Opterpour un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien permet de : PrĂ©server les forĂȘts naturelles et protĂ©ger les espĂšces menacĂ©es. 1. RĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. L’élevage de bĂ©tail Ă©met

Lorsque l’on dĂ©cide de ne plus manger d’animaux et que l’on en parle autour de soi, des mauvais arguments contre le vĂ©gĂ©tarisme, on en entend beaucoup. Tout le monde ne sait pas y rĂ©pondre ; parce que parfois on devient d’abord viscĂ©ralement vĂ©gĂ©tarien avant de s&rsq...Lire l’article

\n \n 10 arguments pour et contre le végétarisme
ÉtatsUnis Le prĂ©sident amĂ©ricain a annoncĂ©, mercredi, l’abandon partiel des emprunts Ă©tudiants. 20 millions de personnes seraient concernĂ©es.
Error 502 Ray ID 73ba6fae1c5d1c1b ‱ 2022-08-16 131500 UTC YouBrowser Working SofiaCloudflare Working Error What happened? The web server reported a bad gateway error. What can I do? Please try again in a few minutes. Cloudflare Ray ID 73ba6fae1c5d1c1b ‱ Your IP ‱ Performance & security by Cloudflare

5Afin de rĂ©flĂ©chir aux modes d’argumentation et aux mĂ©thodes retenues pour administrer la preuve scientifique des bĂ©nĂ©fices du rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien, nous avons choisi de nous focaliser sur les trois enquĂȘtes en faveur du vĂ©gĂ©tarisme qui, entre la fin du xix e siĂšcle et la premiĂšre dĂ©cennie de 1900, ont eu un retentissement Ă  la fois dans le milieu scientifique et

Ma propre expĂ©rience inclut celle de mes clients et des tonnes de rechercheApparemment, je me jette sur les steaks saignants
 😉Viande rouge, gras saturĂ©s et santĂ© ou comment ne PAS interprĂ©ter les Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques
Le palĂ©o augmente le mauvais cholestĂ©rol
.? et le BON !Et le poisson ? il est en fait plus risquĂ© de ne pas en mangerJe ne suis pas une adepte du rĂ©gime palĂ©o »Comment choisir des protĂ©ines durablesManger de la viande est compatible avec le respect des animauxOui, nous avons Ă©voluĂ©s AVERTISSEMENT Ce billet est trĂšs L – O – N – G car j’ai vraiment un gros dĂ©dain pour la mĂ©sinformation et je tenais Ă  mettre tous les points sur les i. 😉 Pour vous mettre en contexte, j’ai acceptĂ© de participer Ă  un article pour ou contre le vĂ©gĂ©tarisme cliquez ici pour le lire dans le magazine quĂ©bĂ©cois VĂ©ro » automne 2014. Suite Ă  la parution de ce dĂ©bat, Mme Desaulniers a Ă©crit une rĂ©ponse sur son blog. Vous pouvez la lire en cliquant ici. Mon temps est trĂšs prĂ©cieux et je n’aime habituellement pas me lancer dans des dĂ©bats avec des gens qui manquent clairement d’ouverture d’esprit, mais son article m’a vraiment dĂ©rangĂ©e pour plusieurs raisons son ton condescendant, son attitude supĂ©rieure, ses accusations personnelles et, plus que tout, plusieurs faits omis. C’est assez pour que je prenne de mon temps pour Ă©crire une rĂ©ponse. Je ne tiens pas nĂ©cessairement Ă  ce que Mme Desaulniers la lise, car je sais qu’il n’y a rien que je ne pourrais dire qui ne la ferait changer d’idĂ©e, mais je veux que vous, mes chers lecteurs, ne vous sentiez pas attaquĂ©s comme moi par ses propos. Pour ce faire, je vais tirer quelques lignes de son billet pour y rĂ©pondre directement. Ma propre expĂ©rience inclut celle de mes clients et des tonnes de recherche PremiĂšrement, elle m’introduit ainsi À droite, AglaĂ©e Jacob, qui dĂ©tient un bac et une maĂźtrise en nutrition, dĂ©fend le point de vue contraire Ă  partir de sa propre expĂ©rience ». Je voudrais seulement dire que mon point de vue ne vient pas seulement de ma propre expĂ©rience, bien qu’elle y compte certainement. Mon point de vue vient Ă©galement de centaines d’heures de recherche approfondie sur le sujet dans la littĂ©rature scientifique ainsi que l’expĂ©rience de centaines de clients avec qui j’ai travaillĂ© dans les derniĂšres annĂ©es. Apparemment, je me jette sur les steaks saignants
 😉 Sur un ton passif agressif, elle continue J’aurais bien aimĂ© en savoir davantage sur la santĂ© dĂ©clinante de madame Jacob lorsqu’elle Ă©tait vĂ©gĂ©e. Qu’est-ce qu’elle mangeait ? Qu’est-ce qui manquait ? A-t-elle essayĂ© de modifier ses habitudes avant de se jeter sur son steak saignant ? ». Cette information n’est pas difficile Ă  trouver. J’ai partagĂ© de façon trĂšs ouverte mes problĂšmes de santĂ© sur d’autres platesformes. Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai souffert de problĂšmes digestifs chroniques, mais je l’attribue Ă  une infection gastro-intestinale que j’ai attrapĂ©e lors de mes voyages, pas Ă  une alimentation vĂ©gĂ©tarienne. Mais je peux dire que c’est en faisant la transition Ă  une alimentation palĂ©o que j’ai pu retrouver le contrĂŽle de mes symptĂŽmes intestinaux suite au dĂ©veloppement de syndrome de l’intestin irritable post infectieux. Toutefois, je peux vĂ©ritablement dire que j’ai souffert d’un manque d’énergie et danĂ©mie difficile Ă  corriger mĂȘme pour une nutritionniste et mĂȘme avec supplĂ©mentation en Ă©tant vĂ©gĂ©tarienne, problĂšmes qui se sont envolĂ©s dĂšs que j’ai commencĂ© Ă  manger palĂ©o. J’ai aussi Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e avec le syndrome des ovaires polykystiques SOPK, un problĂšme qui reprĂ©sente la plus grande cause d’infertilitĂ© chez la femme et qui peut ĂȘtre aggravĂ© par une alimentation riche en glucides et pauvre en gras tel que l’alimentation vĂ©gĂ©tarienne l’est. Manger palĂ©o m’a permis de contrĂŽler mes hormones, rĂ©duire mon nombre de kystes sur les ovaires de plus de 70 % et de devenir fertile pour maintenant avoir un petit garçon en bonne santĂ©. 🙂 Viande rouge, gras saturĂ©s et santĂ© ou comment ne PAS interprĂ©ter les Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques
 Elle mentionne ensuite Selon AglaĂ©e Jacob, aucune Ă©tude ne prouverait que la viande rouge et les gras saturĂ©s peuvent ĂȘtre nĂ©fastes sur la santĂ© et causer certains cancers. Pourtant, pas besoin de chercher bien loin pour se convaincre du contraire » et donne quelques exemples. PremiĂšrement, je n’utilise pas de site de vulgarisation scientifique auquel elle rĂ©fĂšre dans son billet et prĂ©fĂšre plutĂŽt aller directement Ă  la source. Ce n’est qu’en lisant les Ă©tudes scientifiques, leurs mĂ©thodologies et leurs rĂ©sultats qu’on peut avoir l’heure juste ne lire que les rĂ©sumĂ©s est une des raisons pourquoi la nutrition est un sujet trĂšs controversĂ© dans les mĂ©dias
!. J’ai bien lu les Ă©tudes mentionnĂ©es. Le problĂšme est que ce sont des Ă©tudes de type Ă©pidĂ©miologique
 Il est bien connu dans le domaine des sciences et des statistiques que ce genre d’étude ne devrait JAMAIS servir pour faire des recommandations ou tirer des conclusions. Ça ne permet que d’obtenir des hypothĂšses pour faire des Ă©tudes cliniques par la suite. Les corrĂ©lations qui y sont trouvĂ©es ne devraient JAMAIS ĂȘtre interprĂ©tĂ©es comme Ă©tant une relation effet-cause, car nous n’en avons absolument aucunes idĂ©es. Par exemple, si je vous dis qu’il y a beaucoup de camions de pompiers aux sites d’incendie, le type de corrĂ©lation qu’on pourrait facilement trouver avec un type d’étude Ă©pidĂ©miologique, ça ne veut pas dire que les camions de pompiers causent les incendies
 vous ĂȘtes d’accord ? C’est la mĂȘme chose avec les Ă©tudes en nutrition. De plus, souvent les Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques utilisent des questionnaires demandant aux gens de se rappeler ce qu’ils ont mangĂ© dans la derniĂšre annĂ©e Ă  l’aide d’un questionnaire de frĂ©quence alimentaire
 pas trĂšs prĂ©cis Ă  mon avis comme mĂ©thodologie ! Souvent, la pizza et autre junk food sont interprĂ©tĂ©es comme Ă©tant de la viande rouge Ă  cause de son pepperoni et le poids de l’aliment en entier est inclut dans la quantitĂ© de viande rouge consommĂ©e
 Ça vous paraĂźt honnĂȘte ? Et il ne faut pas oublier qu’aucunes de ces Ă©tudes ne fait la distinction entre les gens qui mangent de la viande de pĂąturage avec une grande quantitĂ© de lĂ©gumes tout en faisant attention Ă  leur santĂ© et les gens qui mangent leur viande entre deux tranches de pain hamburgers avec une boisson gazeuse et des frites cuites dans de l’huile vĂ©gĂ©tale rancie. Bref, je ne veux surtout pas utiliser ces Ă©tudes pour tirer mes conclusions. Pour ce qui est de la controverse » des gras saturĂ©s, hĂ© bien ça ne devrait vraiment plus ĂȘtre une controverse
 Encore une fois, les gras saturĂ©s ont Ă©tĂ© diabolisĂ©s depuis des dĂ©cennies mais les raisons sont beaucoup plus de politiques que scientifiques lisez Good Calories, Bad Calories si vous comprenez l’anglais pour une analyse mĂ©ticuleuse avec des centaines d’études Ă  l’appui si vous voulez en savoir plus. Une des rĂ©centes preuves les plus convaincantes quant Ă  l’innocuitĂ© des gras saturĂ©s est parue dans The American Journal of Clinical Nutrition en 2010 lire l’étude ici. Cette mĂ©ta-analyse une Ă©tude regardant toutes les Ă©tudes faites sur un sujet donnĂ© inclut 347 747 participants suivis pour des pĂ©riodes de 5 Ă  23 ans et montre clairement qu’il n’y a AUCUNE association entre la consommation de gras saturĂ©s et le risque de maladies cardiovasculaires et d’AVC. Cette Ă©tude n’est qu’un exemple, mais il y en a beaucoup d’autres menant aux mĂȘmes conclusions. MĂȘme le Times Magazine s’est pratiquement excusĂ©, prĂšs de 30 ans aprĂšs son article diabolisant le cholestĂ©rol et les gras saturĂ©s, avec un article montrant toute la science moderne qui confirme que le beurre n’est pas l’ennemi le vĂ©ritable ennemi est le sucre !. Le Time magazine en 1984 Le Time magazine en 2014! 🙂 Le palĂ©o augmente le mauvais cholestĂ©rol
.? et le BON ! Finalement, pour ce qui est de l’augmentation de cholestĂ©rol observĂ©e aprĂšs l’adoption d’un rĂ©gime palĂ©o
