Nousserons présents sous la pluie, dans le vent, en avant! L'ennemi nous trouvera le coeur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront tous nos héros!
A l'occasion de la journĂ©e d'hommage national aux harkis, le prĂ©sident de la RĂ©publique a reconnu hier que la France n'a pas su, en quittant le sol algĂ©rien, empĂȘcher les massacres» des supplĂ©tifs de l'armĂ©e française. Plusieurs dizaines de milliers ont sans doute Ă©tĂ© tuĂ©s, aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©sarmĂ©s par la France. C'est vrai. Elle n'a pas su protĂ©ger ses enfants», a-t-il ajoutĂ© lors d'une rencontre avec des harkis Ă l'ElysĂ©e, parlant mĂȘme de barbarie». Au cours d'une cĂ©rĂ©monie solennelle aux Invalides, Chirac avait auparavant inaugurĂ© une plaque commĂ©morative. La RĂ©publique y manifeste sa reconnaissance» envers ces Français musulmans. Une centaine d'anciens combattants et leurs descendants ont Ă©tĂ© dĂ©corĂ©s, alors que les honneurs Ă©taient rendus par des rĂ©giments ayant leurs racines en Afrique du Nord spahis, tirailleurs ou zouaves. La plupart des associations de harkis se sont fĂ©licitĂ©es de ce pas vers la reconnaissance», qualifiĂ©e de dette d'honneur» par le chef de l'Etat.
Cest ce que suggĂ©raient les premiĂšres analyses dâADN ancien ÂretrouvĂ© sur des fossiles dâHomo Âsapiens : la majoritĂ© de la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique humaine actuelle hors dâAfrique
Bernard Lugan, universitaire africaniste, historien, Ă©crivain⊠⊠Dans la grande entreprise de réécriture de lâHistoire de France par les partisans du Grand Remplacement », la PremiĂšre Guerre mondiale, et plus particuliĂšrement la bataille de Verdun, constituent un argument de poids. Son rĂ©sumĂ© est clair les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous. VoilĂ qui explique pourquoi ces ardents dĂ©fenseurs du vivre ensemble » que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, Ă la ville Ă©poux de Madame Rama Yade et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idĂ©ologie. Laissons donc parler les chiffres * 1 Effectifs français mĂ©tropolitains et coloniaux â Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisĂ©s, soit 20% de la population française totale. â Parmi ces 7,8 millions de Français figuraient Français dâAlgĂ©rie, soit environ 20% de la population pied-noire ». â Les pertes françaises furent de morts, soit 16,67% des effectifs. â Les pertes des Français dâAlgĂ©rie furent de morts, soit 16,44% des effectifs. 2 Effectifs africains Spahi algĂ©rien, PremiĂšre guerre mondiale. â LâAfrique fournit dans son ensemble hommes, soit 5,22% de lâeffectif global de lâarmĂ©e française. â Sur ces hommes, Ă©taient des indigĂšnes » originaires du Maroc, dâAlgĂ©rie et de Tunisie, soit 2% de la population de ces trois pays. â Sur ces hommes, on comptait AlgĂ©riens, soit 2,28% de tous les effectifs français. â LâAfrique noire fournit, quant Ă elle, hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français. â Les pertes des unitĂ©s nord-africaines furent de hommes, soit 16,47% des effectifs. â Sur ces morts, Ă©taient algĂ©riens. Les pertes algĂ©riennes atteignirent donc des effectifs mobilisĂ©s ou engagĂ©s. â Les chiffres des pertes au sein des unitĂ©s composĂ©es dâAfricains sud-sahariens sont