5Afin de rĂ©flĂ©chir aux modes dâargumentation et aux mĂ©thodes retenues pour administrer la preuve scientifique des bĂ©nĂ©fices du rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien, nous avons choisi de nous focaliser sur les trois enquĂȘtes en faveur du vĂ©gĂ©tarisme qui, entre la fin du xix e siĂšcle et la premiĂšre dĂ©cennie de 1900, ont eu un retentissement Ă la fois dans le milieu scientifique et
Ma propre expĂ©rience inclut celle de mes clients et des tonnes de rechercheApparemment, je me jette sur les steaks saignants⊠đViande rouge, gras saturĂ©s et santĂ© ou comment ne PAS interprĂ©ter les Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiquesâŠLe palĂ©o augmente le mauvais cholestĂ©rolâŠ.? et le BON !Et le poisson ? il est en fait plus risquĂ© de ne pas en mangerJe ne suis pas une adepte du rĂ©gime palĂ©o »Comment choisir des protĂ©ines durablesManger de la viande est compatible avec le respect des animauxOui, nous avons Ă©voluĂ©s AVERTISSEMENT Ce billet est trĂšs L â O â N â G car jâai vraiment un gros dĂ©dain pour la mĂ©sinformation et je tenais Ă mettre tous les points sur les i. đ Pour vous mettre en contexte, jâai acceptĂ© de participer Ă un article pour ou contre le vĂ©gĂ©tarisme cliquez ici pour le lire dans le magazine quĂ©bĂ©cois VĂ©ro » automne 2014. Suite Ă la parution de ce dĂ©bat, Mme Desaulniers a Ă©crit une rĂ©ponse sur son blog. Vous pouvez la lire en cliquant ici. Mon temps est trĂšs prĂ©cieux et je nâaime habituellement pas me lancer dans des dĂ©bats avec des gens qui manquent clairement dâouverture dâesprit, mais son article mâa vraiment dĂ©rangĂ©e pour plusieurs raisons son ton condescendant, son attitude supĂ©rieure, ses accusations personnelles et, plus que tout, plusieurs faits omis. Câest assez pour que je prenne de mon temps pour Ă©crire une rĂ©ponse. Je ne tiens pas nĂ©cessairement Ă ce que Mme Desaulniers la lise, car je sais quâil nây a rien que je ne pourrais dire qui ne la ferait changer dâidĂ©e, mais je veux que vous, mes chers lecteurs, ne vous sentiez pas attaquĂ©s comme moi par ses propos. Pour ce faire, je vais tirer quelques lignes de son billet pour y rĂ©pondre directement. Ma propre expĂ©rience inclut celle de mes clients et des tonnes de recherche PremiĂšrement, elle mâintroduit ainsi Ă droite, AglaĂ©e Jacob, qui dĂ©tient un bac et une maĂźtrise en nutrition, dĂ©fend le point de vue contraire Ă partir de sa propre expĂ©rience ». Je voudrais seulement dire que mon point de vue ne vient pas seulement de ma propre expĂ©rience, bien quâelle y compte certainement. Mon point de vue vient Ă©galement de centaines dâheures de recherche approfondie sur le sujet dans la littĂ©rature scientifique ainsi que lâexpĂ©rience de centaines de clients avec qui jâai travaillĂ© dans les derniĂšres annĂ©es. Apparemment, je me jette sur les steaks saignants⊠đ Sur un ton passif agressif, elle continue Jâaurais bien aimĂ© en savoir davantage sur la santĂ© dĂ©clinante de madame Jacob lorsquâelle Ă©tait vĂ©gĂ©e. Quâest-ce quâelle mangeait ? Quâest-ce qui manquait ? A-t-elle essayĂ© de modifier ses habitudes avant de se jeter sur son steak saignant ? ». Cette information nâest pas difficile Ă trouver. Jâai partagĂ© de façon trĂšs ouverte mes problĂšmes de santĂ© sur dâautres platesformes. Pour ceux qui ne le savent pas, jâai souffert de problĂšmes digestifs chroniques, mais je lâattribue Ă une infection gastro-intestinale que jâai attrapĂ©e lors de mes voyages, pas Ă une alimentation vĂ©gĂ©tarienne. Mais je peux dire que câest en faisant la transition Ă une alimentation palĂ©o que jâai pu retrouver le contrĂŽle de mes symptĂŽmes intestinaux suite au dĂ©veloppement de syndrome de lâintestin irritable post infectieux. Toutefois, je peux vĂ©ritablement dire que jâai souffert dâun manque dâĂ©nergie et danĂ©mie difficile Ă corriger mĂȘme pour une nutritionniste et mĂȘme avec supplĂ©mentation en Ă©tant