est moins raide et la route plus facile. Les guides se font rassurants, c’est la meilleure chose qu’il pouvait arriver Ă  Hugo nous disent-ils, maintenant il sera plus fort que nous tous. Hugo insiste pour poursuivre, on repart pole-pole, la pente est abrupte, les bottes traĂźnent sur le sol. Chacun entre dans sa bulle et met le focus sur ce qu’il a Ă  faire, chacun des pas est le prochain sommet Ă  atteindre. Tout Ă  coup, sans s’en rendre compte on est Ă  Stella Point, le pire est fait. On se fait l’accolade en voyant la lueur du soleil au loin, une lueur d’espoir nous disant que nous atteindrons le sommet bientĂŽt, une chaleur incroyable envahit nos corps gelĂ©s. On est Ă  5700 m. Une petite photo, et on repart, la vue est magnifique. On avance tranquillement sur la crĂȘte avec, d’un cĂŽtĂ©, le cratĂšre du volcan et de l’autre l’immense glacier. Finalement, Ă  6 h 20, on atteint le sommet du Kilimandjaro, Uhuru Peak, le plus haut sommet d’Afrique Ă  5895 m. On est parmi les premiers de la journĂ©e, seulement une quinzaine de personnes y sont dĂ©jĂ . VidĂ©s, Ă©puisĂ©s, on atteint l’objectif ultime aprĂšs avoir traversĂ© plusieurs embĂ»ches et remises en question, l’émotion est intense. Tout le monde pleure de joie et cĂ©lĂšbre sa rĂ©ussite. Steve trouve mĂȘme l’énergie pour faire des entrevues avec chacun de nous. Il joue au journaliste de Radio Canada comme vous verrez dans la vidĂ©o!! Difficile pour nous de comprendre, car Steve Ă©tait le moins en forme de la gang et le voilĂ  tout plein d’énergie au sommet, aucunement affectĂ© par l’altitude. On prend la photo d’usage avec l’équipe, on profite du sommet, mais nos guides nous pressent de repartir, d’autres grimpeurs affluent, on ne peut pas monopoliser la place. Nous redescendons tranquillement vers Stella Point sous les rayons du soleil qui nous rĂ©chauffent. L’euphorie du sommet se dissipe et laisse place Ă  la fatigue, on est complĂštement crevĂ©s. Petite pause Ă  Stella Point, on mange un peu et on entame la descente abrupte dans le chemin de pierre et de sable volcanique qui s’écroule sous nos pieds. La descente est beaucoup plus difficile musculairement que la montĂ©e, Rodolphe et Christian abandonnent leurs sacs aux guides. Cela nous prend deux heures pour atteindre le camp de Barafu. On prend un petit jus de fruit et tout le monde retourne se coucher 90 minutes. On apprĂ©cie ensuite un spaghetti au bƓuf, avant de remballer nos sacs de voyage et repartir. Le chemin de roche se transforme encore une fois en riviĂšre Ă  plusieurs endroits de la descente, mais la pluie est moins persistante qu’à la montĂ©e. La descente est difficile, les orteils tapent dans le fond des bottes, les genoux prennent l’impact de chaque pas, des ampoules se forment aux pieds. C’est lĂ  que lentraĂźnement des mois prĂ©cĂ©dents paie le plus. AprĂšs trois heures de marche, on arrive au camp oĂč nous devons passer la nuit. Sans trop d’intĂ©rĂȘt Ă  dormir une nuit de plus dans une tente humide, Hugo et moi proposons au reste du groupe de poursuivre la descente jusqu’en bas. AprĂšs quelques discussions et en Ă©change de payer la biĂšre et la pizza, nous convainquons le reste du groupe de poursuivre. Avant de nous laisser partir, nos sherpas nous demandent de leur remettre leur pourboire puisqu’ils resteront dormir Ă  ce camp. N’ayant pas cet argent en main, on leur explique qu’on leur versera le lendemain Ă  l’hĂŽtel. On voit dans leurs visages qu’ils ne sont pas du tout Ă  l’aise avec cette procĂ©dure. Le mĂ©contentement s’installe. AprĂšs plusieurs minutes de discussion, ils dĂ©cident finalement de nous suivre jusqu’en bas et de recevoir leur pourboire au bureau de l’agence le lendemain. On reprend finalement la route. Hugo, Steve et moi suivons Erin au pas des sherpas, on aperçoit quelques singes au passage. Alain, accompagne Juma, Rodolphe et Christian suivant un peu plus loin derriĂšre. 37 km plus loin et Ă  4000 m du sommet, nous voilĂ  enfin arrivĂ©s au camp de base du Kilimandjaro, 16 heures aprĂšs ĂȘtre partis du camp de Barafu pour atteindre le sommet du Kilimandjaro. À notre arrivĂ©e, on en profite pour prendre quelques Tusker avec nos guides en attendant Christian, Rodolphe et Alain. Finalement, le reste du groupe arrive une heure plus tard. Voici Christian avec nos trois guides qui nous ont fait atteindre le sommet. Le retour se fait ensuite dans un autobus avec notre Ă©quipe de porteurs, dans la joie et en chantant l’hymne du Kilimandjaro Hacuna matata! Merci Ă  tous nos guides, porteurs et cuisiniers, sans vous nous n’aurions pas eu le mĂȘme succĂšs! oOmoJqG.
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/522
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/975
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/481
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/637
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/795
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/453
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/636
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/941
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/887
  • le plus haut sommet d afrique