 et bien oui, c’est parfois vrai ! Encore lĂ , il ne faut pas s’arrĂȘter Ă  l’article vulgarisĂ© en hyperlien dans son article mais il faut aller Ă  la source article scientifique original ici. Les 44 participants en bonne santĂ© ont suivi un rĂ©gime palĂ©o pendant 10 semaines. RĂ©sultat oui, leur mauvais » cholestĂ©rol LDL encore une fois les termes mauvais et bon cholestĂ©rol sont trĂšs simplifiĂ©s et ne reprĂ©sentent pas toute l’histoire ! a augmenté  et bien que le rĂ©sultat soit statistiquement significatif panimal n’est plus Ă  dĂ©montrer. Ça prend beaucoup plus de terres arables pour nourrir un omnivore que pour nourrir un vĂ©gĂ©talien donc une alimentation qui inclut de la viande contribue Ă©normĂ©ment plus Ă  la dĂ©forestation, aux gaz Ă  effet de serre, et Ă  n’importe quel autre impact environnemental qu’une alimentation vĂ©gĂ©talienne. Je ne peux pas m’avancer dans le dĂ©bat sur la nutrition, qui est trĂšs complexe, mais vous n’avez clairement pas fait vos devoirs sur la question environnementale Mme Jacob. Je vous recommande fortement de vous informer davantage Ă  ce sujet, notamment en visionnant le documentaire Cowspiracy » Éric MĂ©nard, M. Env. Bonjour M. MĂ©nard, Avez-vous lu mon billet? Je sais qu’il est un peu long mais il est prĂ©fĂ©rable de faire ses devoirs avant de commenter. p Je suis tout Ă  fait d’accord avec vous que la viande conventionnelle nourrie de cĂ©rĂ©ales n’est pas la solution. C’est pour ça que je n’en mange pas et ne le recommande pas non plus. Comme je le mentionne dans mon billet, j’encourage les gens Ă  manger de la viande de pĂąturage qui ne requiert aucune cĂ©rĂ©ale et aide mĂȘme Ă  rebĂątir la couche de terre arable qui s’effrite dĂ» Ă  l’agriculture moderne. Plus de dĂ©tails ici AglaĂ©e Jacob, MS, RD Je ne vois nulle part dans ce que vous recommandez une quelconque preuve que la production de viande de pĂąturage nĂ©cessite moins d’espace terrestre que la production de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales
 Et la dĂ©monstration que vous citez qui est supposĂ©e prouver qu’une alimentation vĂ©gane tue plus d’animaux que la consommation d’animaux d’élevage ne tient absolument pas la route. If half of the total harvested land in the US was used to produce plant products for human consumption and half was used for pasture-forage production, how many animals would die annually so that humans may eat? 60 million ha, plant production × 15 animals/ha = billion 60 million ha, forage production × animals/ha = billion Total billion animals According to this model then, fewer animals billion would die than in the vegan model billion » Cette dĂ©monstration s’appuie sur l’idĂ©e que ça prendrait le mĂȘme nombre d’hectares de production vĂ©gĂ©tale pour remplacer les pĂąturages. Comment peut-on se baser sur une telle hypothĂšse sans donnĂ©es concrĂšte Ă  l’appui? Et ça, c’est si l’on considĂšre valide l’hypothĂšse que la production vĂ©gĂ©tale tue plus d’animaux Ă  l’hectare que les pĂąturages, ce dont je doute fortement. Comme preuves de production vĂ©gĂ©tales meurtriĂšres », il est fait rĂ©fĂ©rence notamment Ă  la luzerne, le blĂ© et la canne Ă  sucre. Je ne savais pas que les protĂ©ines animales Ă©taient remplacĂ©es par de tels aliments dans une alimentation vĂ©gane, ni mĂȘme qu’une alimentation omnivore de pĂąturage ou non excluait la consommation de ces aliments
 Rebonjour! 1 Je suis d’accord que le blĂ©, la luzerne et la canne Ă  sucre ne constituent pas la seule source de nutrition pour les vĂ©gĂ©tariens et vĂ©gĂ©taliens. J’imagine que l’auteur a utilisĂ© les cultures pour lesquelles ces donnĂ©es Ă©taient disponibles. À mon humble avis et avec mon expĂ©rience de plusieurs annĂ©es de vie Ă  la campagne et sur une ferme, j’imagine que le nombre d’animaux, de reptiles et d’oiseaux tuĂ©s avec la culture du soya, du maĂŻs, de lĂ©gumineuses et des autres cĂ©rĂ©ales est similaire. 2 Pour ce qui est de la diĂšte que je recommande, le mode d’alimentation palĂ©o, il exclut ces cultures blĂ©, canne Ă  sucre, lĂ©gumineuses, soya, maĂŻs et autres cĂ©rĂ©ales bien que ce soit une diĂšte de type omnivore. Et la viande que nous mangeons n’est que nourrie Ă  l’herbe ce qui ne contribue Ă©galement pas Ă  encourager ces cultures. 3 Je ne suis pas certaine de comprendre ton acharnement par rapport Ă  la superficie occupĂ©e par la culture de cĂ©rĂ©ales versus celle occupĂ©e par des animaux de pĂąturage. Je ne sais pas si ces donnĂ©es existe, probablement que oui, mais je ne les ai pas. Et ce serait passer Ă  cĂŽtĂ© de la question. Une ferme holistique utilise une rotation entre l’élevage d’animaux et de culture de lĂ©gumes. La superficie occupĂ©e par les grandes mono-cultures de cĂ©rĂ©ales et de lĂ©gumineuses a un impact tout Ă  fait diffĂ©rent sur le sol, l’environnement et la santĂ© des animaux et des gens qui les consomment comparativement Ă  la mĂȘme superficie occupĂ©e par une ferme biologique gĂ©rĂ©e de façon holistique et biodynamique. Visiter une ferme de ce type plutĂŽt que d’essayer de trouver des Ă©tudes scientifiques est souvent la meilleure façon d’y voir plus clair. Et lorsque ma famille achĂšte un quart de boeuf et que ça nous nourrit pour 3-4 mois, ça ne fait qu’ 1/4 de vie pour nourrir. Et en choisissant du boeuf de pĂąturage, je ne contribue pas Ă  plus de morts indirectes rĂ©sultant de l’agriculture moderne. VoilĂ  mon avis! AglaĂ©e Bonjour, 🙂 J’ai lu avec attention votre article, et il me fait rĂ©flĂ©chir. Je suis vĂ©gĂ©tarienne depuis plusieurs annĂ©es, mais je considĂšre mon choix comme personnel et reste convaincu que l’Homme est fait pour manger de la viande. Je suis