Essai avis de la rédaction : - Hyundai, Hyundai Santa Fe 2, 4x4, nouveauté Auto Plus
Avec son air conquérant et un habitacle aussi spacieux que bien équipé, le Santa Fe roule des mécaniques. Reste qu'il brille moins à la conduite, malgré des tarifs qui tutoient ceux d'une Audi Q5...Les plusHabitacle spacieuxDotation de série complèteBon confort de roulementLes moinsTarifs prétentieuxDiesel vibrant au ralentiFinition moyenneAmortissement sec Abaissé de 7 cm, ce Santa Fe parait plus dynamique que son prédécesseur, tout en s'annonçant plus sobre. - Bruno PicaultFinalement, cette troisième génération conserve son patronyme, alors que Hyundai hésitait avec "ix45", histoire de l'intégrer entre les ix35 et ix55. La notoriété de ”Santa Fe” l'a emporté pour le dernier né, au style plus radical. À peine allongé de 3 cm 4,69 m mais abaissé de 7 cm 1,69 m, ce Santa Fe gagne autant en finesse qu'en dynamisme avec sa calandre hexagonale, signature visuelle de la marque. On retrouve ce style très structuré dans l'habitacle, généreux en équipement de série, notamment sur notre très chère version d'essai Pack Premium Limited sièges arrière chauffants, toit panoramique, navigation GPS couleur... et une seule option, la peinture métallisée. L'équipement est fourni et la planche de bord fait des efforts de style. Mais la qualité perçue est moyenne. - Bruno PicaultCela change des listes d'options à rallonge chères aux Audi Q5 et BMW X5, sur lesquelles lorgne, sans trop l'avouer, le coréen. Ce dernier dégaine aussi un intérieur très spacieux, assorti d'une banquette coulissante au deuxième rang et de deux places d'appoint dans le coffre adultes s'abstenir. Bref, l'offre paraît alléchante. Mais, à y regarder de plus près, le Santa Fe n'est pas au niveau des allemandes. D'abord parce la finition n'est pas si luxueuse que cela. Certains plastiques sont même très moyens pour cette gamme de prix. Ensuite parce qu'associé à la boîte automatique, le CRDi impose, au ralenti, des vibrations ressenties jusque dans les sièges, accompagnées d'une sonorité sourde pas vraiment "premium". Malgré les deux strapontins, le coffre affiche un volume correct. Le cache-bagages est fourni en accessoire. - HyundaiUn manque d'agrément qui se répète sur la route. Le Santa Fe s’y débrouille honnêtement, mais le poids élevé kg mesurés muselle autant le diesel que l'agilité de ce 4x4, qui se signale surtout par un bon confort de roulement, malgré les roues de 19 pouces. Ce point positif n'empêche pas de s'interroger sur le positionnement de ce Santa Fe CRDi 4x4 boîte automatique il ne s'offre pas à moins de € prix janvier 2013, quand un Q5 TDI S tronic Quattro 177 ch démarre à € et une Volvo XC60 D5 4x4 Geartronic 215 ch à €. Certes, le Hyundai offre au bas mot € d'équipements supplémentaires et profite d'une rassurante garantie de cinq ans. Mais il ne possède pas le niveau de qualité perçue et de standing qui font la différence à la revente. Rêve de grandeur, on vous dit. Publié le 07/01/2013 Mis à jour le 06/08/2019
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Sommaire Signe des temps entre le moment où on a pu réserver l’essai d’un Santa Fe Diesel chez l’importateur et le moment d’écrire à son sujet, il a disparu du site de la marque ! Impossible d’encore le configurer sur le site officiel. Renseignement pris, le quota a déjà été réparti entre les concessionnaires et il n’est plus possible désormais que de configurer les versions hybride et hybride rechargeable. Mais si le cœur vous en dit, il doit y avoir un stock chez quelques concessionnaires et si votre choix se porte sur cette version Diesel, vous ne serez pas déçus. Voici pourquoi. Reste donc à en trouver un exemplaire. Chouette