vĂ©gĂ©tarienne, problĂšmes qui se sont envolĂ©s dĂšs que jâai commencĂ© Ă manger palĂ©o. Jâai aussi Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e avec le syndrome des ovaires polykystiques SOPK, un problĂšme qui reprĂ©sente la plus grande cause dâinfertilitĂ© chez la femme et qui peut ĂȘtre aggravĂ© par une alimentation riche en glucides et pauvre en gras tel que lâalimentation vĂ©gĂ©tarienne lâest. Manger palĂ©o mâa permis de contrĂŽler mes hormones, rĂ©duire mon nombre de kystes sur les ovaires de plus de 70 % et de devenir fertile pour maintenant avoir un petit garçon en bonne santĂ©. đ Viande rouge, gras saturĂ©s et santĂ© ou comment ne PAS interprĂ©ter les Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques⊠Elle mentionne ensuite Selon AglaĂ©e Jacob, aucune Ă©tude ne prouverait que la viande rouge et les gras saturĂ©s peuvent ĂȘtre nĂ©fastes sur la santĂ© et causer certains cancers. Pourtant, pas besoin de chercher bien loin pour se convaincre du contraire » et donne quelques exemples. PremiĂšrement, je nâutilise pas de site de vulgarisation scientifique auquel elle rĂ©fĂšre dans son billet et prĂ©fĂšre plutĂŽt aller directement Ă la source. Ce nâest quâen lisant les Ă©tudes scientifiques, leurs mĂ©thodologies et leurs rĂ©sultats quâon peut avoir lâheure juste ne lire que les rĂ©sumĂ©s est une des raisons pourquoi la nutrition est un sujet trĂšs controversĂ© dans les mĂ©diasâŠ!. Jâai bien lu les Ă©tudes mentionnĂ©es. Le problĂšme est que ce sont des Ă©tudes de type Ă©pidĂ©miologique⊠Il est bien connu dans le domaine des sciences et des statistiques que ce genre dâĂ©tude ne devrait JAMAIS servir pour faire des recommandations ou tirer des conclusions. Ăa ne permet que dâobtenir des hypothĂšses pour faire des Ă©tudes cliniques par la suite. Les corrĂ©lations qui y sont trouvĂ©es ne devraient JAMAIS ĂȘtre interprĂ©tĂ©es comme Ă©tant une relation effet-cause, car nous nâen avons absolument aucunes idĂ©es. Par exemple, si je vous dis quâil y a beaucoup de camions de pompiers aux sites dâincendie, le type de corrĂ©lation quâon pourrait facilement trouver avec un type dâĂ©tude Ă©pidĂ©miologique, ça ne veut pas dire que les camions de pompiers causent les incendies⊠vous ĂȘtes dâaccord ? Câest la mĂȘme chose avec les Ă©tudes en nutrition. De plus, souvent les Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques utilisent des questionnaires demandant aux gens de se rappeler ce quâils ont mangĂ© dans la derniĂšre annĂ©e Ă lâaide dâun questionnaire de frĂ©quence alimentaire⊠pas trĂšs prĂ©cis Ă mon avis comme mĂ©thodologie ! Souvent, la pizza et autre junk food sont interprĂ©tĂ©es comme Ă©tant de la viande rouge Ă cause de son pepperoni et le poids de lâaliment en entier est inclut dans la quantitĂ© de viande rouge consommĂ©e⊠Ăa vous paraĂźt honnĂȘte ? Et il ne faut pas oublier quâaucunes de ces Ă©tudes ne fait la distinction entre les gens qui mangent de la viande de pĂąturage avec une grande quantitĂ© de lĂ©gumes tout en faisant attention Ă leur santĂ© et les gens qui mangent leur viande entre deux tranches de pain hamburgers avec une boisson gazeuse et des frites cuites dans de lâhuile vĂ©gĂ©tale rancie. Bref, je ne veux surtout pas utiliser ces Ă©tudes pour tirer mes conclusions. Pour ce qui est de la controverse » des gras saturĂ©s, hĂ© bien ça ne devrait vraiment plus ĂȘtre une controverse⊠Encore une fois, les gras saturĂ©s ont Ă©tĂ© diabolisĂ©s depuis des dĂ©cennies mais les raisons sont beaucoup plus de politiques que scientifiques lisez Good Calories, Bad Calories si vous comprenez lâanglais pour une analyse mĂ©ticuleuse avec des centaines dâĂ©tudes Ă lâappui si vous voulez en savoir plus. Une des rĂ©centes preuves les plus convaincantes quant Ă lâinnocuitĂ© des gras saturĂ©s est parue dans The American Journal of Clinical Nutrition en 2010 lire lâĂ©tude ici. Cette mĂ©ta-analyse une Ă©tude regardant toutes les Ă©tudes faites sur un