depuis quelques temps trĂšs attirĂ©e par l’alimentation palĂ©o, mais j’aimerai l’adapter Ă  mon vĂ©gĂ©tarisme. Je pense qu’il doit exister dans le monde des tribus vĂ©gĂ©tariennes, alors peut-ĂȘtre qu’avec tous les aliments auquel nous avons accĂšs, il est possible d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien et d’avoir une alimentation qui s’approche du palĂ©o. Depuis quelques semaines, je fais un palĂ©o Ă  ma sauce, je voulais savoir ce que vous en pensiez ce n’est pas vraiment du palĂ©o mais ça tend vers une alimentation plus naturelle. Je consomme bien sur beaucoup de lĂ©gumes, des fruits, des oeufs bio, des graisses comme l’huile d’olive, la creme de coco, le tahin, les noix, mais aussi des produits Ă  base de soja tels que le tempeh, le tofu, le lait et les yaourts de soja, les fromages au lait cru de chĂšvre et de brebis que je tolĂšre sans problĂšme. Pour l’instant il m’arrive encore de consommer les aliments suivants, mais 1 jour sur 2 flocons d’avoine, riz complet, quinoa, pain de seigle, pĂątes complĂštes, sarrasin, lentilles, haricots, pois chiche, pois cassĂ©s, beurre de cacahuĂštes naturel, chocolat noir, miel. Qu’en pensez-vous? 🙂 Merci de votre rĂ©ponse! PS encore une fois, je ne pense pas que vous faites mal en consommant des animaux, ma raison est purement personnelle, cependant j’ai dĂ©vellopĂ© des SOPK moi aussi, et je pense qu’une alimentation plus basique me ferait du bien. Bonne journĂ©e! Bonjour Elsa, Je suis bien heureuse de lire ton commentaire et de voir que tu es prĂȘte Ă  intĂ©grer certains aspects du palĂ©o Ă  ton alimentation. 😉 Je crois que les aliments que tu inclues sont trĂšs bien et je suis contente que tu choisisses certains produits animaux de qualitĂ©, tels que les oeufs et certains produits laitiers. Je ne suis pas une fan du soya pour des raisons que j’expliquerai plus en dĂ©tails ailleurs c’est dans le livre aussi et dans les autres aliments, je t’encouragerais Ă  faire un peu de rechercher sur chacun de ceux-ci. Le miel et le chocolat noir ne me causent pas trop de problĂšmes, mais les autres aliments ne sont pas optimaux pour tous. Je ne peux pas vraiment donner de rĂ©ponses prĂ©cises sans faire une Ă©valuation plus approfondie de ta condition mais j’ai garder tes questions en banque pour y rĂ©pondre plus en dĂ©tails de façon anonyme dans un prochain Ă©pisode FAQ de la radio palĂ©o en mai ou juin 2015. Alors surveille les prochains Ă©pisodes 😉 AglaĂ©e merci de votre rĂ©ponse si rapide! DĂ©jĂ , mon petit dĂ©jeuner palĂ©o me ravi, omelette aux lĂ©gumes, avocat, myrtilles 🙂 Tous comme les noix au gouter! particuliĂšrement les noix de macadamia et les noix de grenoble, de cajou. Bonne journĂ©e 🙂 Bonjour, je commence Ă  m’intĂ©resser au rĂ©gime palĂ©o, car j’ai de gros problĂšmes digestif que je n’arrive pas Ă  rĂ©gler depuis quelques annĂ©es; j’ai lu un poste dans lequel Ă©tait Ă©crit que les noix sont exclus du rĂ©gime ainsi que les fruits et recommande finalement peu de lĂ©gumes; quand pensez vous? pouvez vous me conseiller? merci; belle soirĂ©e Laisser un commentaire
LevĂ©gĂ©tarisme pour les non-vĂ©gĂ©tariens. 13/07/2015 marienono 2 commentaires. Renan Larue, le vĂ©gĂ©tarisme et ses ennemis, vingt-cinq siĂšcles de dĂ©bats, PUF, 2015. C’est en faisant un passage de plus dans un de mes lieux de perdition favoris que je suis tombĂ©e sur ce petit ouvrage. De lĂ  Ă  dire qu’il m’y attendait et qu’il fait partie de la part de sens de ce monde, il

L'homme, naturellement vĂ©gĂ©tarien ?Oui. L'homme n'a pas la constitution d'un carnivore. C'est ce que nous disent depuis quatre siĂšcles d'Ă©minents scientifiques, du grand naturaliste anglais John Ray au mĂ©decin et chercheur en nutrition amĂ©ricain Neal D. Barnard en passant par ce bon vieux Darwin. Nous n'avons ni les dents acĂ©rĂ©es, ni les griffes, ni mĂȘme le systĂšme digestif des prĂ©dateurs. D'ailleurs, nos ancĂȘtres, affirment-ils, Ă©taient frugivores et granivores. Donc, Les tout premiers hominidĂ©s Ă©taient peut-ĂȘtre vĂ©gĂ©tariens, mais, il y a un million et demi d'annĂ©es, l'Homo erectus, notre ancĂȘtre, chassait et cuisait dĂ©jĂ  sa viande! En fait, la physiologie de l'humain - son corps, sa dentition et son systĂšme digestif - s'est adaptĂ©e pour lui permettre de devenir omnivore. Un peuple comme les Inuits se nourrit presque exclusivement de protĂ©ines animales viande et poisson et de graisses depuis la nuit des viande, aliment indispensable ?Oui. Le problĂšme, c'est que la plupart des adolescents et des adultes qui se lancent aveuglĂ©ment dans le vĂ©gĂ©tarisme ne respectent pas les Ă©quilibres nutritionnels essentiels pour Ă©viter les carences. Une Ă©tude menĂ©e Ă  London Ontario en 1996 sur un groupe de vĂ©gĂ©tariennes de 14 Ă  19 ans a montrĂ© que la majoritĂ© d'entre elles n'absorbaient pas suffisamment de protĂ©ines, de calcium, de fer et de zinc. D'ailleurs, de nombreux vĂ©gĂ©tariens manquent de fer et de vitamine B12 notre organisme absorbe beaucoup mieux ces deux Ă©lĂ©ments lorsqu'ils proviennent de la Des millions d'ĂȘtres humains dans le monde vivent sans viande - culture ou pauvretĂ© obligent -, car toutes les protĂ©ines sont prĂ©sentes dans la nature en dehors d'elle. Le soja contient 34 % de protĂ©ines; le bÅ“uf maigre, seulement 16,4 %. Si bien qu'en 2003 l'American Dietetic Association et les DiĂ©tĂ©ticiens du Canada l'affirmaient " Une alimentation vĂ©gĂ©tarienne, si elle est soigneusement planifiĂ©e, peut ĂȘtre appropriĂ©e pour les gens de tous les Ăąges. " Le sprinter Carl Lewis, huit fois mĂ©daillĂ© d'or aux Jeux olympiques, Ă©tait vĂ©gĂ©talien !Le vĂ©gĂ©tarisme, gage de bonne santĂ© ?Oui. Les vĂ©gĂ©tariens souffrent moins de diabĂšte, d'hypertension, de surpoids, de maladies cardiovasculaires et de cancers que le reste de la population. Normal le vĂ©gĂ©tarisme correspond exactement au type de rĂ©gime faible en gras et riche en fibres, en antioxydants et en nutriments essentiels recommandĂ© par les mĂ©decins. En fĂ©vrier 2003, les experts de l'Organisation mondiale de la santĂ© rĂ©unis Ă  GenĂšve recommandaient d'" opter pour une alimentation vĂ©gĂ©tarienne et les produits de la mer ".Non. Pas Ă©vident d'attribuer ces bonnes statistiques uniquement au vĂ©gĂ©tarisme, nous dit l'Institut national de la nutrition. Car les vĂ©gĂ©tariens sont statistiquement plus actifs, plus aisĂ©s et s'abstiennent en gĂ©nĂ©ral de faire usage de tabac et de consommer de l'alcool - causes principales des maladies cardiovasculaires ou cancĂ©reuses. En rĂ©alitĂ©, bien plus que la suppression de viande, c'est la consommation de fruits et de lĂ©gumes et l'hygiĂšne de vie qui importent pour rester en santĂ©. On peut ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien et se nourrir de frites et de gĂąteaux !Le vĂ©gĂ©tarisme, geste pour le bien-ĂȘtre animal ?Oui. En 2003, au QuĂ©bec seulement, 140 000 bÅ“ufs, 8 millions de porcs et 162 millions de poulets Ă©taient abattus pour la consommation humaine. Or, malgrĂ© notre conscience accrue de la souffrance animale, les conditions d'Ă©levage ont peu Ă©voluĂ©. Les cochons ont toujours les dents limĂ©es, les oreilles et la queue coupĂ©es ; les veaux sont retirĂ©s de leur mĂšre Ă  8 jours et tuĂ©s Ă  100 ; les poulets sont entassĂ©s Ă  une dizaine par mĂštre carrĂ©. Tout cela contribue directement aux zoonoses, maladies transmissibles Ă  l'homme grippe aviaire, SRAS, etc., et Ă  une large consommation d'antibiotiquesù€¦ qui se retrouvent dans nos aliments !Non. Les Ă©leveurs, affirment leurs fĂ©dĂ©rations, sont les premiers Ă  vouloir le bien-ĂȘtre des animaux mieux ils seront traitĂ©s, plus ils seront productifs. Une commission de travail sur le bien-ĂȘtre animal, regroupant tous les producteurs, a mĂȘme Ă©tĂ© créée en 2002. Des codes de bonne pratique existent dans tous les secteurs. La prĂ©sence d'antibiotiques et d'hormones est rĂ©guliĂšrement vĂ©rifiĂ©e - il n'y a dĂ©passement des doses autorisĂ©es que dans 0,25 % des cas, selon l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Au final, la pression n'a jamais Ă©tĂ© aussi grande, surtout depuis que McDonald's enquĂȘte sur le bien-ĂȘtre des animaux de ses vĂ©gĂ©tarisme, dĂ©marche Ă©cologique ?Oui. Savez-vous que 40 % des cultures cĂ©rĂ©aliĂšres du monde et 70 % de celles des États-Unis servent Ă  engraisser le bĂ©tail des pays riches ? Et qu'il faut 24 fois plus d'Ă©nergie pour produire du bÅ“uf que des cĂ©rĂ©ales, en incluant tout le processus d'exploitation ? L'utilisation de ces ressources suffirait, Ă  elle seule, Ă  rĂ©soudre le problĂšme de la faim dans le monde. L'Ă©levage industriel est aussi une des principales causes de pollution et de dĂ©forestation. Selon l'Ă©cologiste quĂ©bĂ©cois Luc Gagnon, la production de viande serait responsable d'environ 25 % de toutes les Ă©missions de gaz Ă  effet de C'est pour ces raisons que le QuĂ©bec, depuis 1990, impose des rĂšgles strictes pour Ă©tablir une agriculture durable ». Un producteur animalier qui ne les respecte pas n'aura pas de subventions c'est l'Ă©coconditionnalitĂ©. Aussi, si les experts s'amusent Ă  imaginer un monde sans viande, il ne faut pas oublier que cette industrie fait vivre des pans entiers de l'industrie textile cuir, laines, etc., Ă©cologique engrais et mĂȘme pharmaceutique. Et qu'une industrie comme la production de porcs reprĂ©sente, Ă  elle seule, 3,7 milliards de dollars au ? Petit glossaireLes vĂ©gĂ©tariens sont des gens qui ne mangent aucune chair animale viande, volaille, poisson ou fruits de mer. Mais on les dit lacto-ovo-vĂ©gĂ©tariens quand ils consomment des sous-produits d'origine animale miel, Å“ufs et produits laitiers ; lacto-vĂ©gĂ©tariens quand ils n'excluent que les œufs ; ovo-vĂ©gĂ©tariens quand ils n'excluent que les produits laitiers ; vĂ©gĂ©taliens quand ils ne mangent aucun produit ou sous-produit d'origine animale. Certains vont mĂȘme jusqu'Ă  n'utiliser aucun produit provenant des animaux laine, cuir, plumes, fourrure.... SourcesDr Jacqueline AndrĂ©, L'Ă©quilibre nutritionnel du vĂ©gĂ©tarien, Éditions Maloine, 1996. RenĂ©e Frappier, Le guide de l'alimentation saine et naturelle, Éditions Maxam, 1987. John Robbins, Se nourrir sans faire souffrir, StankĂ©, 2001. Luc Gagnon, Échec des Ă©cologistes ?, Éditions du MĂ©ridien, 1993.