Ah, cette vague de l’électrification qui emporte tout sur son passage ! Je ne dis pas qu’elle est inutile. Je dis juste qu’elle est omniprésente, étouffante. Or, sur un gros SUV comme l’est ce Santa Fe, un Diesel, c’est quand même pas mal… Par son couple généreux, sa faible consommation et son autonomie, ce Santa Fe ravira de fait les gros rouleurs et/ou ceux qui, par hobby ou pour raisons professionnelles, doivent tirer de lourdes charges. Lancée à l’automne dernier, la version Diesel aura donc fait long feu. Et pourtant… Si j’étais aujourd’hui, en tant que particulier qui ne peut prétendre à aucune déductibilité, à la recherche d’un gros SUV du segment D, je le prendrais en Diesel plutôt qu’en PHEV machin-bazar», qu’il faut sans cesse brancher à la moindre occasion sous peine d’une consommation d’essence devenant vite astronomique… Or, avec ce moteur CRDI judicieusement nommé Smartstream», le gros Santa Fe peut compter sur un 4 cylindres de 200 ch et surtout 440 Nm, accolé à une boîte automatique double embrayage DCT à 8 rapports. Le combo idéal ? Pas loin en tout cas, encore plus avec la transmission intégrale qui permet de voir venir le moment venu, que ce soit en termes de météo, de terrain le Santa Fe 2020 adopte un sélecteur Terrain Mode, à la sauce Land Rover snow, sand, mud ou de capacité de oui, une dernière chose ; au terme d’une semaine d’essai, essentiellement autoroutier à allure quasi légale», la consommation moyenne a rarement dépassé les 7,5/8 l/100 km. Avec à la clé une autonomie pouvant approcher les 900 km. Oubliée, la corvée de brancher son SUVPHEV» tous les 30 km ! Au volant, on est… bien. Position de conduite idéale, sièges parfaits, chauffants et ventilés dans notre cas, l’habitabilité est royale, l’ergonomie globalement sans faille un bouton par commande, c’est encore le meilleur système d’après moi. Seules les icônes trop petites sur l’écran tactile m’ont agacées. Pour le reste, la suspension paramétrable Eco, Sport ou Confort se montre conciliante et efficace, le silence bien réel à vitesse stabilisée, le coffre généreux 634 litres, la finition soignée et l’équipement de série de sécurité et de confort pléthorique. Et avec 4,78 m de long, le Santa Fe reste d’un encombrement raisonnable en ville. Que demander de plus ? Un badge Audi, BMW ou Mercedes ? Oui pour l’image et sans doute la valeur résiduelle. Mais à équipement égal, les 3 allemands sont assommés par leur prix final. Dommage Dommage donc qu’il n’existe plus qu’en stock, chez quelques dealers, ce Santa Fe Diesel. Et pour l’anecdote, dommage aussi cette finition argentée» sur la console centrale. C’est beau la nuit. Mais en plein soleil, il vaut mieux avoir ses Ray-Ban sur le nez. Mais rassurez-vous elle n’est pas indispensable, elle fait partie du pack Luxury & Sensation» qui comprend en plus les poignées de porte en chrome oui, bof…, le toit ouvrant panoramique électrique quelle luminosité !, les sièges en cuir Nappa chouette, la finition suede intérieure, la calandre foncée et le volant en cuir perforé. 4000 € le tout. Et ça, c’est moins cool. Car là-dedans, on retient juste le toit ouvrant, a priori impossible à obtenir isolément. Dommage. Et donc ? Oui, on a aimé ce Santé Fe Diesel pour son confort, sa frugalité, son dynamisme, son look ça, c’est personnel , son rapport prix/équipement, son habitabilité. En version de base quasi toute équipée à moins de €, ce CRDI de 200 ch AWD + boîte automatique, mais € pour la version 2WD est au même prix qu’un Audi Q5 40 TDI quattro s tronic 204 ch/ €, un poil plus cher qu’un BMW X3 xDrive 20d Steptronic 190 ch/ € ou qu’un Mercedes GLC 220 d 4Matic 9G-Tronic 194 ch/ €. Mais collez-leur tous les équipements dont dispose de série ce Hyundai, offrant de surcroît 5 ans de garantie sans limitation de kilométrage, et c’est une toute autre chanson… Galerie photos Rédigé par Xavier Daffe leReprogrammationmoteur Hyundai Santa Fe 2.2 CRDi 197 2012. votre référence Hyundai Santa Fe 2013 -> 2015 2.2 CRDi 197 Stage 1; 3 ou 4xsans frais € TTC 0. Gain de puissance. Origine: 197ch + 0. 