sujet donnĂ© inclut 347 747 participants suivis pour des pĂ©riodes de 5 Ă 23 ans et montre clairement quâil nây a AUCUNE association entre la consommation de gras saturĂ©s et le risque de maladies cardiovasculaires et dâAVC. Cette Ă©tude nâest quâun exemple, mais il y en a beaucoup dâautres menant aux mĂȘmes conclusions. MĂȘme le Times Magazine sâest pratiquement excusĂ©, prĂšs de 30 ans aprĂšs son article diabolisant le cholestĂ©rol et les gras saturĂ©s, avec un article montrant toute la science moderne qui confirme que le beurre nâest pas lâennemi le vĂ©ritable ennemi est le sucre !. Le Time magazine en 1984 Le Time magazine en 2014! đ Le palĂ©o augmente le mauvais cholestĂ©rolâŠ.? et le BON ! Finalement, pour ce qui est de lâaugmentation de cholestĂ©rol observĂ©e aprĂšs lâadoption dâun rĂ©gime palĂ©o⊠et bien oui, câest parfois vrai ! Encore lĂ , il ne faut pas sâarrĂȘter Ă lâarticle vulgarisĂ© en hyperlien dans son article mais il faut aller Ă la source article scientifique original ici. Les 44 participants en bonne santĂ© ont suivi un rĂ©gime palĂ©o pendant 10 semaines. RĂ©sultat oui, leur mauvais » cholestĂ©rol LDL encore une fois les termes mauvais et bon cholestĂ©rol sont trĂšs simplifiĂ©s et ne reprĂ©sentent pas toute lâhistoire ! a augmenté⊠et bien que le rĂ©sultat soit statistiquement significatif panimal nâest plus Ă dĂ©montrer. Ăa prend beaucoup plus de terres arables pour nourrir un omnivore que pour nourrir un vĂ©gĂ©talien donc une alimentation qui inclut de la viande contribue Ă©normĂ©ment plus Ă la dĂ©forestation, aux gaz Ă effet de serre, et Ă nâimporte quel autre impact environnemental quâune alimentation vĂ©gĂ©talienne. Je ne peux pas mâavancer dans le dĂ©bat sur la nutrition, qui est trĂšs complexe, mais vous nâavez clairement pas fait vos devoirs sur la question environnementale Mme Jacob. Je vous recommande fortement de vous informer davantage Ă ce sujet, notamment en visionnant le documentaire Cowspiracy » Ăric MĂ©nard, M. Env. Bonjour M. MĂ©nard, Avez-vous lu mon billet? Je sais quâil est un peu long mais il est prĂ©fĂ©rable de faire ses devoirs avant de commenter. p Je suis tout Ă fait dâaccord avec vous que la viande conventionnelle nourrie de cĂ©rĂ©ales nâest pas la solution. Câest pour ça que je nâen mange pas et ne le recommande pas non plus. Comme je le mentionne dans mon billet, jâencourage les gens Ă manger de la viande de pĂąturage qui ne requiert aucune cĂ©rĂ©ale et aide mĂȘme Ă rebĂątir la couche de terre arable qui sâeffrite dĂ» Ă lâagriculture moderne. Plus de dĂ©tails ici AglaĂ©e Jacob, MS, RD Je ne vois nulle part dans ce que vous recommandez une quelconque preuve que la production de viande de pĂąturage nĂ©cessite moins dâespace terrestre que la production de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales⊠Et la dĂ©monstration que vous citez qui est supposĂ©e prouver quâune alimentation vĂ©gane tue plus dâanimaux que la consommation dâanimaux dâĂ©levage ne tient absolument pas la route. If half of the total harvested land in the US was used to produce plant products for human consumption and half was used for pasture-forage production, how many animals would die annually so that humans may eat? 60 million ha, plant production Ă 15 animals/ha = billion 60 million ha, forage production Ă animals/ha = billion Total billion animals According to this model then, fewer animals billion would die than in the vegan model billion » Cette dĂ©monstration sâappuie sur lâidĂ©e que ça prendrait le mĂȘme nombre dâhectares de production vĂ©gĂ©tale pour remplacer les pĂąturages. Comment peut-on se baser sur une telle hypothĂšse sans donnĂ©es concrĂšte Ă lâappui? Et ça, câest si lâon considĂšre valide lâhypothĂšse que la production vĂ©gĂ©tale tue plus dâanimaux Ă lâhectare que les pĂąturages, ce dont je doute fortement. Comme preuves de production vĂ©gĂ©tales meurtriĂšres », il est fait rĂ©fĂ©rence notamment Ă la luzerne, le blĂ© et la canne Ă sucre. Je ne savais pas que les protĂ©ines animales Ă©taient remplacĂ©es par de tels aliments dans une alimentation vĂ©gane, ni mĂȘme quâune alimentation omnivore de pĂąturage ou non excluait la consommation de ces aliments⊠Rebonjour! 