Jele partage donc avec vous. L’article extrĂȘmement bien Ă©crit et documentĂ© de Laetitia au sujet du vĂ©gĂ©tarisme. MĂȘme si je ne suis pas vĂ©gĂ©tarienne, je tends Ă  le devenir, les arguments qu’elle avance, sans prosĂ©lytisme font clairement rĂ©flĂ©chir. 10 mauvais arguments contre le vĂ©gĂ©tarisme. Photo Barcroft Media / Getty ImagesFaut-il interdire la chasse aux phoques pour des raisons Ă©thiques ? La question est revenue dans l’actualitĂ©, alors que l’Organisation mondiale du commerce OMC a jugĂ© rapport en pdf que l’embargo europĂ©en sur les produits du phoque, bien que contraire aux rĂšgles du commerce, Ă©tait acceptable parce qu’il peut ĂȘtre justifiĂ© par le souci du bien-ĂȘtre des animaux. Est-ce vraiment le cas ? Je n’en avais aucune idĂ©e avant de me plonger dans les documents justifiant cette dĂ©cision, ne m’étant jamais longuement attardĂ©e Ă  ce sujet pas par manque d’intĂ©rĂȘt, mais parce qu’on ne peut pas tout faire
 et ne faisant surtout aucunement confiance aux diffĂ©rents acteurs impliquĂ©s jusqu’à prĂ©sent dans un dĂ©bat aussi chargĂ© Ă©motivement, qui dure depuis des dĂ©cennies. Tous les jours sur la planĂšte, l’homme tue des quantitĂ©s astronomiques d’animaux de tous les genres pour les manger, pour s’amuser pensez aux combats de coqs ou Ă  la corrida, pour s’enrichir le commerce d’espĂšces menacĂ©es est florissant. Ou parce qu’il est persuadĂ© que la chasse, activitĂ© pratiquĂ©e depuis la nuit des temps, a encore un rĂŽle Ă  jouer pour rĂ©guler les populations d’animaux sauvages et faire vivre des communautĂ©s, quand elle est pratiquĂ©e avec respect et dans les limites de quotas qui garantissent la bonne santĂ© de l’espĂšce. Savoir ce qui est Ă©thique ou non dans tout cela est avant tout une question de norme sociale. Gaver des oies fait peu sourciller dans le sud-ouest de la France, tout comme chasser les phoques sur la banquise canadienne ou manger des chiens en Chine. Sur la planĂšte, on se soucie toutefois de plus en plus du bien-ĂȘtre des animaux, surtout dans les pays qui en ont les moyens. On reconnaĂźt aujourd’hui que si tuer des animaux est acceptable quand ils ne sont pas menacĂ©s de disparition, les faire souffrir ne l’est pas. On tolĂšre encore quoique de moins en moins des activitĂ©s aussi visiblement cruelles que la corrida. Mais revenons-en aux phoques. Depuis des dĂ©cennies, les chasseurs de phoques sont devenus bien malgrĂ© eux les boucs Ă©missaires des organisations de dĂ©fense des droits des animaux, dont l’une des plus importantes au monde, le Fonds international pour la protection des animaux, a Ă©tĂ© fondĂ©e dans les annĂ©es 1960 justement pour protester contre la chasse aux phoques au Canada. Ces organisations ont jouĂ© un rĂŽle important pour sensibiliser la population et les dĂ©cideurs au bien-ĂȘtre des animaux. Mais certaines d’entre elles ont pour cela eu rĂ©guliĂšrement recours Ă  des campagnes coups de poing, voire Ă  des actes illĂ©gaux — par exemple, en vandalisant des labos recourant Ă  l’expĂ©rimentation animale. Bref, disons qu’elles ne sont pas rĂ©putĂ©es pour faire toujours dans la subtilitĂ©. La chasse aux phoques est vite devenue leur fer de lance, pas parce qu’elle est particuliĂšrement cruelle comparĂ©e Ă  bien d’autres pratiques, mais parce qu’elle a tout ce qu’il faut pour Ă©mouvoir et, donc, servir la cause. Elle vise un animal symbole des grands espaces — qui a largement Ă©tĂ© dĂ©cimĂ© en Europe —, et le contraste du sang des phoques sur le blanc immaculĂ© de la banquise donne des images-chocs. Les grands yeux du phoque, ses longs cils et ses mouvements maladroits lorsqu’il n’est pas dans l’eau en font aussi une victime extrĂȘmement attendrissante. Ajoutez Ă  cela le fait que ne pas manger de phoque ne va pas manquer Ă  grand monde puisqu’on n’en trouve pas chez le boucher ou le poissonnier du coin, et vous obtenez l’animal le plus vendeur» qu’on puisse imaginer pour une sociĂ©tĂ© de dĂ©fense des droits des animaux. Pas mal plus en tout cas qu’un taureau, cousin de la vache de boucherie, qui vous regarde droit dans les yeux en grattant nerveusement le sol — ou qu’un sanglier, avec ses petits yeux qui lui donnent un air assez vicieux
 Mais la chasse aux phoques est-elle objectivement aussi cruelle que ce qu’on voudrait nous faire croire ? Le mot-clĂ©, c’est objectivement». Or, quand on regarde les preuves» qu’avance l’OMC pour justifier l’interdiction des produits du phoque en Europe, on ne peut qu’ĂȘtre troublĂ© par la faiblesse des arguments. Pour justifier sa dĂ©cision, l’organisation s’appuie principalement sur deux documents une opinion Ă©mise par des experts rĂ©unis au sein de l’AutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments EFSA en 2007, et une Ă©tude publiĂ©e par un chercheur britannique en 2012. Or, ni l’une ni l’autre ne sont trĂšs convaincantes. L’opinion de l’EFSA aboutit Ă  certaines recommandations. Mais elle prĂ©cise que Ethical, social, cultural, economic and some relevant management aspects do not form part of this opinion as they are outside EFSA’s remit. Autrement dit, les experts ont dit ne pas ĂȘtre en mesure de se prononcer sur les questions Ă©thiques. L’étude de Andrew Butterworth est intitulĂ©e A review of animal welfare implications of the Canadian commercial sealhunt» et a Ă©tĂ© publiĂ©e dans la revue scientifique Marine Policy en 2012. Elle a consistĂ© essentiellement Ă  compiler les rĂ©sultats de trois Ă©tudes, dans lesquelles des Ă©chantillons de vidĂ©os ont Ă©tĂ© soumis Ă  des panels d’experts chargĂ©s d’estimer la cruautĂ© des pratiques, dont celle rĂ©alisĂ©e par l’EFSA. Mais cette nouvelle Ă©tude est aujourd’hui