"La véritable ambition n'est pas velléité, mais moteur d'action pour avancer en se dépassant", estime Philippe Laurent. Flickr/hlkljgk La première image que nous avons de l'ambitieux est celle de l'homme aux dents qui rayent le parquet, celle du requin prêt à dévorer ses concurrents, celle du guerrier dont l'obtention de la victoire légitime toutes les agressivités, celle de la grenouille qui veut devenir plus grosse que le boeuf. L'ambition a donc mauvaise image. Avec la "niaque" qui recherche à tout prix le succès, l'avidité du titre, la cupidité du toujours plus, du toujours plus loin et du meilleur que les autres, l'ambitieux que nous pensons a soif de pouvoir et à besoin de se prouver à lui-même et aux autres qu'il est capable et invincible. L'histoire prouve que l'ambition démesurée des uns a trop souvent fait le malheur des autres. Beaucoup d'ambitieux lucides pourraient aussi témoigner à posteriori de ce qu'ils ont perdu en laissant libre cours à leur envie débordante. Mais les méfaits de cette démesure sur la personne et son entourage ne doivent pas nous autoriser à caricaturer ni à diaboliser l'ambition saine et véritable, qui permet à l'homme de gagner un bout du monde sans y perdre son âme. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement La véritable ambition n'est pas volonté de puissance, mais de réalisation de soi; elle n'est pas velléité, mais moteur d'action pour avancer en se dépassant. L'ambitieux ne se laisse pas vivre ou pousser par les événements extérieurs, mais se projette lui-même à moyen et long terme, prenant en main sa vie de manière responsable, dynamique et optimiste, dans un esprit de conquête qui permet de surpasser les obstacles. Il prend en charge son évolution sans attendre passivement que les autres s'en chargent. Il ne baisse pas les bras, mais remonte ses manches et "se bat" pour obtenir ce qu'il recherche une nouvelle position, une mobilité, un nouveau métier, etc.. Non de manière agressive, "contre les autres", mais avec cette violence qui permet au tenace d'avancer "contre ses peurs" et de tenir tête à l'adversité. L'ambition saine est bénéfique car elle fait grandir, rend fier, donne envie et mobilise. Elle est un puissant réveil, non par appel du devoir, mais par goût et envie, mettant debout l'homme qui dort et relevant celui qui est tombé. Si la soif de succès est un moteur puissant, l'orgueil de la réussite est un gonflement de soi qui gêne l'écoute et empêche la compréhension de la personne essoufflée, abattue ou passive. Quand l'ambition déborde, l'ambitieux en "met plein la vue", réduit la réalité à soi-même sans égard ni regard pour l'autre qu'il écrase avec plus ou moins de conscience et de plaisir. Les deux grands dangers de l'ambition sont la démesure et la non-mesure démesure du rêve par rapport à la réalité, de l'investissement financier, de l'engagement personnel, du titre; non-mesure de ses forces et faiblesses, de ses limites et de ses ignorances et aussi des impacts de la démesure. Il est plus facile d'avoir l'ambition de réussir que de vraiment réussir son ambition, car celle-ci se corrompt dès qu'elle vise le toujours plus avant le toujours mieux, qu'elle positionne le soi au-dessus des autres et sacrifie sa vie pour mieux la gagner. L'appétit boulimique du succès lui donne tant de poids, qu'elle finit par déséquilibrer la personne et son environnement. Mais pourquoi serait-il juste de croire qu'être ambitieux, c'est être orgueilleux? L'Evangile ne dit-il pas que "le royaume des cieux est aux violents"? Une saine ambition peut être freinée par des idées fausses ou des peurs la crainte du jugement des jaloux, une vision du succès qui le rend coupable, la peur des responsabilités ou de la prise de risque, la crainte de quitter un petit confort acquis pour un plus grand confort incertain, la peur de devoir se battre pour obtenir ce que l'on veut, celle de ne pas y arriver et d'être jugé comme un "loser" en cas d'échec. Elle peut aussi être empêchée par les mauvais exemples de personnes ambitieuses et malheureuses personnellement, par la volonté de garantir le succès en supprimant tous les imprévus, par l'impatience du résultat, par un confort financier qui la rend non nécessaire, par quelqu'un qui nous pousse dans une direction qui n'est pas la nôtre et nous demande trop d'efforts, par le jugement d'un proche qui ne croit pas en nous. Pour développer une véritable ambition professionnelle, le plus important est de commencer par se poser une question essentielle qu'est-ce que je veux pour moi demain professionnellement et personnellement? Je suis rarement seul à pouvoir répondre à cette question, car elle engage ma vie et ceux qui la font. Qu'est-ce que je recherche au-delà de cette ambition? De quoi mon ambition est-elle le moyen? En l'intégrant dans un projet de vie plus global, elle s'éclaire et prend tout son sens. Dans