1 Je suis dâaccord que le blĂ©, la luzerne et la canne Ă sucre ne constituent pas la seule source de nutrition pour les vĂ©gĂ©tariens et vĂ©gĂ©taliens. Jâimagine que lâauteur a utilisĂ© les cultures pour lesquelles ces donnĂ©es Ă©taient disponibles. Ă mon humble avis et avec mon expĂ©rience de plusieurs annĂ©es de vie Ă la campagne et sur une ferme, jâimagine que le nombre dâanimaux, de reptiles et dâoiseaux tuĂ©s avec la culture du soya, du maĂŻs, de lĂ©gumineuses et des autres cĂ©rĂ©ales est similaire. 2 Pour ce qui est de la diĂšte que je recommande, le mode dâalimentation palĂ©o, il exclut ces cultures blĂ©, canne Ă sucre, lĂ©gumineuses, soya, maĂŻs et autres cĂ©rĂ©ales bien que ce soit une diĂšte de type omnivore. Et la viande que nous mangeons nâest que nourrie Ă lâherbe ce qui ne contribue Ă©galement pas Ă encourager ces cultures. 3 Je ne suis pas certaine de comprendre ton acharnement par rapport Ă la superficie occupĂ©e par la culture de cĂ©rĂ©ales versus celle occupĂ©e par des animaux de pĂąturage. Je ne sais pas si ces donnĂ©es existe, probablement que oui, mais je ne les ai pas. Et ce serait passer Ă cĂŽtĂ© de la question. Une ferme holistique utilise une rotation entre lâĂ©levage dâanimaux et de culture de lĂ©gumes. La superficie occupĂ©e par les grandes mono-cultures de cĂ©rĂ©ales et de lĂ©gumineuses a un impact tout Ă fait diffĂ©rent sur le sol, lâenvironnement et la santĂ© des animaux et des gens qui les consomment comparativement Ă la mĂȘme superficie occupĂ©e par une ferme biologique gĂ©rĂ©e de façon holistique et biodynamique. Visiter une ferme de ce type plutĂŽt que dâessayer de trouver des Ă©tudes scientifiques est souvent la meilleure façon dây voir plus clair. Et lorsque ma famille achĂšte un quart de boeuf et que ça nous nourrit pour 3-4 mois, ça ne fait quâ 1/4 de vie pour nourrir. Et en choisissant du boeuf de pĂąturage, je ne contribue pas Ă plus de morts indirectes rĂ©sultant de lâagriculture moderne. VoilĂ mon avis! AglaĂ©e Bonjour, đ Jâai lu avec attention votre article, et il me fait rĂ©flĂ©chir. Je suis vĂ©gĂ©tarienne depuis plusieurs annĂ©es, mais je considĂšre mon choix comme personnel et reste convaincu que lâHomme est fait pour manger de la viande. Je suis depuis quelques temps trĂšs attirĂ©e par lâalimentation palĂ©o, mais jâaimerai lâadapter Ă mon vĂ©gĂ©tarisme. Je pense quâil doit exister dans le monde des tribus vĂ©gĂ©tariennes, alors peut-ĂȘtre quâavec tous les aliments auquel nous avons accĂšs, il est possible dâĂȘtre vĂ©gĂ©tarien et dâavoir une alimentation qui sâapproche du palĂ©o. Depuis quelques semaines, je fais un palĂ©o Ă ma sauce, je voulais savoir ce que vous en pensiez ce nâest pas vraiment du palĂ©o mais ça tend vers une alimentation plus naturelle. Je consomme bien sur beaucoup de lĂ©gumes, des fruits, des oeufs bio, des graisses comme lâhuile dâolive, la creme de coco, le tahin, les noix, mais aussi des produits Ă base de soja tels que le tempeh, le tofu, le lait et les yaourts de soja, les fromages au lait cru de chĂšvre et de brebis que je tolĂšre sans problĂšme. Pour lâinstant il mâarrive encore de consommer les aliments suivants, mais 1 jour sur 2 flocons dâavoine, riz complet, quinoa, pain de seigle, pĂątes complĂštes, sarrasin, lentilles, haricots, pois chiche, pois cassĂ©s, beurre de cacahuĂštes naturel, chocolat noir, miel. Quâen pensez-vous? đ Merci de votre rĂ©ponse! PS encore une fois, je ne pense pas que vous faites mal en consommant des animaux, ma raison est purement personnelle, cependant jâai dĂ©vellopĂ© des SOPK moi aussi, et je pense quâune alimentation plus basique me ferait du bien. Bonne journĂ©e! Bonjour