0ch Gain de couple. Origine: 421nm + 0. 0nm Payez en ligne un acompte de 150€ et bénéficiez de 5% de remise sur votre facture. Nous vous recontactons par Qu’on se le dise, le Santa Fe n’est plus un simple 4x4 de gamme moyenne. Il s’embourgeoise pour devenir, avec son turbodiesel de 155 ch, un grand routier. Le prix suit la même plusMoteur silencieux et agréablePlaces arrière très vastesConfort de suspensionEquipement richeLes moinsComportement peu agileConsommation moyenneTarif conséquentReprises en charge De sa basique devancière, la troisième génération de Panda conserve un gros air de famille. Mais de nouvelles rondeurs et une décoration soignée à bord en font, esthétiquement, une auto résolument dans son temps. Dommage qu'elle ne soigne pas plus l’agrément de conduite, à l’image du vibrant bicylindre Twinair. - Bruno PicaultC’est clair, avec ses 4,68 m de long, son museau évoquant l’Audi Q7, son postérieur façon Volkswagen Touareg, le Santa Fe joue dorénavant dans la cour des grands. Preuve qu’il possède de la prestance, même les possesseurs de 4x4 de luxe se retournent sur son passage. Il est aussi plus luxueux et mieux motorisé qu’auparavant, grâce à son CRDi de 155 ch. Mais le tout-terrain coréen en profite pour s’afficher à des tarifs assez élevés, et il faut encore ajouter quelques centaines d’euros supplémentaires pour disposer de sept places et d’une boîte automatique. La banquette 1/3-2/3 s'escamote d'un geste dans le plancher. Des adultes y sont à leur aise. - Bruno PicaultSur la route, ce SUV fait apprécier son insonorisation. On se sent à l’aise dans ce vaste habitacle, la visibilité est excellente, les rangements permettent de caser son fourbi. Bref, la sensation de bien-être est appréciable. Le Santa Fe déploie ses belles aptitudes routières, en particulier celle de son CRDi. Fort de son couple de 343 Nm, ce moteur permet de dépasser avec facilité. Son allant étonne même pour un 4x4 flirtant avec les deux tonnes. Mais pas de miracle, le Coréen paie son poids élevé par un manque de sobriété, en s'attribuant 9,9 l aux 100 km en moyenne. Avec ses 4,68 m de long, ce coréen n'est pas facile à garer. - Bruno PicaultDans les grandes courbes, il fait en revanche oublier ses kilos. Equilibré, doté d’un puissant freinage, de suspensions confortables, le Santa Fe a le profil du tout-chemin moderne et rassurant. Il ne faut cependant pas trop lui en demander dès que l’on force la cadence, il glisse rapidement du nez. Par ailleurs, dans les épingles, son train avant souffre de pertes de motricité. Un constat s’impose certes, ce coréen n’est pas ludique, mais son confort et son agrément n’ont rien à envier à ceux de certains 4x4 à forte image de marque. Ah, l’image justement... C’est peut-être encore ce qui manque à Hyundai pour s’attirer les faveurs d’une clientèle qui doit dépenser une somme conséquente. Les convaincre représente le principal challenge du Santa Fe. Publié le 15/01/2008 Mis à jour le 06/08/2019 Forumdédié aux IX35 IX55 IX20 ♦ Santa Fe ♦ Tucson ♦ News, essais, tutos, etc Motorisation: 1.6 CRdI DCT7. Finition/Teinte: amazon grey + toit panoramique. 2wd-4wd-awd: 2wd. Pneus été/hiver/Dim: 19" Posté le: Mer 2 Mar 2016 - 19:52 Sujet du message: et un mois de plus a attendre .. Voilà je viens de passer chez le