imprĂ©cis. Lâestimation haute est de morts, soit 18,51% des effectifs ; lâestimation basse est de morts, soit Pour importants quâils soient, ces chiffres contredisent donc lâidĂ©e reçue de chair Ă canon » africaine. Dâailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les rĂ©giments coloniaux, quâils fussent composĂ©s dâEuropĂ©ens ou dâAfricains. Des Africains ont donc courageusement et mĂȘme hĂ©roĂŻquement participĂ© aux combats de la Grande Guerre ». Gloire Ă eux ! Cependant, compte tenu des effectifs engagĂ©s, il est faux de prĂ©tendre quâils ont permis Ă la France de remporter la victoire. Un seul exemple le 2e Corps colonial engagĂ© Ă Verdun en 1916 Ă©tait composĂ© de 16 rĂ©giments. Les 2/3 dâentre eux Ă©taient formĂ©s de Français mobilisĂ©s, dont 10 rĂ©giments de Zouaves composĂ©s trĂšs majoritairement de Français dâAlgĂ©rie, et du RICM RĂ©giment dâinfanterie coloniale du Maroc, unitĂ© alors trĂšs majoritairement europĂ©enne. Autre idĂ©e reçue utilisĂ©e par lâidĂ©ologie dominante ce serait grĂące aux ressources de lâAfrique que la France fut capable de soutenir lâeffort de guerre. Cette affirmation est Ă©galement fausse car, durant tout le conflit, si la France importa six millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire, elle en importa 170 millions du reste du monde. Conclusion Durant la guerre de 1914-1918, lâAfrique fournit Ă la France 3,5% de toutes ses importations et 5,22% de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il nâest naturellement pas question de les nĂ©gliger. Mais prĂ©tendre quâils furent dĂ©terminants est un mensonge doublĂ© dâune manipulation. Bernard Lugan 13/05/2016 * Les rĂ©fĂ©rences de ces chiffres sont donnĂ©es dans mon livre Histoire de lâAfrique du Nord des origines Ă nos jours, Le Rocher, en librairie le 2 juin 2016. Correspondance PolĂ©mia â 14/05/2016 Image ArrivĂ©e de spahis Ă Douai, en septembre 1914.
Parolesde chanson Promotion Des Campagnes D'italie - Les Trompettes D'AĂŻda Câest nous les descendants Des rĂ©giments dâAfrique, Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et
ï»żC'est nous les descendants des RĂ©giments d'Afrique I C'est nous les descendants des rĂ©giments d'AfriqueLes chasseurs, les spahis, les goumiersGardiens et dĂ©fenseurs d'empires magnifiquesSous l'ardent soleil chevauchant sans rĂ©pit nos fiers coursiersToujours prĂȘts Ă servirA vaincre ou Ă mourirNos coeurs se sont unisPour la Patrie ! La la la II Trompette au garde Ă vous, sonnez Ă l'Ă©tendardEt que fiĂšrement dans le ciel montent nos trois couleursLe souffle de la France anime la fanfareEt met Ă chacun, un peu d'air du pays au fond du coeurC'est notre volontĂ©De vaincre ou de lutterDe consacrer nos viesA la Patrie ! La la la III La piste est difficile et toujours nous appellePar les Monts pelĂ©s de Taza, de Ksar's Souk, de MideltL'Ă©lan de Bournazel vers le TafilaletSur les K'sour ralliĂ©s plantera fiĂšrement nos trois couleurs ! Voir l'article ICI
Danscette sĂ©rie Africultures choisit de faire un focus sur quatre dâentre elles, les plus significatives en termes de nombre de personnes qui sâen rĂ©clament. AprĂšs les Sidis de Janjira, cette semaine, les cavaliers africains du Nizam dâHyderabad. Le quartier de lâAC Guards se trouve sur une hauteur de la ville indienne dâHyderabad.