cette vision, je dois me donner un objectif concret qui représente pour moi un défi, me demande énergie, créativité, intelligence, patience et travail. Enfin, je dois me donner les moyens de mon ambition. Que dois-je apprendre pour la réaliser? Que suis-je prêt à "sacrifier" pour elle? Par quoi dois-je commencer? Par Philippe Laurent, coach, conférencier et formateur La véritable ambition est celle qui me donne du souffle, m'entraine et m'épanouit, car elle est en phase avec qui je suis, me permet d'exploiter mes talents et d'actualiser mes potentiels. Elle me fait regarder au loin, surtout devant l'obstacle, en me donnant toujours une bonne raison de faire chaque jour un pas de plus avec patience, persévérance et ténacité. L'ambitieux n'est pas content de battre les autres, mais de se vaincre lui-même en allant encore plus loin que ce qu'il croit possible. Par Philippe Laurent, coach, conférencier et formateur PhilippeLaurent Les plus lus OpinionsChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
End’autres termes, il n’y a pas de conscience « en soi », il n’y a pas de conscience pure, close sur elle-même : il n’y a pas de conscience sans objet. La conscience ne peut pas exister seule ; elle est relation, rapport avec ce qui n’est pas elle, ou bien elle n’est pas. Ainsi, de façon générale, la conscience rencontre les résistances que le monde lui oppose en généralMis à jour le 04/10/2018 à 10h54 Que faire quand rien ne va plus entre vous et vous ? Quand votre ras le bol de vous-même et vos complexes prennent le dessus ? S'il n'existe pas de panacée - ça se saurait - voici quelques clés qui vous aideront à retrouver le bonheur. La première chose à faire pour se réconcilier avec soi-même, c'est de découvrir ce que cache la souffrance que vous éprouvez… A bas la politique de l'autruche Le monde dans lequel nous vivons a une fâcheuse tendance à faire l'autruche face à la souffrance, tant que celle-ci ne s'impose pas d'elle même jambe cassée, fièvre, lumbago, dépression…. Nous ignorons très souvent nos souffrances, voire les méprisons "bof, ça ira mieux demain". Quand ce n'est pas notre entourage qui nous rappelle à l'ordre "ce que tu es susceptible !", "arrête de t'écouter" "t'as toujours un truc de travers, hein !"... Quelle erreur grossière ! Parce que la souffrance, sous son habit peu attrayant, recèle des trésors comment saurions-nous que quelque chose ne tourne pas rond, que nous sommes à côté de nos pompes si la souffrance ne venait tirer la sonnette d'alarme ? En ce sens, on peut même dire qu'elle est, paradoxalement, plutôt un signe de bonne santé elle signale qu'il faut réagir à une situation donnée. Bien dans son corps, bien dans sa tête ! Entendre les secrets de la souffrance Mais pas plus qu'on ne devient alchimiste du jour au lendemain, on ne transforme le plomb de ce qui nous fait souffrir en or du bonheur retrouvé en un seul jour. L'une des premières difficultés de l'aventure est de décoder les messages. Y réussir suppose de ne pas se laisser envahir par la souffrance. Parfois c'est trop difficile tout seul. Il ne faut pas hésiter alors à demander conseil à un professionnel. Non seulement cela n'a rien de déshonorant mais son aide peut nous permettre de passer un cap qu'on croyait infranchissable. Quoi qu'il en soit, seul ou accompagné, il s'agit d'apprendre à accueillir notre souffrance, à lui donner sa place, et à la respecter sous peine -si on la dénie- de la voir un jour nous submerger. Donc, la première chose à faire est de se poser afin d'affronter sa souffrance. On peut prendre avec elle une tasse de thé, un verre de jus de fruit ou mettre une musique qu'on aime particulièrement par exemple. On aura tout intérêt à éviter alcools et excitants. Bien installé, on écoute alors son histoire, de son origine à tous ses composants, sans rien juger, ni censurer... Ce qui est plus difficile qu'il n'y paraît des sentiments comme l'orgueil peuvent très vite tenter de s'interposer "pas moi, je suis au-dessus de tout ça". Il s'agit d'apprendre à les écarter, sans violence mais avec fermeté et douceur, afin d'entendre la messagère qu'est toute souffrance. C'est le début de ce qu'on appelle s'occuper de soi. Apprendre à s'occuper de soi C'est la réelle aventure à laquelle nous sommes conviés. Nous sommes invités d'abord à constater, sans chicane ni exigence, là où nous en sommes anxieux, rapide, tyrannique…. Nous sommes appelés à devenir fidèles à nous-mêmes, à nos besoins, nos aspirations, nos valeurs. S'occuper de soi c'est apprendre à s'aimer, tel qu'on est, en perpétuelle transformation inhérente au fait que nous sommes vivants et non pas tel qu'on voudrait être ou tel qu'on croit que le monde voudrait qu'on soit. S'occuper de soi, c'est apprendre à devenir soi, en équilibre dynamique entre liberté intérieure et contrainte sociale. Pour notre bonheur... et celui du monde qui nous entoure.