Comme nous avons pu le lire à de multiples reprises dans nos colonnes, le segment des SUV a connu un boom impressionnant ces trois dernières années, en devenant sans conteste le nouveau type de véhicule en vogue chez les consommateurs. C’est pourquoi se démarquer dans un segment si compétitif, ayant une offre si pléthorique, est devenu un exercice pointu et compliqué. La manœuvre est encore plus ardue lorsqu’il s’agit de lancer la nouvelle mouture d’un modèle-phare. C’est ce à quoi s’est employé Hyundai avec le nouveau Santa Fe. 4 cylindres, turbo, diesel, 2’199 cm3 200 ch à 3’800 t/min 440 Nm de 1’750 à 2’750 t/min Boîte de vitesses automatique, 8 rap. Vitesse maxi 203 km/h 0 à 100 km/h en sec. Poids 2’095 kg Long./larg./haut. mm 4’770 x 1’890 x 1’705 Conso. mesurée l/100 km Emissions CO2 165 g/km F dès CHF 47’ mod. essayé CHF 64’ Texte et photos Matthieu Giraudier Lorsqu’on regarde l’historique de commercialisation du Santa Fe, on peut vite comprendre que le modèle revêt un caractère important pour la marque. Lancé en 2001, il fait partie des pionniers du segment des Sport Utility Vehicle », s’étant forgé la réputation d’être un véhicule polyvalent, fiable et modulable. Dix-huit années et quatre cents milles ventes plus tard, le constructeur coréen lance la quatrième génération, avec la volonté affirmée de rester un des leaders dans ce segment. Alors que l’abondance d’offres en gros véhicules familiaux commence à nuire au marché, avec quelles qualités Hyundai a-t-il décidé de séduire les automobilistes ? Est-ce que ce Santa Fe saura convaincre les exigeants utilisateurs européens ? Réponse dans la suite. A l’extérieur Les avancées technologiques de ces dernières années, dont les phares LED font partie, ont largement profité aux constructeurs automobiles. Hyundai a naturellement su tirer parti des nouveaux outils mis à disposition pour moderniser l’esthétique de ses modèles. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Santa Fe a subi une belle cure de jouvence dans ce passage de génération. Alors que le modèle précédent faisait dans un style classique, en rondeur et sans grand relief, cette quatrième itération opte pour un style plus radical, avec des arêtes saillantes et des lignes tendues. Comme pour de nombreux véhicule de divers fabricants, la firme coréenne a choisi des projecteurs avant à deux étages, avec en partie supérieure les feux diurnes LED et en montage inférieur, les feux de croisement eux aussi LED, de série sur notre modèle d’essai finition Vertex. L’intégration des phares de nuit en retrait de la calandre est d’ailleurs à mon goût des plus réussie. Les phares de jour, aux formes étirées, offrent quant à eux un beau regard déterminé à la face avant. La grille de radiateur est plus large comparativement à la précédente génération et plus finement dessinée. Les inserts chromés sont ici utilisés avec modération et ne servent qu’à souligner le montant supérieure de la calandre et la protection du bas de bouclier. L’évolution de la face arrière est bien plus timide. En effet, c’est dans l’ensemble la même disposition que sur le modèle de troisième génération. Seuls les projecteurs principaux ont subi une légère modification de forme ; les lignes restent en grandes parties similaires. On peut tout de même noter que la protection chromée de bouclier arbore un relief plus contrasté, conférant à l’ensemble une allure plus baroudeuse. La transformation des flancs se fait dans les canons actuels de design automobile, en procédant à un soulignement à plat des arches de roues, en cintrant la partie inférieure des portes et en soulignant nettement la ligne haute de ceinture. Comme son prédécesseur, le Santa Fe nouveau cru s’habille de plastique noir sur l’ensemble de son bas de carrosserie, tout comme aux passages de