Dans le sillage des tribunes de militaires et de policiers publiĂ©es rĂ©cemment au sujet dâune guerre en France, un officier parachutiste se prĂ©sentant comme commandant a pris la parole sur le fil Telegram de Gallia Daily pour livrer sa vision et ses rĂ©flexions sur lâĂ©tat du pays et ce qui lâattend. Sans esprit partisan et Ă titre documentaire, je rediffuse ici lâintĂ©gralitĂ© de cette interview qui fait trĂšs largement Ă©cho Ă mon analyse de la guĂ©rilla islamiste et Ă mes rĂ©flexions sur les tenants et les aboutissants dâune guerre civile en France. Lâinterview est longue comptez 15 Ă 20mn de lecture environ mais Ă©minemment intĂ©ressante et Ă©clairante pour qui cherche Ă comprendre la perception opĂ©rationnelle du chaos qui se propage sur notre territoire et ce qui se joue aujourdâhui dans notre pays. Fulmen adveho ! LĂ©gendat Sur la lettre des gĂ©nĂ©raux Gallia Daily Mon Commandant, merci de nous recevoir. Pour commencer, pouvez-vous nous dire pourquoi vous pensez que les gĂ©nĂ©raux ont ressenti le besoin dâĂ©crire cette lettre, et pourquoi maintenant en particulier ? Je crois quâĂ certains Ă©gards, lâarmĂ©e a portĂ© le poids du silence pendant trop longtemps. Nous sommes liĂ©s par un devoir de rĂ©serve, de neutralitĂ©. Nous ne sommes pas autorisĂ©s Ă exprimer notre opinion sur la situation, mais cela ne signifie pas que nous nâavons pas dâopinion. Je dirais mĂȘme quâau contraire, un militaire français et encore plus un officier a une vision infiniment plus claire et plus rĂ©aliste de la situation du pays que beaucoup de civils. Les militaires voient trĂšs bien la pente sur laquelle notre pays sâengage. Et la lettre le rĂ©sume trĂšs bien nous nous dirigeons tout droit vers un Ă©clatement violent du pays, une guerre en France. Tout militaire honnĂȘte peut le voir, mais aucun militaire nâest autorisĂ© Ă le dire. Quand on est le gardien dâun pays et que lâon est chargĂ© de protĂ©ger sa tranquillitĂ© et son avenir, câest une vĂ©ritable torture de ne pas avoir le droit de tirer la sonnette dâalarme. En nous demandant de nous taire, la RĂ©publique nous demande de nous taire comme un pĂšre qui verrait ses enfants avaler un poison mortel⊠Cela faisait quelques annĂ©es quelques dĂ©cennies que les militaires se taisaient, mais maintenant je pense que câĂ©tait trop, il fallait que ça sorte ». Pourquoi maintenant prĂ©cisĂ©ment ? Est-ce Ă cause dâun changement profond de la sociĂ©tĂ© qui nĂ©cessiterait de sâexprimer ? Bonne question. Je ne le pense pas. Je crois que câest prĂ©cisĂ©ment parce que tout devrait changer mais que rien ne change quâil Ă©tait nĂ©cessaire de sâexprimer. Nous sommes au bord de lâabĂźme et rien ne change. GD Le contenu de cette lettre vous semble-t-il trop alarmiste ? ExtrĂ©miste ? ExagĂ©rĂ© ? Que pensez-vous de la substance de leurs propos ? En un mot ? ProphĂ©tique. Cette lettre est froide et prophĂ©tique. Et câest pourquoi elle est dĂ©rangeante. Câest mon analyse personnelle, mais je crois que la partie de la lettre oĂč nos Anciens parlent de la guerre qui vient et des milliers de victimes » qui vont sâaccumuler, est la plus frappante. Et la plus inquiĂ©tante. Car dâune certaine maniĂšre, cette lettre nous invite Ă faire un saut dans le futur, Ă former cette vision imaginez la rue de votre village ou de votre ville, avec des voitures brĂ»lĂ©es et renversĂ©es, une odeur de cadavres, un voisin accrochĂ© au lampadaire ou mort sur le trottoir, le visage Ă©crasĂ©. Imaginez la place de votre ville transformĂ©e en champ de tentes de lâONU pour accueillir les rĂ©fugiĂ©s de guerre. Imaginez la chapelle de votre hameau transformĂ©e en cache dâarmes, en tour pour un TP [sniper] ou en hĂŽpital de fortune⊠Imaginez le parc oĂč jouent vos enfants transformĂ© en cantonnement pour une section de combat en transit⊠Imaginez les larmes dans votre