Laquestion de la prise en charge des seniors en perte d’autonomie est donc plus que jamais d’actualité. Privilégiant le « bien vieillir chez soi », Cosima est une entreprise à mission qui propose des domiciles partagés et accompagnés destinés aux personnes âgées en perte d’autonomie. Entretien avec son cofondateur, Maxence Petit. Créée en 2020, Cosima est uneRevue "Tendrel" Retrouvez sur cette page des enseignements parus dans la revue "Tendrel" éditée par Dhagpo Kagyu Ling jusqu'en 2002. Se comprendre soi-même et s’ouvrir aux autres Jigmé Rinpoché Il y a de nombreuses façons d'aller à la rencontre de nous-mêmes et de découvrir qui nous sommes; dans le dharma, il y a aussi différents buts et différentes motivations. Pour trouver le chemin qui sera le nôtre, la première étape nécessaire sera de fonder la compréhension de notre esprit sur l'enseignement du Bouddha afin d'avoir une vision claire de nous-mêmes et des autres. Pour relier cet enseignement avec ce que nous sommes et notre activité quotidienne, nous commençons par l'étude et la réflexion. Notre projet est de vivre selon les règles du monde puis d'intégrer une vie spirituelle à travers une pratique concrète. Pour cela il est nécessaire de savoir où nous en sommes, quelle direction nous devons prendre et quel est le fruit attendu sur cette voie. Une fois que nous sommes clairs sur notre situation, notre destination et le sens de ce projet, nous pouvons nous engager concrètement sur la voie spirituelle. Le désir d'une vie spirituelle S'il est un terme qu'il nous faut clarifier, c'est justement celui de "spiritualité". Il est clair que notre souhait est de suivre une voie spirituelle, mais chacun de nous a sa version de ce qu'est le chemin spirituel. Si nous y réf1échissons, nous sommes confrontés à quelque chose de très vaste et il peut en résulter de la confusion car il n'est pas facile de cerner une telle notion. La question qu'il est nécessaire de se poser est "Pourquoi voudrais-je que ma vie soit spirituelle ?" La réponse va d'abord être individuelle, déduite de notre expérience passée et de notre situation actuelle. Cette situation est telle que si nous laissons l'ignorance en l'état, il n'y a pas de raison qu'elle s'arrête et que nous nous en libérions naturellement. Tant que l'esprit est dans l'ignorance, nous vivons une expérience de souffrance et d'insatisfaction et c'est ce qui va faire naître en nous le désir de sortir de cette ignorance. Nous pratiquons une voie spirituelle pour nous libérer de l'ignorance car nous voulons arrêter l'expérience de la souffrance. Voilà le but du chemin "se libérer de l'ignorance pour dissiper la souffrance". Ensuite, d'autres interrogations s'élèvent "que veut dire se libérer, et du reste, qu'est-ce que l'ignorance ?" Il est nécessaire de se poser ces questions car dès l'instant où nous aurons une vision d'ensemble de la voie, nous aurons des raisons justes de la parcourir. Sinon, nous restons sur une version personnelle de la spiritualité. Si on ne se libère pas de l'ignorance, on reste dans le samsara. Cela signifie que si nous espérons réaliser un but ordinaire, nous obtiendrons un bienfait immédiat, mais tôt ou tard, nous retournerons à notre situation d'origine. Quels que soient les buts ordinaires que nous souhaitons atteindre, nous n'avançons pas réellement et nous restons finalement dans la confusion. La pratique du dharma nous permet au contraire d'aller au-delà de ce cercle vicieux pour ne pas, à chaque fois, revenir à la case départ. L'approche du dharma Nous devons partir de nous-mêmes et de notre situation. Le problème, quand nous abordons le dharma, c'est que nous sommes en permanence en train de catégoriser et de ne voir qu'une partie, qu'un seul aspect des choses. Par exemple, quand nous voyons tel pratiquant heureux, nous apprécions le bouddhisme, par contre, si nous rencontrons un pratiquant déprimé qui délaisse sa pratique, notre impression n'est pas bonne. Nous approchons les choses uniquement à partir de certains aspects, à partir des apparences. Nous ne sommes pas très clairs car nos buts Sont toujours à court terme, temporaires et relatifs. Nous entendons parler de la compassion, de la sagesse et de la méditation et quand nous pratiquons, nous nous sentons un peu mieux, les problèmes se résolvent et nous sommes contents. Nous sommes heureux de pratiquer le dharma mais en même temps, nous n'en voyons pas les enjeux réels, de même que nous souhaitons être en bonne santé, mais nous mangeons n'importe quoi. Notre attention aux choses est occasionnelle si nous voulions être vraiment stricts, vraiment cohérents avec ce que nous voulons, ce serait beaucoup plus difficile. Si nous ne comprenons pas le sens essentiel du dharma, nous allons apprécier le dharma mais nous n'allons pas vraiment nous y investir de façon juste et il n'en résultera rien. Dans un