roues. Dans l’absolu, la mise au goût du jour du SUV est franchement réussie, avec un caractère nettement plus européen, affichant un style plus racé et affirmé. A l’intérieur Globalement, le 4×4 coréen offre une habilité spacieuse, ordonnée et fonctionnelle. Dans sa partie avant, la conception est somme toute assez traditionnelle, avec une console centrale au gabarit conséquent sans être proéminent, répartissant sur la partie supérieure les réglages des fonctionnalités de confort et dans sa partie basse les options de conduite. Comme de nombreuses firmes automobiles, Hyundai opte toujours pour un découplage des réglages de climatisation géré par un module à part, des autres fonctionnalités, elles gérées par le moniteur tactile central. Le cuir beige two-tone » habille l’ensemble des sièges, une grande partie de la planche de bord ainsi que l’intérieur des portes et les contre-panneaux de console centrale inférieure. Ce cuir est de bonne facture, tout comme les plastiques noirs qui l’accompagnent. L’impression globale de qualité est d’ailleurs très bonne, avec aucun élément mal fini ou s’avérant rude à l’emploi. Les assises à l’avant sont larges, avec un maintien modéré, clairement orientées vers le confort. Les réglages électriques permettent de trouver sans grandes difficultés une position de conduite ou de voyage optimale. Ayant fait des trajets de 700 kilomètres en à peine 6 heures, je n’ai jamais senti à un moment de mon parcours une quelconque sensation d’inconfort. Ces sièges sont définitivement une belle réussite. Le tableau de bord central totalement numérique est d’une taille convenable et d’une résolution fine. Il permet d’afficher toutes les informations essentielles, lesquelles sont accessibles en un clin d’œil. Il change de design selon le mode de conduite choisi, en mettant en avant des informations différentes et adaptées. Ce moniteur reste naturellement personnalisable à souhait. Notre modèle d’essai étant de finition Vertex, il est équipé de série d’un affichage tête haute à réflexion sur le pare-brise, qui s’avère être très bien placé, inscrivant d’une manière cristalline les informations. Ce dernier est aussi modulable. Une fois essayé, il devient difficile de s’en passer. Cette fonctionnalité fait partie d’un package d’assistances de série pour la finition Vertex franchement très étoffé, regroupant un large panel de systèmes d’aides à la conduite et de fonctionnalités de sécurité et de confort, dont la qualité et l’utilité peuvent s’avérer variables. J’étaye davantage ce point dans la section Au volant ». L’intégration de l’écran central tactile de 8 pouces peut faire l’objet de discussions si les uns jugeaient ce type de disposition détachée de la planche de bord joli et fonctionnel, d’autres pourraient estimer que son installation est disgracieuse et non pratique car haut placée. À titre personnel, je le trouve standard, sans franche qualité ni grossiers défauts, permettant de paramétrer la navigation ou de gérer les options de confort avec une réelle facilité et réactivité. L’espace octroyé aux occupants arrière est honorable, surtout lorsqu’on considère les dimensions contenues du SUV, qui limite sa longueur à mètres. La banquette offre un confort réel, relativement proche de celui fourni à l’avant et s’articule autour d’un rabattement 60/40. La troisième rangée de sièges se déploie quant à elle très facilement via des languettes accessibles depuis le coffre. Le volume aux jambes est ici assez limité et plus réduit que dans certains modèles de la concurrence. Il convient pour y installer des enfants, ou de jeunes adolescents, si l’objectif est d’effectuer des trajets de longues distances. En matière de coffre, le Santa Fe se