dĂ©molie en rĂšgle par l’équipe de Pierre-Yves Daoust, un chercheur de l’UniversitĂ© de l’üle-du-Prince-Édouard, qui, avec trois autres chercheurs de PĂȘches et OcĂ©ans Canada, accuse Butterworth et son Ă©quipe d’avoir sĂ©lectionnĂ© sans aucune rigueur scientifique les extraits vidĂ©os montrĂ©s aux experts. Cette nouvelle analyse a Ă©tĂ© aussi publiĂ©e dans Marine Policy, et ses conclusions sont pour le moins troublantes. La bonne nouvelle, c’est que le dĂ©bat semble donc maintenant se transposer sur la scĂšne scientifique, oĂč il va pouvoir ĂȘtre soumis Ă  un regard beaucoup plus objectif que celui des ONG, des politiques ou des associations de chasseurs. Il est encore trop tĂŽt pour affirmer dans quel sens il va pencher, mĂȘme si objectivement, les arguments des chercheurs canadiens semblent bien plus solides que ceux des EuropĂ©ens. La science finira-t-elle par renverser cette dĂ©cision de l’OMC ? Suite au prochain Ă©pisode
 MĂȘmesi “on est encore trĂšs loin d’un raz-de-marĂ©e tofu-graines germĂ©es”, le vĂ©gĂ©tarisme gagne du terrain en France ces derniers temps (le nombre d’adhĂ©rents de l’ Association vĂ©gĂ©tarienne de France a doublĂ© en 3 ans, Picard sĂ©lectionne des produits vĂ©gĂ©tariens, les excellents restos vĂ©gĂ©tariens se multiplient, des
Parmi les 50 projets proposĂ©s pour lutter contre le rĂ©chauffement climatique, c’est le DĂ©fi Veggie qui arrive en tĂȘte du concours My positive impact, lancĂ© par la fondation Nicolas Hulot. Ce dĂ©fi investira les universitĂ©s et grandes Ă©coles d’ici l’automne, mais tous les citoyens peuvent participer. Le principe est de manger 100% vĂ©gĂ©tal pendant une semaine. Alors si vous hĂ©sitez Ă  vous lancer, voici 10 bonnes raisons de le faire Un vĂ©gĂ©tarien ne consomme pas de chair animale c’est Ă  dire ni viande ni poisson. Il y a de nombreux arguments pour devenir vĂ©gĂ©tarien, mais c’est d’abord un choix personnel. Je vous propose ici 10 raisons qui pourraient vous donner envie ! 1 Parce que les animaux sont des ĂȘtres sensibles D’éminents scientifiques internationaux, comme Stephen Hawking, ont signĂ© le 7 juillet 2012 la DĂ©claration de Cambridge sur la conscience animale dont la conclusion est que les humains ne sont pas les seuls Ă  possĂ©der les substrats neurologiques qui produisent la conscience. Les animaux non humains, soit tous les mammifĂšres, les oiseaux, et de nombreuses autres crĂ©atures, comme les poulpes, possĂšdent aussi ces substrats neurologiques ». En consĂ©quence, il n’y a plus aucune excuse pour traiter abusivement et inhumainement les animaux. 2 Parce que des ĂȘtres humains meurent de faim En 2015 7,3 milliards d’ĂȘtres humains vivent sur Terre plus de 1,9 milliards d’adultes en surpoids, dont plus de 600 millions obĂšses 795 millions de personnes souffrant de la faim, selon la FAO 1 bƓuf fournit 1 500 repas contre 18 000 pour les cĂ©rĂ©ales nĂ©cessaires Ă  le nourrir La majeur partie de nos cĂ©rĂ©ales 80% des cultures mondiales du soja et plus de 50% de tout le maĂŻs va directement aux animaux utilisĂ©s pour la production de viande. Une viande trĂšs chĂšre mais de plus en plus consommĂ©e dans les pays riches. RĂ©sultat ? Un effet boule de neige qui augmente ensuite le prix des cĂ©rĂ©ales et donc la difficultĂ© d’accĂšs Ă  la nourriture pour les personnes dĂ©jĂ  lĂ©sĂ©es. 3 Parce que la production de viande Ă©met trop de GES L’élevage est responsable de 14,5% des Gaz Ă  Effet de Serre, selon le dernier rapport du GIEC, soit plus que les transports. Pour ne pas dĂ©passer une hausse de 2°C des tempĂ©ratures avant la fin du siĂšcle, la totalitĂ© des Ă©missions de GES doit ĂȘtre divisĂ©e par 4 d’ici 2050 et devenir quasi nulle pour 2100. L’industrie de la viande accentue Ă©galement la dĂ©forestation. D’aprĂšs une enquĂȘte de Greenpeace, il est responsable Ă  80% de la destruction de la forĂȘt amazonienne. Toute cette dĂ©forestation augmente de 6% les Ă©missions de GES actuelles. 4 Parce que c’est meilleur pour la santĂ© Etre vĂ©gĂ©tarien rĂ©duirait de 32% le risque de maladies cardio-vasculaires. C’est le rĂ©sultat d’une vaste Ă©tude anglaise menĂ©e sur 45 000 personnes ĂągĂ©es de 50 Ă  70 ans dont 34% Ă©taient vĂ©gĂ©tariennes. L’OMS confirme en ajoutant que la surconsommation de viande -et plus encore de plats prĂ©parĂ©s Ă  base de viande- augmente les risques d’obĂ©sitĂ©, de diabĂšte de type 2, de faire un AVC, d’avoir un cancer colorectal
 5 Parce que l’élevage est bestial La viande heureuse est un mythe. Il n’existe aucun porcelet heureux d’ĂȘtre arrachĂ© Ă  sa mĂšre dĂšs 4 semaines alors que le sevrage dure normalement 4 mois ni de poussin volontaire pour passer Ă  la broyeuse et encore moins d’agneau excitĂ© Ă  l’idĂ©e de finir en couscous ! En France, la majoritĂ© des animaux Ă©levĂ©s par l’industrie de la viande ne voit la lumiĂšre du jour qu’une seule fois, lors du transport vers l’abattoir 83% des poulets de chair sont Ă©levĂ©s sans accĂšs Ă  l’extĂ©rieur 68% des poules pondeuses sont Ă©levĂ©es en batterie 99% des lapins sont Ă©levĂ©s en batterie 95% des cochons sont Ă©levĂ©s en caillebotis en bĂątiments 6 Parce que cela nĂ©cessite beaucoup trop d’eau D’ici 2050, l’Homme devra passer au rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien -ou au moins baisser sa consommation de protĂ©ines d’origine animales Ă  5%- Ă  cause du manque d’eau. Tel est le rĂ©sultat d’une Ă©tude publiĂ©e par l’Institut international de l’eau basĂ© Ă  Stockholm. Sans cela, il sera impossible de nourrir les 2 milliards d’ĂȘtres humains supplĂ©mentaires. 