premier temps, il est donc nécessaire de nous observer au quotidien, de commencer à prendre conscience de nos actes, de nos paroles, de nos pensées et de la manière dont nous rentrons en relation avec les différentes situations. Demandons-nous ce que nous voulons faire de tout cela avant même de vouloir accomplir ou transformer quoi que ce soit. Essayons de voir comment nous fonctionnons à l'intérieur de nous-mêmes et quelles sont nos motivations réelles, ce qui nous permettra de trouver une réponse de l'intérieur. Si nous plaquons sur nos questions une réponse venant de l'extérieur, cela générera de la confusion. Comprendre le sens du dharma Nous sommes animés par de nombreuses tendances, ce qui fait s'élever en nous des questions. Lorsque nous lisons ou nous écoutons un enseignement, nous sommes d'accord avec les instructions, la vision et les méthodes proposées. Mais aurons-nous le temps de les mettre en pratique ? Peut-être que nous avons trop à faire ou peut-être nous en sentons-nous incapables ? Dans l'approche de l'enseignement, il y a toujours trois étapes l'écoute de l'enseignement, la réflexion sur l'enseignement et la mise en pratique de la méditation. La deuxième phase, la réflexion, n'est pas facile. Au-delà du sens apparent et littéral qui est aisé à comprendre, il y a un sens profond dans le dharma qui est difficile à atteindre et à intégrer. Il est important de se demander, à la lumière du dharma, quelles causes Vont amener quelles circonstances. Si nous réfléchissons de cette façon, les doutes et les incertitudes Vont se dissiper progressivement. Pour induire ce processus de clarification sur nous- mêmes et sur ce que nous vivons, il est préférable de fréquenter la sangha, la communauté des pratiquants et des guides sur la voie. Cette communauté est essentielle parce qu'elle nous permet de communiquer, d'échanger, d'argumenter et d'éclairer notre expérience à partir de l'expérience des autres. Ainsi nous clarifions nos idées, notre vision des choses, et nous enrichissons notre compréhension. La pratique du dharma, la mise en œuvre des enseignements, et la rencontre avec la sangha, cet échange avec les autres pratiquants, tout cela va nous amener à voir beaucoup plus clairement ce que nous sommes. L'enseignement du Bouddha est là pour nous aider à nous comprendre nous-mêmes afin de mieux comprendre les autres. Mais si nous mettons l'enseignement en pratique sans vraiment faire le détour de la réflexion, nous allons rencontrer des difficultés pour trouver un sens véritable à cette démarche. Pour certains, le sens est compris directement et pour d'autres, il est nécessaire de réfléchir plus longuement. Cependant, il convient d'être attentifs car les approches plus élaborées intellectuellement peuvent avoir un attrait distrayant et être en fait une perte de temps. Du point de vue de la mise en œuvre concrète de l'enseignement, il est important d'aller à l'essentiel, et l'essentiel est simple. Il ne faut pas confondre complication et profondeur, sophistication et profondeur. Parfois, les instructions nous paraissent trop simples, nous ne sommes pas vraiment attentifs, nous les oublions ou nous ne les mettrons pas en pratique. Pour que le dharma ait un sens pour nous, il faut toujours le comprendre par rapport à nous-mêmes et à notre propre expérience. Il est donc nécessaire de nous comprendre nous-mêmes. Souvent, nous perdons le sens à cause d'une forme de lassitude. La première fois que nous écoutons le dharma, nous sommes étonnés, secoués même et nous sommes décidés à le mettre en œuvre. Puis nous réécoutons les enseignements et finalement, nous comprenons que c'est toujours la même chose qui est répétée. Ce sont toujours les mêmes instructions qui sont données et, progressivement, nous nous y habituons et nous oublions le sens réel de notre démarche. C'est pour cela que parfois nous commençons à chercher des approches plus sophistiquées car elles suscitent en nous un regain d'intérêt. Mais dans ce processus, nous perdons l'intérêt pour l'essentiel. Pour nous comprendre nous-mêmes, il ne s'agit pas d'obéir à des obligations et à des interdits mais plutôt de nous inspirer des grands lamas. Si nous lisons les biographies de ces lamas, nous comprenons qu'au début ils sont comme nous, ils ont écouté le dharma puis ils l'ont mis en pratique. Il est important de suivre leur exemple et de conserver ce souhait naturel de parcourir la même voie, car ces maîtres sont une source d'inspiration qui nous montre la voie juste. Garder le sens du dharma Parmi les enseignements, il yen a un à propos de la précieuse existence humaine. Nous avons une précieuse existence humaine ce n'est pas une idée, c'est quelque chose de sérieux, d'essentiel même. Elle est précieuse dans le sens où nous avons, maintenant, la capacité et les circonstances pour aller à l'essentiel, pour accomplir ce qui est