positionne de manière variable face à ses rivaux, selon s’il est en mode 2 ou 5 places disponibles. En configuration standard, il offre 547 litres de chargement, ce qui le place dans les valeurs hautes du segment ; une fois la deuxième rangée de sièges rabattue, la capacité passe à 1’625 litres, ce qui cette fois le place dans les capacités les moins avantageuses. Petite ombre au tableau le seuil de chargement s’avère être un chouia haut et peut s’avérer peu pratique, même dans les situations ordinaires comme charger des courses. Sous le capot Les hommes de Séoul proposent dans l’absolu deux blocs diesel et un moteur essence, échelonnant les puissances entre 150 et 200 chevaux. Malgré cette offre, Hyundai met à la configuration en Suisse seulement un bloc diesel, le litres CRDi, couplé à la toute nouvelle boîte de vitesses automatique 8 rapports et dotée d’une transmission intégrale 4WD HTRAC. Le système HTRAC permet une répartition asymétrique du couple sur chaque roue, en prenant en considération l’adhérence des pneus et la vitesse du véhicule. Il gère aussi la puissance de freinage des roues avant et arrière. Le cœur litres CRDi développe une puissance de 200 chevaux à 3’800 t/min pour un couple maxime de 440 Nm disponible entre 1’750 et 2’750 t/min. Avec un poids dépassant les 2 tonnes, le dynamisme du moteur n’est pas fulgurant, mais autorise des accélérations et des reprises honnêtes. Il se démarque surtout par sa souplesse et par son bruit limité. Niveau consommation, sur 1’900 kilomètres parcourus, la Santa Fe affiche litres aux 100 kilomètres en cycle mixte. La valeur s’abaisse à litres en cycle autoroutier et frôle les 9 litres dans des parcours purement urbains. Si les valeurs de consommation ne sont pas exemplaires, elles demeurent contenues, en considérant le type de véhicule et le poids affiché sur la balance. Au volant Mon dernier contact avec une Hyundai remonte au courant de l’année 2018, avec l’i30 Wagon. J’avais alors été agréablement surpris par sa qualité de construction et son aspect agréable volant en main. C’est avec la volonté de retrouver pareilles qualités que j’aborde l’essai de la Santa Fe. Au menu de ce test, un voyage de 1’500 kilomètres aller/retour pour rejoindre les terres tourangelles, des balades dans les bois et prairies de la région ainsi que des promenades le long de la Loire. De quoi tester sous tous les angles le SUV familial coréen. C’est sans attendre que la voiture me montre sa personnalité à l’image de nombreux modèles de la marque, le Santa Fe ne se distingue pas par un caractère tranché et une agressivité débordante ; c’est au contraire une attitude assez neutre qu’il adopte. Néanmoins, de tous les modèles Hyundai que j’ai pu essayer, s’il y a bien une qualité qui revient inlassablement, c’est la souplesse et la facilité de conduite. Ce SUV ne déroge pas à la règle. Ces traits de caractère émergent en raison de deux facteurs majeurs tout d’abord en raison du caractère doux du moteur, qui accélère efficacement sous forte contrainte, sans pourtant afficher une vitalité impressionnante ; ensuite à cause de sa direction peu communicante, filtrant quasiment toutes les aspérités et informations de la route. La direction n’est pour autant pas souple, affichant une fermeté un léger trop prononcée. Si ces aspects peuvent s’avérer être des défauts pour certains, le braquage mettra lui tout le monde d’accord il est purement incroyable. Malgré ses dimensions, il se montre très agile et capable de se faufiler partout, autorisant des manœuvres courtes dans les espaces confinés. Il m’a tout simplement bluffé ! C’est sans grande surprise que le Santa Fe s’avère être un outil formidable pour parcourir de longues distances