famille, chez vos amis, lorsque chacun devra choisir son camp⊠Cette lettre nâest pas seulement une lettre. Câest une image mentale de notre futur proche, une image de notre patrie dĂ©truite par la guerre. Et personne ne veut avoir cette vision. Alors certaines personnes jurent de dĂ©truire ceux qui, en Ă©crivant cette lettre, ont apportĂ© cette vision dans leur vie. Cette lettre est-elle extrĂȘme ? Je ne le pense pas. Au contraire, je pense quâelle est trĂšs tiĂšde. Avec tout le respect que je dois Ă nos aĂźnĂ©s, il me semble que lâĂąge les a rendus doux et sages, peut-ĂȘtre trop. La situation est, je crois, infiniment plus grave que ne le laissent entendre nos aĂźnĂ©s. GD On sait que cette lettre a Ă©tĂ© Ă©crite et signĂ©e pour moitiĂ© par des militaires retraitĂ©s, et pour moitiĂ© par des officiers de deuxiĂšme section et des rĂ©servistes. On peut donc se demander si le contenu de cette lettre reprĂ©sente une vision isolĂ©e de quelques vieux soldats, ou si cette vision est partagĂ©e au sein de lâarmĂ©e active ? Dans lâarmĂ©e, il y a ceux qui nâont aucune opinion sur rien, et qui nâont pas non plus dâopinion sur cette lettre. Et il y a ceux qui ont une opinion sur tout. Parmi ces derniers, je dirais que la grande majoritĂ© de lâInstitution est dâaccord avec la dĂ©claration contenue dans cette lettre. Des soldats, aux sous-officiers, aux officiers, je pense que tout le monde est dâaccord. Il y a forcĂ©ment des dĂ©bats sur le fond, certains sont plus radicaux, dâautres moins, dâautres trouvent quâil Ă©tait maladroit dâĂ©crire une lettre publique. Mais dans lâensemble, tous les militaires partagent le constat dâune France qui sâeffondre. Il nây a pas de sondage, vous devrez donc me croire sur parole. Mais pour vous donner un exemple nous avons beaucoup discutĂ© de cette lettre avec certains de mes anciens camarades de promo Ă lâEMIA, et la totalitĂ© de mes camarades sont dâaccord avec cette lettre. Pas 51%, ou 60%. 100 %. 100%⊠MĂȘme chose Ă Cyr [ESM de Saint Cyr]. Il en est de mĂȘme pour la derniĂšre promotion de Saint Maix [Ă©cole de sous-officiers]. Ce que jâessaie de vous faire comprendre, câest que presque tous les jeunes cadres de notre armĂ©e, les futurs sergents, lieutenants, colonels et gĂ©nĂ©raux, sont conscients que la France est certes en train de sâeffondrer. Mais surtout, ils sont conscients quâelle va vers la guerre. Câest un sujet dont nous parlons trĂšs librement entre nous, dont nous parlons trĂšs souvent. Quelques jours avant cet entretien, jâĂ©tais dans mon rĂ©giment et je suis allĂ© Ă la popote de ma compagnie. La tĂ©lĂ©vision Ă©tait allumĂ©e et ils parlaient de la lettre. Un jeune caporal de ma compagnie rigolait et disait Ă son sergent » Putain, nos familles pensent quâon va se battre contre Daesh dans le dĂ©sert, mais en fait on va finir dans un VBCI [blindĂ©] dans les Yvelines, la bataille de nos vies va ĂȘtre la bataille de France⊠. Câest anecdotique, mais je pense que cela reprĂ©sente bien le sentiment dâune grande partie des soldats français la bataille de notre vie, ce sera la bataille de la FranceâŠ. Vous trouverez forcĂ©ment des gens, soldats et officiers, qui ne sont pas dâaccord avec cette lettre. Dans une armĂ©e de hommes, câest statistiquement Ă©vident. Mais je rĂ©pĂšte mon propos pour lâimmense majoritĂ© des soldats de nos armĂ©es, la question du dĂ©clin de la France ne se pose mĂȘme pas. Le dĂ©clin de notre pays est une Ă©vidence pour la quasi-totalitĂ© dâentre nous. GD Les gĂ©nĂ©raux qui ont signĂ© cette lettre sont-ils influents et Ă©coutĂ©s ? Ont-ils une emprise ou une influence sur les soldats français ? Non, absolument pas. La plupart des militaires sont dĂ©jĂ incapables de nommer leur chef de corps ou leur chef BOI⊠Les militaires ne connaissent pas la plupart des gĂ©nĂ©raux et des officiers qui ont