7 Parce que la viande est bourrĂ©e de dioxines Les dioxines sont des polluants organiques produits lors de processus de combustion naturels ou industriels. Elles s’accumulent dans la chaĂźne alimentaire et Ă  plus de 90% dans la viande, le poisson, les Ɠufs et le lait. Or selon l’OMS, les dioxines provoqueraient une dĂ©gradation du systĂšme immunitaire, du dĂ©veloppement du systĂšme nerveux et seraient cancĂ©rogĂšnes pour l’homme. 8 Parce que vous serez plus en forme La digestion de la viande est difficile et demande beaucoup plus d’énergie pour le corps qu’un repas complet vĂ©gĂ©tarien. C’est un problĂšme anatomique l’estomac humain est deux fois moins gros et beaucoup moins acide que celui des carnivores qui ont aussi un intestin beaucoup plus court que le notre. Pour cette raison, de nombreux athlĂštes professionnels ont adoptĂ© le rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien -en allant souvent plus loin et en devenant mĂȘme vĂ©gĂ©talien- comme Carl Lewis 9 MĂ©dailles d’Or aux Jeux Olympiques, John Salley grand joueur de la NBA, Chris Campbell champion de lutte
 9 Parce que des alternatives existent Nous parlions justement de la boucherie vĂ©gĂ©tarienne ouverte Ă  Paris, mais rassurez-vous, il existe beaucoup d’autres possibilitĂ©s. Falafel, seitan, tempeh, tofu, amarante, pois cassĂ©s, lentilles corail, protĂ©ines de soja texturĂ©es
 ces noms ne vous disent peut-ĂȘtre pas grand chose et pourtant, vous pouvez facilement les trouver en supermarchĂ© ou en biocoop. 10 Parce que de grands hommes de l’Histoire l’étaient Qu’y a-t-il de plus repoussant que de se nourrir continuellement de chair de cadavre ? » disait Voltaire, tandis que LĂ©onard de Vinci racontait dĂ©jĂ  de son temps qu’il avait trĂšs vite renoncĂ© Ă  manger de la viande et qu’ un jour viendra oĂč les hommes tels que moi proscriront le meurtre des animaux comme ils proscrivent aujourd’hui le meurtre de leurs semblables ». Pythagore, Platon, Schopenhauer, TolstoĂŻ, Gandhi, Einstein Ă©taient aussi vĂ©gĂ©tariens, et la liste est bien plus longue encore ! 
Oh, et puis vous n’aurez plus Ă  trouver d’excuses pour Ă©viter la choucroute de belle-maman Source NĂ©oPlanĂšte
Situ souhaites devenir vĂ©gĂ©tarien : – tu te rĂ©galeras – tu mangeras plus sainement – tu seras en meilleure santĂ© – tu auras plus d’énergie – tu Dans la vie, on se retrouve toujours face Ă  des choix semblables Ă  ceux d'un drame cornĂ©lien. Et comme je fais partie de ces personnes qui... Dans la vie, on se retrouve toujours face Ă  des choix semblables Ă  ceux d’un drame cornĂ©lien. Et comme je fais partie de ces personnes qui ont beaucoup de mal Ă  s’arrĂȘter sur une dĂ©cision, j’ai rĂ©ussi Ă  me dĂ©cider de vous faire partager les 10 points qui me donnent envie d’une PS Vita et les 10 autres points qui me pousseraient Ă  patienter encore un peu. Ici, pas de hiĂ©rarchisation des arguments plus forts il s’agit simplement de vous montrer que la dĂ©cision n’est pas facile Ă  prendre
 * J’ai vraiment envie de m’offrir la PS Vita parce que
 1. Les graphismes m’ont tout de suite bluffĂ© ! 2. Il y a au moins trois jeux qui me plaisent Gravity Rush, LittleBigPlanet Vita, et l’incontournable Wipout 2048. 3. L’écran tactile est beaucoup plus rĂ©actif que sur mon iPhone il y de fortes chances pour qu’il soit prĂ©cis lorsqu’il est intĂ©grĂ© dans un gameplay. 4. Les jeux dĂ©matĂ©rialisĂ©s coĂ»teront 10 % moins cher. 5. Le Cross Play me permettra de jouer avec mes amis lorsqu’ils seront sur leur PlayStation 3. 6. Je suis vraiment curieuse de voir comment la rĂ©alitĂ© augmentĂ©e va ĂȘtre utilisĂ©e, tout en sachant que la vidĂ©o de LittleBigPlanet Vita m’a dĂ©jĂ  convaincue ! 7. J’ai toujours la possibilitĂ© de mettre ma musique dessus. 8. Elle a un appareil photo qui rĂ©alise des clichĂ©s d’une qualitĂ© suffisamment propre pour m’amuser. 9. Le systĂšme Near permet de dĂ©couvrir plus de choses sur les gens qu’on rencontre que le Street Pass de la 3DS. 10. Les jeux minis sont tout aussi amusants que sur iPhone, et apportent une dimension casual. * J’hĂ©site vraiment Ă  m’offrir la PS Vita parce que
 1. Quitte Ă  avoir une console capable de reproduire une expĂ©rience de jeu “de salon”, autant y jouer sur un grand Ă©cran depuis un canapé  2. Le priiiiix ! 3. La courte durĂ©e de l’autonomie de la batterie. 4. Il n’y a que trois jeux qui m’intĂ©ressent rĂ©ellement pour l’instant, et LittleBigPlanet Kart en attente de confirmation. 5. Sa grande taille. 6. Le gameplay avec le tactile ne m’a pas encore vraiment tapĂ© dans l’oeil pour ne pas dire “rebutĂ©â€. 7. Je trouve que le stick droit est bien trop proche de la touche croix et qu’il traduit un petit soucis d’ergonomie. 8. Elle semble trĂšs fragile, j’ai peur de la casser
 9. J’ai envie d’attendre une Ă©ventuelle baisse de prix, comme pour la 3DS. 10. J’ai peur qu’une nouvelle version de la console dĂ©barque d’ici deux ans
 Comme vous pouvez le constater, de mon point de vue, le choix n’est pas Ă©vident. Mais je parie que vous connaissez le mĂȘme dilemme. C’est pour cela que si vous avez des commentaires Ă  rajouter dans l’une de ces deux catĂ©gories d’arguments, vous ne devriez pas hĂ©siter pas Ă  nous en faire part ! On vous Ă©coute. uG1RkD.
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/186
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/593
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/3
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/237
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/883
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/125
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/257
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/220
  • 50r8ikgq5v.pages.dev/798
  • 10 arguments pour et contre le vĂ©gĂ©tarisme