sur autoroute. Comme j’ai pu le dire auparavant, le confort au poste de conduite comme au siège passager est excellent. Il autorise de longues sessions de conduite, les bruits extérieurs sont très bien filtrés et le moteur se montre discret, aidé par la boîte à 8 rapports qui fige le compte-tour à 2’800 t/min à 130 km/h. Je peux néanmoins noter durant mon escapade sur voie rapide que l’électronique embarquée n’est pas sans défaut. En effet, le régulateur de vitesse se montre capricieux il peine à jauger correctement la vitesse du véhicule qui me précède, la plus grosse lacune étant la reprise de vitesse alors que la voie se libère, relance qui se fait avec un délai certain. D’une manière absolue, on peut noter que Hyundai a mis un fort accent sur la dotation électronique, quitte à mettre un peu trop d’assistances à mon goût. Le Santa Fe appartient selon moi à la catégorie de véhicule où l’électronique peut se montrer gênante, voire envahissante. La marque coréenne fait grande promotion de son système de surveillance des passagers arrière. À l’usage, le système se montre peu utile, juste apte à générer des alertes sonores intempestives. Pour contrebalancer ces points, je tiens tout de même à indiquer que le cœur des assistances à la conduite liées à la sécurité est efficace, n’ayant montré aucun signe de défaillance. Moult routes de l’arrière-pays de la cité française de Tours ont le vilain défaut d’être en mauvais état. C’est naturellement une situation à déplorer, mais j’y ai vu là une occasion de tester de manière exhaustive la motricité et l’adhérence du 4×4. Le constructeur fait éloge de son système HTRAC, non sans raison. Sur le terrain, le Santa Fe gère parfaitement les défectuosités du bitume et délivre une motricité impeccable. Malgré de forts creux dans l’asphalte et des parties goudronnée à faible adhérence – pour cause de gravillons -, il s’avère être totalement sûr, en plus d’être aussi confortable que possible. Verdict En résumé, le Santa Fe quatrième génération délivre ce que l’on attend d’un SUV familial du confort, de l’espace et de la modularité. Pour certains, il ne saura pas séduire en raison de son manque de caractère, très lisse et neutre, n’octroyant aucun fun » au volant. Pour d’autres, sa forte dotation en systèmes et assistances électroniques ainsi que sa proposition globale de très bonne facture pour un prix modéré apparaîtront comme des éléments clés pour opter pour ce modèle. Pour ma part, il est un formidable compagnon de trajet, capable de déambuler en toute sûreté sur tout type de route, dans un espace offrant un grand confort. Le seul regret que je peux avoir est sa motorisation purement diesel, certes logique, mais qui n’est finalement plus tellement en phase avec notre temps. Prix et options – Hyundai Santa Fe CRDi 4WD Vertex Prix de base CHF 63’ Peinture métallisée Earthy Bronze » CHF Prix TOTAL CHF 64’ Pour partager vos impressions, rendez-vous sur notre page FaceBook. Nos remerciements à Hyundai Suisse pour le prêt de ce Hyundai Santa Fe CRDi 4WD Vertex, ainsi qu’au garage Grimm Centre Groupe Chevalley au Petit-Lancy pour leur soutien logistique. A lire aussi Essai – Hyundai i30 Fastback N Performance Le programme Motorsport porte ses fruits ! Essai – Hyundai i30 N La discrète flamboyante Essai – Hyundai i30 Wagon T-GDi Le break sans prétention Essai – Hyundai Ioniq Electric Le tout électrique facile Essai – Hyundai Tucson CRDi 4WD Le petit SUV coréen à fort potentiel Essai – Hyundai i30 Turbo Bonne GT ou réelle sportive ? Essai – Hyundai Genesis Coupé L’esprit GT à prix cassé ! Essai – Hyundai Santa Fe Il vise la cour des grands… en a-t-il les arguments ? 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