signĂ© cette lettre. Câest logique et câest trĂšs bien comme ça. Comme je lâai dit, lâobjet de cette lettre nâest certainement pas un appel Ă lâaction dirigĂ© contre les soldats. Ă lâexception de quelques dĂ©putĂ©s malhonnĂȘtes, je pense que personne ne le croit. Cette lettre est un appel Ă lâaction dirigĂ© vers les politiciens. Câest aussi un appel Ă la prise de conscience adressĂ© au peuple français. A partir de lĂ , le statut de ces gĂ©nĂ©raux nâa pas dâimportance. Peu importe quâils soient respectables, respectĂ©s, influents, mĂ©diatiquesâŠ. De toute façon leur vocation nâest pas dâagir, et je crois quâelle ne lâa jamais Ă©tĂ©. Leur rĂŽle Ă©tait dâĂ©crire, et ils lâont fait. Ils Ă©taient les messagers dâun message important et urgent. Aujourdâhui, tout le monde sâen prend au messager. Ils cherchent Ă les punir, Ă les faire renvoyer, ils cherchent leurs antĂ©cĂ©dents⊠Ou au contraire, certains se mettent Ă espĂ©rer que ces gĂ©nĂ©raux vont agir, quâils vont faire quelque chose, ils attendent bĂ©atement que lâarmĂ©e agisse⊠Les deux positions sont idiotes. Elles se focalisent sur le messager, dans un cas avec haine et dans lâautre avec espoir. Mais dans les deux cas, ces positions occultent lâessentiel ce qui compte ici, câest le message qui nous est adressĂ©. Le reste nâa pas dâimportance. Comme je lâai dit, personne dans lâarmĂ©e ne croit une seconde que ces gĂ©nĂ©raux vont faire quelque chose. Personne. Et je ne pense pas que les gĂ©nĂ©raux eux-mĂȘmes aient jamais prĂ©vu de faire quoi que ce soit. Je le dis donc Ă la fois aux rĂ©publicains antimilitaristes inquiets » et aux cĂ©saristes providentialistes enthousiastes » nâattendez rien de ces gĂ©nĂ©raux, et nâattendez rien de lâarmĂ©e en gĂ©nĂ©ral. Il ne se passera rien de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Cette lettre Ă©tait une alerte, rien de plus, il nây a pas de complot de militaires patriotes qui, dans lâombre, prĂ©parent un coup dâĂ©tat pour sauver la France. Jâai vu dans la liste de questions que vous mâavez envoyĂ©e de la part de vos lecteurs amĂ©ricains que beaucoup font rĂ©fĂ©rence au mouvement Qanon. Je ne suis pas un expert en politique intĂ©rieure amĂ©ricaine, mais dâaprĂšs ce que je comprends, le mouvement Qanon est un mouvement dâAmĂ©ricains complotistes qui croient que, face Ă une Ă©lite internationale malveillante, il y aurait Ă la tĂȘte de nos pays une Ă©lite cachĂ©e et positive qui agirait dans lâombre au nom du peuple, pour ainsi dire. Que cette thĂ©orie soit vraie ou fausse, je considĂšre que toutes les thĂ©ories qui encouragent la passivitĂ© sont nĂ©fastes. Si demain une rumeur essaie de vous faire croire quâil y a des gens de votre cĂŽtĂ© et quâils vont libĂ©rer le pays pour vous et changer les choses alors que vous ĂȘtes assis sur votre canapĂ©, alors câest un mensonge. Je le dis pour les Français et pour la plupart des autres peuples il nây a pas de groupe dans lâombre qui travaille pour dĂ©fendre vos intĂ©rĂȘts ; il nây a pas de conspiration de gĂ©nĂ©raux, de milliardaires ou de politiciens pour changer les choses au nom du peuple. Il nây a rien de tel. Si demain des gĂ©nĂ©raux vous disent Restez chez vous, nous avons le contrĂŽle, nous nous occupons de tout, le pays sera bientĂŽt libre », ils vous mentent. Faites exactement le contraire de ce quâils vous disent, agissez, ne soyez pas passifs. La libertĂ© est nĂ©cessairement active, la passivitĂ© est un esclavage. Lâhomme passif est toujours soumis Ă la volontĂ© des hommes qui agissent. GD Donc selon vous, les gĂ©nĂ©raux ou lâarmĂ©e nâont aucun rĂŽle Ă jouer ? Ce nâest pas exactement ce que je dis. A mon avis, lâarmĂ©e, les figures charismatiques, se contentent toujours dâaccompagner et de structurer les grandes dynamiques anthropologiques. Il est trĂšs probable quâun jour, pour une raison ou une autre, la