important dans cette vie. Lorsque le corps s'éteint, l'esprit continue son voyage et rien ne va arrêter l'esprit; par contre, les conditions favorables pour atteindre l'éveil durant ce voyage ne sont qu'occasionnelles. Une vie, cela ne dure pas si longtemps et le temps passe plus vite que nous le pensons. Cette vie-ci est importante, mais les vies suivantes le sont aussi. C'est une vue à plus long terme qui demande un peu de réflexion. Acceptons cette perspective plus vaste pour comprendre notre condition actuelle. Se préoccuper des vies suivantes peut paraître égoïste mais c'est en fait une démarche très pragmatique. C'est nous qui générons ce que nous vivrons après, c'est nous qui allons créer nos vies futures à partir de ce que nous sommes en train de faire et de la vision que nous développons maintenant. Soyons concrets et pragmatiques et voyons quelles sont nos peurs par rapport à l'avenir. Commençons par avoir de la compassion et de la bienveillance envers nous-mêmes. Prenant conscience de cela, notre vision va changer et nous allons agir autrement. Nous allons essayer d'utiliser ce que nous vivons maintenant de façon à être bienfaisants pour les autres et pour nous-mêmes. Nous allons faire de notre mieux pour éviter les actes qui engendrent de la souffrance et tout mettre en oeuvre pour dissiper la confusion. En d'autres termes, nous n'allons pas nous laisser piéger par l'ignorance et nous deviendrons de moins en moins dépendants du karma. Si nous allons au-delà des tendances dues au karma, notre action sera de plus en plus juste. Une action juste, dans le dharma, c'est une action qui prépare l'étape suivante. C'est une action qui n'est pas faite simplement pour elle-même, mais qui est faite dans la perspective de créer quelque chose de bénéfique pour nous et pour les autres. Avec cette compréhension-là , les complications que nous rencontrons au quotidien nous perturbent beaucoup moins. Etant moins perturbé, l'esprit est plus libre et plus disponible. Cette existence est précieuse dans le sens où nous avons le choix de la direction que nous voulons prendre. Ce choix va se faire sur la base de notre compréhension de ce qui est important. C'est pour cela que le point de départ de la pratique du dharma consiste à méditer sur la précieuse existence humaine, sinon nous restons dans une approche superficielle. Approfondir le sens du dharma Dans l'état intermédiaire, après le moment de la mort, l'expérience est complètement solitaire; nous sommes seuls, dans la confusion et il n 'y a personne pour nous aider. C'est pour cela que les grands maîtres du passé nous ont expliqué combien il est important de nous connaître nous-mêmes et d'appréhender le chemin par nous-mêmes. Nous serons toujours aussi seuls, mais c'est une solitude assumée qui nous permettra de continuer le chemin de façon moins confuse. Ensuite, si nous agissons négativement, nous générons des causes de souffrance c'est un processus parfois difficile à percevoir. Même si nous sommes d'accord avec l'enseignement, nous ne sommes pas lucides au point d'être constamment conscients de ce qui se passe. Par exemple, les vaches sont malades et il faut faire attention à la viande que nous mangeons si nous ne voulons pas devenir malades nous aussi. Nous faisons bien le lien entre la maladie de la vache et la viande et nous pouvons décider d'arrêter d'en manger. Dans de telles circonstances, nous sommes lucides sur le lien entre la cause et l'effet. Cependant, alors que nous pensons qu'il faut faire attention à ne pas produire de karma négatif pour éviter de générer de la souffrance, nous n'arrêtons pas pour autant d'agir négativement car nous n'avons pas encore intégré le lien entre la cause et l'effet. La seule façon d'intégrer la connexion entre ce que nous expérimentons et la cause créée antérieurement, est d'approfondir encore le sens de l'enseignement en y réfléchissant. De même, ce n'est pas facile de définir ce qu'est une action positive. Observant le type d'actions que nous exprimons à travers le corps, la parole et l'esprit, nous allons être de plus en plus sincères. Le samsara n'est pas quelque chose d'extérieur à nous-mêmes, il est en nous. C'est nous qui le générons à travers nos actions et si nous ne sommes pas conscients de ce qu'est le cycle des existences, nous ne pourrons pas nous en libérer. Nous pourrions utiliser le dharma pour aménager notre vie dans le samsara chaque fois que se présente une difficulté ou un problème, alors que si nous prenons conscience du type d'actions que nous accomplissons, nous devenons de plus en plus clairs, lucides et sincères sur nous-mêmes et nos choix. C'est ce qu'ont fait les grands bodhisattvas. Ils ont été conscients des effets de leurs actions et ont transformé leur attitude. Cette sincérité va nous amener à nous ouvrir aux autres. Conscients du fonctionnement du samsara, nous