Elsa, Je suis bien heureuse de lire ton commentaire et de voir que tu es prĂȘte Ă intĂ©grer certains aspects du palĂ©o Ă ton alimentation. đ Je crois que les aliments que tu inclues sont trĂšs bien et je suis contente que tu choisisses certains produits animaux de qualitĂ©, tels que les oeufs et certains produits laitiers. Je ne suis pas une fan du soya pour des raisons que jâexpliquerai plus en dĂ©tails ailleurs câest dans le livre aussi et dans les autres aliments, je tâencouragerais Ă faire un peu de rechercher sur chacun de ceux-ci. Le miel et le chocolat noir ne me causent pas trop de problĂšmes, mais les autres aliments ne sont pas optimaux pour tous. Je ne peux pas vraiment donner de rĂ©ponses prĂ©cises sans faire une Ă©valuation plus approfondie de ta condition mais jâai garder tes questions en banque pour y rĂ©pondre plus en dĂ©tails de façon anonyme dans un prochain Ă©pisode FAQ de la radio palĂ©o en mai ou juin 2015. Alors surveille les prochains Ă©pisodes đ AglaĂ©e merci de votre rĂ©ponse si rapide! DĂ©jĂ , mon petit dĂ©jeuner palĂ©o me ravi, omelette aux lĂ©gumes, avocat, myrtilles đ Tous comme les noix au gouter! particuliĂšrement les noix de macadamia et les noix de grenoble, de cajou. Bonne journĂ©e đ Bonjour, je commence Ă mâintĂ©resser au rĂ©gime palĂ©o, car jâai de gros problĂšmes digestif que je nâarrive pas Ă rĂ©gler depuis quelques annĂ©es; jâai lu un poste dans lequel Ă©tait Ă©crit que les noix sont exclus du rĂ©gime ainsi que les fruits et recommande finalement peu de lĂ©gumes; quand pensez vous? pouvez vous me conseiller? merci; belle soirĂ©e Laisser un commentaireLevĂ©gĂ©tarisme pour les non-vĂ©gĂ©tariens. 13/07/2015 marienono 2 commentaires. Renan Larue, le vĂ©gĂ©tarisme et ses ennemis, vingt-cinq siĂšcles de dĂ©bats, PUF, 2015. Câest en faisant un passage de plus dans un de mes lieux de perdition favoris que je suis tombĂ©e sur ce petit ouvrage. De lĂ Ă dire quâil mây attendait et quâil fait partie de la part de sens de ce monde, il
L'homme, naturellement vĂ©gĂ©tarien ?Oui. L'homme n'a pas la constitution d'un carnivore. C'est ce que nous disent depuis quatre siĂšcles d'Ă©minents scientifiques, du grand naturaliste anglais John Ray au mĂ©decin et chercheur en nutrition amĂ©ricain Neal D. Barnard en passant par ce bon vieux Darwin. Nous n'avons ni les dents acĂ©rĂ©es, ni les griffes, ni mĂȘme le systĂšme digestif des prĂ©dateurs. D'ailleurs, nos ancĂȘtres, affirment-ils, Ă©taient frugivores et granivores. Donc, Les tout premiers hominidĂ©s Ă©taient peut-ĂȘtre vĂ©gĂ©tariens, mais, il y a un million et demi d'annĂ©es, l'Homo erectus, notre ancĂȘtre, chassait et cuisait dĂ©jĂ sa viande! En fait, la physiologie de l'humain - son corps, sa dentition et son systĂšme digestif - s'est adaptĂ©e pour lui permettre de devenir omnivore. Un peuple comme les Inuits se nourrit presque exclusivement de protĂ©ines animales viande et poisson et de graisses depuis la nuit des viande, aliment indispensable ?Oui. Le problĂšme, c'est que la plupart des adolescents et des adultes qui se lancent aveuglĂ©ment dans le vĂ©gĂ©tarisme ne respectent pas les Ă©quilibres nutritionnels essentiels pour Ă©viter les carences. Une Ă©tude menĂ©e Ă London Ontario en 1996 sur un groupe de vĂ©gĂ©tariennes de 14 Ă 19 ans a montrĂ© que la majoritĂ© d'entre elles n'absorbaient pas suffisamment de protĂ©ines, de calcium, de fer et de zinc. D'ailleurs, de nombreux vĂ©gĂ©tariens manquent de fer et de vitamine B12 notre organisme absorbe beaucoup mieux ces deux Ă©lĂ©ments lorsqu'ils proviennent de la Des millions d'ĂȘtres humains dans le monde vivent sans viande - culture ou pauvretĂ© obligent -, car toutes les protĂ©ines sont prĂ©sentes dans la nature en dehors d'elle. Le soja contient 34 % de protĂ©ines; le bĂ âuf maigre, seulement 16,4 %. Si bien qu'en 2003 l'American Dietetic Association et les DiĂ©tĂ©ticiens du Canada l'affirmaient " Une alimentation