reconnaissons la situation de l'autre, comment est produite la souffrance de l'autre la bienveillance s'élève naturellement et une attitude d'amour et de compassion prend place dans l'esprit. L'état d'esprit juste est fondé sur la compréhension de notre propre situation et elle se développe avec la vigilance. Si nous voulons nous libérer de la confusion, il est nécessaire de développer cette compréhension de nous-mêmes qui induit une réelle bienveillance, sinon nous allons tourner en rond dans le samsara. Avec le développement de la compassion, il est beaucoup plus aisé de rencontrer nos émotions et de les utiliser sur le chemin. De plus, au-delà des émotions, la compassion nous permet de dissiper l'ignorance et de mieux comprendre sa nature. Par exemple, du point de vue de la valeur, il y a une différence entre l'humain et l'animal. Mais du point de vue de l'expérience personnelle, il n'y a pas de différence entre les deux l'expérience de la souffrance est la même.
Lefil conducteur de la communication consiste en une reconstruction de deux approches que l’on retrouve chez Kant Ă propos de la notion de « respect »: 1. le respect par rapport Ă la loi ou respect de la loi ; 2. le respect pour la personne. Après cette reconstruction, on s’interroge sur le sens mĂŞme de cette double articulation en essayant de montrer qu’en dĂ©finitive, c’est Ă
Lors des derniers articles, nous avons abordé la question du transfert, qui est le report inconscient d’émotions d’enfance par le patient sur la personne de son psychanalyste. Bien qu’il s’agisse initialement d’une notion strictement psychanalytique, nous avons vu que le transfert pouvait dans une certaine mesure trouver à s’appliquer par extension à toutes les relations d’aide ou de soin, ainsi qu’à l’accompagnement extension hors du champ de la psychanalyse est rendue possible par le fait que le transfert s’appuie sur un mécanisme bien plus général la qu’une projection ?A nouveau, c’est Sigmund Freud qui introduit en psychanalyse la notion de projection, qu’il définit comme l’opération mentale inconsciente par laquelle une personne attribue à une autre ses propres sentiments qu’elle n’arrive pas à assumer. Ces sentiments sont perçus à ce point comme négatifs que leur auteur ne peut les reconnaître comme siens et, par ce mécanisme de défense inconscient, il les transpose hors de lui en les attribuant à d’autres. Selon Freud, la projection est un phénomène aussi répandu que normal, voire nécessaire, qui ne devient problématique que s’il prend des proportions délirantes comme dans la le strict domaine de la psychanalyse, ce qui distingue donc la projection du transfert, c’est que lors d’un transfert, le sujet déplace un ancien affect d’une personne souvent un parent vers une autre personne son psychanalyste, tandis que dans la projection, le sujet attribue à quelqu’un d’autre ses propres sentiments, croyances, désirs ou si c’est Freud qui l’a théorisé, le mécanisme de la projection avait déjà été observé depuis longtemps. Ainsi, Bouddha professait déjà que Tout ce qui te dérange chez les autres, c’est seulement une projection de ce que tu n’as pas résolu en toi-même ». La même idée se retrouve aussi dans le Talmud selon lequel Quiconque voit autrui imparfait l’accusera de ses propres défauts », de même que dans le Nouveau Testament avec la parabole de la paille dans l’œil du voisin et de la poutre dans son propre œil. Et ce vieil adage ne dit pas autre chose Quand vous pointez un doigt vers quelqu’un ou quelque chose, trois doigts de votre propre main pointent vers vous ». Enfin, à travers le cultissime C’est celui qui le dit qui l’est », même la sagesse de la cour de récréation avait tout compris au mécanisme de la projection…La psychologie agrandira le champ de définition de la projection, qui va s’élargir dans deux dimensions. La première est le prolongement de la vision psychanalytique attribuer à quelqu’un d’autres ses propres affects que l’on n’assume pas, tandis que dans la seconde dimension, la projection est vue comme le phénomène par lequel nous ne percevons pas les autres tels qu’ils sont objectivement mais tels que nous les voyons au travers de notre propre grille de lecture émotionnelle. Ce deuxième aspect sera examiné dans le prochain projection comme mécanisme de défenseDans cette définition, la projection est donc un mécanisme de défense nous avouer à nous-même que nous avons telles émotions, croyances, pulsions… allant à l’encontre de la vision idéalisée que nous avons de nous-mêmes, nous serait tellement inconfortable que par un joli tour de passe-passe mental, nous escamotons l’objet du scandale pour le re-matérialiser chez quelqu’un d’ définition, ce mécanisme agit de façon inconsciente puisque, sur un plan conscient, nous nions posséder la caractéristique en question, qui a de ce fait été rejetée dans nos parts d’ombre inconscientes. Parce que nous ne sommes pas en mesure d’affronter notre propre réalité, parce que nous ne voulons pas nous voir tels que nous sommes vraiment, nous avons mis au point à l’insu de notre plein gré » ce mécanisme qui permet d’accuser les autres plutôt que de s’incriminer exemple, quelqu’un qui a toujours été éduqué dans les vertus du partage et qui, sur le plan du mental, croit fortement en cette valeur, aura beaucoup de mal à admettre et à assumer le fond d’égoïsme qui pourrait se trouver en lui en totale contradiction avec ce qu’il croit devoir être. Plutôt que de se sentir écartelé entre ces deux parts de lui que tout semble opposer – sensation particulièrement inconfortable -, il préférera inconsciemment occulter chez lui ce trait inconvenant et le relever avec force indignation chez tous ses proches. Culpabiliser les autres est en effet la meilleure façon de se déculpabiliser soi… La violence qu’on se fait pour demeurer fidèle à ce qu’on aime ne vaut guère mieux qu’une infidélité » a dit La Rochefoucauld…Lorsqu’une personne est particulièrement véhémente dans sa condamnation d’un comportement, on peut légitimement se demander si sa virulence n’est pas à la hauteur du combat intérieur qu’elle mène contre sa propre inclinaison à ce comportement. En matière de liberté sexuelle, c’est fascinant à observer…Le plus souvent, ce que nous projetons sur autrui, ce sont les parts de nous-mêmes que nous jugeons le plus négativement. C’est parce qu’elles nous sont intolérables que nous ne pouvons les assumer consciemment et que nous tentons de les expulser hors de nous. Ainsi, si j’ai honte de mon côté désinvolte, par projection, je serai particulièrement irrité par ce que je relève comme des marques de désinvolture chez les autres, sans réaliser pourquoi j’ai particulièrement peu de tolérance pour ce type de comportement chez arrive parfois que cette part sombre soit à ce point refoulée qu’elle semble ne jamais se manifester dans ma vie. Si, dès ma petite enfance, une éducation stricte a tout de suite stigmatisé ma tendance à la désinvolture, j’ai si bien intégré les il faut » et les je dois » qu’une fois adulte, je ne m’autoriserai aucun écart. Dans la mesure où le sens du devoir et des responsabilités ne m’est pas inné et qu’il est venu se superposer à ma vraie nature, il est vraisemblable que côtoyer une personne désinvolte me sera particulièrement exaspérant. Non seulement parce que la projection relève que cette part inavouée est également tapie au fond de moi mais, aussi, parce que cette personne s’autorise un comportement que mon éducation m’interdit de m’accorder et que je m’efforce à grand peine d’extirper de moi. En bref, elle jouit d’une liberté que je n’ai plus et que je lui envie…Autre exemple au restaurant, quand à une autre table un client se plaint bruyamment auprès du serveur de ce que son plat est trop salé ou pas assez chaud, une part de nous condamnera ces façons grossières mais il se peut aussi qu’en même temps, une autre voix, admirative, murmure au fond de nous Waw, en voilà un qui n’a pas peur de dire tout haut ce qu’il pense. Moi, je n’oserais jamais… ».Entre un défaut que je rejette le sans-gêne et une qualité que je ne m’autorise pas s’affirmer en public, la distinction est parfois minime… Plutôt qu’un défaut que nous occultons, il arrive donc parfois que ce que nous relevons chez les autres, ce sont des qualités en nous qui n’ont pas encore pu se déployer ou s’exprimer la légèreté dans le premier exemple et l’affirmation de soi dans le second. Et c’est justement parce que nous les avons en germe en nous que nous sommes à même de percevoir et d’être touchés par ces mêmes qualités chez les arrive aussi que le mécanisme de la projection s’exerce au niveau collectif, parfois pour le pire lorsqu’un groupe social projette tous ses maux sur un bouc émissaire le migrant, le juif, l’arabe, la sorcière….L’inconvénient de projeter ses parts non assuméesL’inconvénient des projections tient à sa nature de mécanisme de défense s’il nous évite un inconfort émotionnel, il ne nous permet cependant pas de progresser sur le chemin de la connaissance et de l’acceptation de soi puisque la raison d’être du mécanisme est justement d’éviter que nous soyons conscients du processus d’occultation qui se déroule en fondamentalement une question de responsabilisation tant que nous projetons, nous restons incapables de reconnaître ces aspects de personnalité comme étant les nôtres et, partant, il nous est impossible de les faire évoluer vers plus de options s’offrent alors à moi. La première serait de me poser en victime d’une vie peu clémente, avec le risque que la leçon me soit resservie jusqu’à ce que je la comprenne. L’autre option est celle de la responsabilisation, de se demander quelle est la part là -dedans qui m’appartient, sur laquelle il m’est possible de travailler. Dans cette optique, la