vĂ©gĂ©tarienne, si elle est soigneusement planifiĂ©e, peut ĂȘtre appropriĂ©e pour les gens de tous les Ăąges. " Le sprinter Carl Lewis, huit fois mĂ©daillĂ© d'or aux Jeux olympiques, Ă©tait vĂ©gĂ©talien !Le vĂ©gĂ©tarisme, gage de bonne santĂ© ?Oui. Les vĂ©gĂ©tariens souffrent moins de diabĂšte, d'hypertension, de surpoids, de maladies cardiovasculaires et de cancers que le reste de la population. Normal le vĂ©gĂ©tarisme correspond exactement au type de rĂ©gime faible en gras et riche en fibres, en antioxydants et en nutriments essentiels recommandĂ© par les mĂ©decins. En fĂ©vrier 2003, les experts de l'Organisation mondiale de la santĂ© rĂ©unis Ă GenĂšve recommandaient d'" opter pour une alimentation vĂ©gĂ©tarienne et les produits de la mer ".Non. Pas Ă©vident d'attribuer ces bonnes statistiques uniquement au vĂ©gĂ©tarisme, nous dit l'Institut national de la nutrition. Car les vĂ©gĂ©tariens sont statistiquement plus actifs, plus aisĂ©s et s'abstiennent en gĂ©nĂ©ral de faire usage de tabac et de consommer de l'alcool - causes principales des maladies cardiovasculaires ou cancĂ©reuses. En rĂ©alitĂ©, bien plus que la suppression de viande, c'est la consommation de fruits et de lĂ©gumes et l'hygiĂšne de vie qui importent pour rester en santĂ©. On peut ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien et se nourrir de frites et de gĂąteaux !Le vĂ©gĂ©tarisme, geste pour le bien-ĂȘtre animal ?Oui. En 2003, au QuĂ©bec seulement, 140 000 bĂ âufs, 8 millions de porcs et 162 millions de poulets Ă©taient abattus pour la consommation humaine. Or, malgrĂ© notre conscience accrue de la souffrance animale, les conditions d'Ă©levage ont peu Ă©voluĂ©. Les cochons ont toujours les dents limĂ©es, les oreilles et la queue coupĂ©es ; les veaux sont retirĂ©s de leur mĂšre Ă 8 jours et tuĂ©s Ă 100 ; les poulets sont entassĂ©s Ă une dizaine par mĂštre carrĂ©. Tout cela contribue directement aux zoonoses, maladies transmissibles Ă l'homme grippe aviaire, SRAS, etc., et Ă une large consommation d'antibiotiquesù€¦ qui se retrouvent dans nos aliments !Non. Les Ă©leveurs, affirment leurs fĂ©dĂ©rations, sont les premiers Ă vouloir le bien-ĂȘtre des animaux mieux ils seront traitĂ©s, plus ils seront productifs. Une commission de travail sur le bien-ĂȘtre animal, regroupant tous les producteurs, a mĂȘme Ă©tĂ© créée en 2002. Des codes de bonne pratique existent dans tous les secteurs. La prĂ©sence d'antibiotiques et d'hormones est rĂ©guliĂšrement vĂ©rifiĂ©e - il n'y a dĂ©passement des doses autorisĂ©es que dans 0,25 % des cas, selon l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Au final, la pression n'a jamais Ă©tĂ© aussi grande, surtout depuis que McDonald's enquĂȘte sur le bien-ĂȘtre des animaux de ses vĂ©gĂ©tarisme, dĂ©marche Ă©cologique ?Oui. Savez-vous que 40 % des cultures cĂ©rĂ©aliĂšres du monde et 70 % de celles des Ătats-Unis servent Ă engraisser le bĂ©tail des pays riches ? Et qu'il faut 24 fois plus d'Ă©nergie pour produire du bĂ âuf que des cĂ©rĂ©ales, en incluant tout le processus d'exploitation ? L'utilisation de ces ressources suffirait, Ă elle seule, Ă rĂ©soudre le problĂšme de la faim dans le monde. L'Ă©levage industriel est aussi une des principales causes de pollution et de dĂ©forestation. Selon l'Ă©cologiste quĂ©bĂ©cois Luc Gagnon, la production de viande serait responsable d'environ 25 % de toutes les Ă©missions de gaz Ă effet de C'est pour ces raisons que le QuĂ©bec, depuis 1990, impose des rĂšgles strictes pour Ă©tablir une agriculture durable ». Un producteur animalier qui ne les respecte pas n'aura pas de subventions c'est l'Ă©coconditionnalitĂ©. Aussi, si les experts s'amusent Ă imaginer un monde sans viande, il ne faut pas oublier que cette industrie fait vivre des pans entiers de l'industrie textile cuir, laines, etc., Ă©cologique engrais et mĂȘme pharmaceutique. Et qu'une industrie comme la production de porcs reprĂ©sente, Ă