personne dont le comportement m’énerve ne sera plus vue comme indésirable mais comme quelqu’un entré dans ma vie pour me faire avancer. A cet égard, la sagesse bouddhiste va jusqu’à dire que nos meilleurs maîtres dans la vie sont nos pires ennemis, ceux qui nous font le plus est par ailleurs intéressant de noter comment le mécanisme de la projection s’articule avec la loi d’attraction. Tant que je n’accueillerai pas ma part d’égoïsme, par exemple, mon entourage me reflétera cet égoïsme et j’aurai le sentiment désagréable de n’être entouré que d’égoïstes. Comme je n’attire pas ce que je veux mais ce que je suis, si une part de moi vibre l’égoïsme », ce que j’attirerai sera donc inévitablement en résonance avec cela voir article sur la loi d’attraction.Sortir des projections – L’effet miroirLa relation aux autres et plus encore à son partenaire de vie peut être un extraordinaire outil de connaissance de notre fonctionnement intérieur, pour peu que l’on prenne conscience du processus mis en œuvre dans la définition, le mécanisme de la projection est inconscient au moment où il se déroule. Cependant, avec un très léger décalage, il est possible de prendre conscience de ce qui est en train de se passer, de réaliser que l’autre me reflète qui je suis. C’est ce qu’on nomme communément l’effet fois que j’ai identifié une projection à l’œuvre, il m’est possible de me réapproprier cette part d’ombre refoulée et de l’emmener durablement à la première étape de ce processus consiste tout d’abord à reconnaître quand un effet miroir est à l’œuvre. Ce n’est pas facile car cela demande une bonne dose d’honnêteté et d’humilité, ainsi que beaucoup d’amour de soi pour ne pas rejeter ce que le miroir nous comment savoir si ce que je relève comme un défaut chez autrui est dû à une projection de ma part ou si ce défaut est objectivement bien présent chez lui ? Le meilleur critère est le degré d’irritation et de rejet que m’inspire ce défaut ». Si je me contente de le constater, de l’observer sans jugement ni condamnation, il est probable que ce défaut n’a pas d’écho en moi. En revanche, si je suis dans une forte réaction émotionnelle, que mon humeur s’en trouve affectée, que je suis dans le jugement et le rejet, il est plus que vraisemblable qu’il y a eu effet y a projection de ma part, cela ne veut pas forcément dire que l’autre ne possède pas lui aussi cette caractéristique. Il est possible que nous la possédions tous les deux, dans des proportions diverses. En pratique, il est peu fréquent de projeter un défaut sur quelqu’un qui en est totalement exempt. Ainsi, il est plus facile de projeter l’image du violent sur quelqu’un un tant soit peu autoritaire que sur une personne totalement timide et même, si quelqu’un me critique, son degré de virulence à mon égard indiquera s’il projette ou non sur moi. Mais il est bon de garder à l’esprit que ce n’est pas parce que mon vis-à -vis projette que je ne possède pas moi aussi cette part en moi…Une fois que j’ai perçu qu’un effet miroir était à l’œuvre chez moi, la deuxième étape consiste à découvrir quelle est cette part dont je n’assume pas encore la responsabilité et que j’ai projetée sur l’autre. Cela peut ne pas être évident car ce qui m’a irrité chez l’autre ne se retrouve pas nécessairement chez moi sous la même forme et dans un même registre. C’est parfois plus subtil. Par exemple, si je suis irrité parce que mes enfants sont bruyants au restaurant, il est possible que ce que mon irritation mette en lumière, ce soit mon manque de confiance en moi, ma difficulté à assumer le regard ou le jugement des autres sur moi et ma famille…Enfin, une fois que j’ai pu identifier chez moi cette part refoulée, la dernière étape du processus consistera à la reconnaître comme mienne, à prendre mes responsabilités à son égard. Pour qu’il n’y ait pas rejet, cela suppose de l’accueillir avec bienveillance et amour voir l’article Accueillir sa jalousie. Par exemple, reconnaître que je peux avoir en moi des aspects jaloux m’aidera à mieux me connaître, à anticiper mes moments de faiblesse ou de en ne jugeant pas cet aspect jaloux comme mauvais, en ne cherchant pas à l’éradiquer ou à le faire changer que je pourrai me relâcher et laisser se dissoudre les conflits intérieurs qu’il suscitait en moi voir l’article L’acceptation. Nous sommes libérés par ce que nous acceptons mais nous sommes prisonniers de ce que nous refusons » nous rappelle Swami à l’effet miroir, l’identification des projections devient un puissant outil de transformation. Selon Jean Klein, La seule liberté dont nous disposons est de devenir conscients de ce que nous sommes en réalité. C’est la seule liberté que nous ayons. Il n’y pas d’autre liberté… ».La suite de cet article est iciDidier de pas à partager cet article, en le reprenant intégralement, sans modification ni coupure, et en citant sa source ZeORJu9.