elle seule, 3,7 milliards de dollars au ? Petit glossaireLes vĂ©gĂ©tariens sont des gens qui ne mangent aucune chair animale viande, volaille, poisson ou fruits de mer. Mais on les dit lacto-ovo-vĂ©gĂ©tariens quand ils consomment des sous-produits d'origine animale miel, Ă âufs et produits laitiers ; lacto-vĂ©gĂ©tariens quand ils n'excluent que les œufs ; ovo-vĂ©gĂ©tariens quand ils n'excluent que les produits laitiers ; vĂ©gĂ©taliens quand ils ne mangent aucun produit ou sous-produit d'origine animale. Certains vont mĂȘme jusqu'Ă n'utiliser aucun produit provenant des animaux laine, cuir, plumes, fourrure.... SourcesDr Jacqueline AndrĂ©, L'Ă©quilibre nutritionnel du vĂ©gĂ©tarien, Ăditions Maloine, 1996. RenĂ©e Frappier, Le guide de l'alimentation saine et naturelle, Ăditions Maxam, 1987. John Robbins, Se nourrir sans faire souffrir, StankĂ©, 2001. Luc Gagnon, Ăchec des Ă©cologistes ?, Ăditions du MĂ©ridien, 1993.
Jele partage donc avec vous. Lâarticle extrĂȘmement bien Ă©crit et documentĂ© de Laetitia au sujet du vĂ©gĂ©tarisme. MĂȘme si je ne suis pas vĂ©gĂ©tarienne, je tends Ă le devenir, les arguments quâelle avance, sans prosĂ©lytisme font clairement rĂ©flĂ©chir. 10 mauvais arguments contre le vĂ©gĂ©tarisme. Photo Barcroft Media / Getty ImagesFaut-il interdire la chasse aux phoques pour des raisons Ă©thiques ? La question est revenue dans lâactualitĂ©, alors que lâOrganisation mondiale du commerce OMC a jugĂ© rapport en pdf que lâembargo europĂ©en sur les produits du phoque, bien que contraire aux rĂšgles du commerce, Ă©tait acceptable parce quâil peut ĂȘtre justifiĂ© par le souci du bien-ĂȘtre des animaux. Est-ce vraiment le cas ? Je nâen avais aucune idĂ©e avant de me plonger dans les documents justifiant cette dĂ©cision, ne mâĂ©tant jamais longuement attardĂ©e Ă ce sujet pas par manque dâintĂ©rĂȘt, mais parce quâon ne peut pas tout faire⊠et ne faisant surtout aucunement confiance aux diffĂ©rents acteurs impliquĂ©s jusquâĂ prĂ©sent dans un dĂ©bat aussi chargĂ© Ă©motivement, qui dure depuis des dĂ©cennies. Tous les jours sur la planĂšte, lâhomme tue des quantitĂ©s astronomiques dâanimaux de tous les genres pour les manger, pour sâamuser pensez aux combats de coqs ou Ă la corrida, pour sâenrichir le commerce dâespĂšces menacĂ©es est florissant. Ou parce quâil est persuadĂ© que la chasse, activitĂ© pratiquĂ©e depuis la nuit des temps, a encore un rĂŽle Ă jouer pour rĂ©guler les populations dâanimaux sauvages et faire vivre des communautĂ©s, quand elle est pratiquĂ©e avec respect et dans les limites de quotas qui garantissent la bonne santĂ© de lâespĂšce. Savoir ce qui est Ă©thique ou non dans tout cela est avant tout une question de norme sociale. Gaver des oies fait peu sourciller dans le sud-ouest de la France, tout comme chasser les phoques sur la banquise canadienne ou manger des chiens en Chine. Sur la planĂšte, on se soucie toutefois de plus en plus du bien-ĂȘtre des animaux, surtout dans les pays qui en ont les moyens. On reconnaĂźt aujourdâhui que si tuer des animaux est acceptable quand ils ne sont pas menacĂ©s de disparition, les faire souffrir ne lâest pas. On tolĂšre encore quoique de moins en moins des activitĂ©s aussi visiblement cruelles que la corrida. Mais revenons-en aux phoques. Depuis des dĂ©cennies, les chasseurs de phoques sont devenus bien malgrĂ© eux les boucs Ă©missaires des organisations de dĂ©fense des droits des animaux, dont lâune des plus importantes au monde, le Fonds international pour la protection des animaux, a Ă©tĂ© fondĂ©e dans les annĂ©es 1960 justement pour protester contre la chasse aux phoques au Canada. Ces organisations ont jouĂ© un rĂŽle important pour sensibiliser la population et les dĂ©cideurs au bien-ĂȘtre des animaux. Mais certaines dâentre elles ont pour cela eu rĂ©guliĂšrement recours Ă des campagnes coups de poing, voire Ă des actes illĂ©gaux â par exemple, en vandalisant des labos recourant Ă lâexpĂ©rimentation animale. Bref, disons quâelles ne sont pas rĂ©putĂ©es pour faire toujours dans la subtilitĂ©. La chasse aux phoques est vite devenue leur fer de lance, pas parce quâelle est particuliĂšrement cruelle comparĂ©e Ă bien dâautres pratiques, mais parce quâelle a tout ce quâil faut pour Ă©mouvoir et, donc, servir la cause. Elle vise un animal symbole des grands espaces â qui a largement Ă©tĂ© dĂ©cimĂ© en Europe â, et le contraste du sang des phoques sur le blanc immaculĂ© de la banquise donne des images-chocs. Les grands yeux du phoque, ses longs cils et ses mouvements maladroits lorsquâil nâest pas dans lâeau en font aussi une victime extrĂȘmement attendrissante. Ajoutez Ă cela le fait que ne pas manger de phoque ne va pas manquer Ă grand monde puisquâon nâen trouve pas chez le boucher ou le poissonnier du coin, et vous obtenez lâanimal le plus vendeur» quâon puisse imaginer pour une sociĂ©tĂ© de dĂ©fense des droits des animaux. Pas mal plus en tout cas quâun taureau, cousin de la vache de boucherie, qui vous regarde droit dans les yeux en grattant nerveusement le sol â ou quâun sanglier, avec ses petits yeux qui lui donnent un air assez vicieux⊠Mais la chasse aux phoques est-elle objectivement aussi cruelle que ce quâon voudrait nous faire croire ? Le mot-clĂ©, câest objectivement». Or, quand on regarde les preuves» quâavance lâOMC pour justifier lâinterdiction des produits du phoque en Europe, on ne peut quâĂȘtre troublĂ© par la faiblesse des arguments. Pour justifier sa dĂ©cision, lâorganisation sâappuie principalement sur deux documents une opinion Ă©mise par des experts rĂ©unis au sein de lâAutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments EFSA en 2007, et une Ă©tude publiĂ©e par un chercheur britannique en 2012. Or, ni lâune ni lâautre ne sont trĂšs convaincantes. Lâopinion de lâEFSA aboutit Ă certaines recommandations. Mais elle prĂ©cise que Ethical, social, cultural, economic and some relevant management aspects do not form part of this opinion as they are outside EFSAâs remit. Autrement dit, les experts ont dit ne pas ĂȘtre en mesure de se prononcer sur les questions Ă©thiques. LâĂ©tude de Andrew Butterworth est intitulĂ©e A review of animal welfare implications of the Canadian commercial sealhunt» et a Ă©tĂ© publiĂ©e dans la revue scientifique Marine Policy en 2012. Elle a consistĂ© essentiellement Ă compiler les rĂ©sultats de trois Ă©tudes, dans lesquelles des Ă©chantillons de vidĂ©os ont Ă©tĂ© soumis Ă des panels dâexperts chargĂ©s dâestimer la cruautĂ© des pratiques, dont celle rĂ©alisĂ©e par lâEFSA. Mais cette nouvelle Ă©tude est aujourdâhui dĂ©molie en rĂšgle par lâĂ©quipe de Pierre-Yves Daoust, un chercheur de lâUniversitĂ© de lâĂźle-du-Prince-Ădouard, qui, avec trois autres chercheurs de PĂȘches et OcĂ©ans Canada, accuse Butterworth et son Ă©quipe dâavoir sĂ©lectionnĂ© sans aucune rigueur scientifique les extraits vidĂ©os montrĂ©s aux experts. Cette nouvelle analyse a Ă©tĂ© aussi publiĂ©e dans Marine Policy, et ses conclusions sont pour le moins troublantes. La bonne nouvelle, câest que le dĂ©bat semble donc maintenant se transposer sur la scĂšne scientifique, oĂč il va pouvoir ĂȘtre soumis Ă un regard beaucoup plus objectif que celui des ONG, des politiques ou des associations de chasseurs. Il est encore trop tĂŽt pour affirmer dans quel sens il va pencher, mĂȘme si objectivement, les arguments des chercheurs canadiens semblent bien plus solides que ceux des EuropĂ©ens. La science finira-t-elle par renverser cette dĂ©cision de lâOMC ? Suite au prochain Ă©pisode⊠MĂȘmesi âon est encore trĂšs loin dâun raz-de-marĂ©e tofu-graines germĂ©esâ, le vĂ©gĂ©tarisme gagne du terrain en France ces derniers temps (le nombre dâadhĂ©rents de lâ Association vĂ©gĂ©tarienne de France a doublĂ© en 3 ans, Picard sĂ©lectionne des produits vĂ©gĂ©tariens, les excellents restos vĂ©gĂ©tariens se multiplient, des