population française se mettra Ă bouger sur des bases plus ou moins claires. Et il est trĂšs probable quâĂ ce moment-lĂ , une fois la fenĂȘtre dâopportunitĂ© ouverte, lâarmĂ©e en profitera et pĂšsera de tout son poids dâun cĂŽtĂ© ou de lâautre. Mais je doute sincĂšrement que lâarmĂ©e puisse avoir un quelconque rĂŽle de leader. Pas plus il y a 100 ans quâaujourdâhui. LâarmĂ©e aura un rĂŽle Ă jouer, peut-ĂȘtre mĂȘme un rĂŽle dĂ©cisif. Mais vous ne devez rien attendre de lâarmĂ©e, vous ne devez rien attendre de ces gĂ©nĂ©raux pour le moment. Je sais que câest dur dâattendre, on aimerait penser que quelque part des vieillards sages et paternels veilleraient sur nous. Mais pour lâinstant, ces soldats qui ont signĂ© la lettre ont jouĂ© leur rĂŽle ils ont parlĂ© au nom des soldats dâactive, ils ont alertĂ© les Français. Leur rĂŽle sâarrĂȘte lĂ . La balle est maintenant dans le camp des Français. Lâacteur principal du prochain acte ne sera pas lâarmĂ©e, ce sera le peuple français. Ce sera vous. LâarmĂ©e la plus puissante de France, câest vous, une coalition de 67 millions de civils. Sur le Grand Remplacement » GD Dans leur lettre, les gĂ©nĂ©raux Ă©voquent Ă demi-mot le problĂšme de lâimmigration, de lâanarchie, et de lâantiracisme agressif dâune partie de la gauche. Que pensez-vous de cette analyse ? Leur analyse est Ă la fois trĂšs juste et trĂšs fausse, car elle est partielle. Elle est correcte dans le sens oĂč les problĂšmes citĂ©s [islam, immigration, antiracisme] reprĂ©sentent une menace. Mais elle est fausse dans le sens oĂč les gĂ©nĂ©raux nâont pas identifiĂ© ce qui est menacĂ© en fin de compte. Ce qui est menacĂ©, ce ne sont pas » les valeurs de la RĂ©publique , ni nos lois, ni notre systĂšme parlementaire, ni notre » vivre-ensemble . Ce qui est menacĂ©, câest la France. Câest le droit des Français Ă disposer dâun territoire pour y vivre. Ou pour reformuler en des termes certes polĂ©miques mais plus prĂ©cis ce qui est menacĂ© Ă moyen et long terme, ce sont les Français de souche. Les menaces dont parlent les gĂ©nĂ©raux sont lâexpression trĂšs concrĂšte dâune Ă©volution absolument inĂ©dite dans lâhistoire de notre pays une nation forte et dominatrice, invaincue et invincible, se lasse de sa surpuissance et dĂ©cide de sâinventer des problĂšmes pour sâoccuper. Ainsi, elle se retrouve rapidement affaiblie et culpabilisĂ©e au point de se suicider dĂ©mographiquement. La France nâest pas attaquĂ©e, elle ne meurt pas tuĂ©e par un ennemi plus fort. Elle se suicide. Mais le caractĂšre suicidaire de notre situation actuelle nâenlĂšve pas la responsabilitĂ© des Ă©lites ou des populations nouvellement arrivĂ©es. Celui qui frappe un homme dans le dos mĂ©rite la corde. Celui qui frappe un homme dĂ©jĂ Ă terre mĂ©rite la corde. Les Ă©lites et les lobbies sont coupables de trahir et de frapper la France dans le dos ; les populations colonisatrices sont coupables de frapper un pays dĂ©jĂ Ă terre. Câest ce dĂ©bat qui devrait ĂȘtre au centre de la scĂšne publique, et câest ce dĂ©bat tabou qui nâest pas Ă©voquĂ© par les gĂ©nĂ©raux celui de la tension raciale qui commence et qui va atteindre un pic paroxystique. La question qui se pose au XXIe siĂšcle est celle de savoir si les Français de souche auront encore un pays Ă la fin du siĂšcle. Câest tout. Tous les autres dĂ©bats sont des circonvolutions pour parler de ce sujet sans en donner lâimpression. GD Au Gallia Daily, nous avons essayĂ© de crĂ©er une dĂ©finition simple de la thĂ©orie du Grand Remplacement » revendiquĂ©e par lâextrĂȘme droite. Grand remplacement lâidĂ©e que, depuis la fondation de la France, les habitants de la fin dâun siĂšcle ont toujours Ă©tĂ© les descendants des habitants du dĂ©but de ce siĂšcle ; un Ă©quilibre dĂ©mographique qui va se modifier au cours du XXIe siĂšcle, les habitants de lâannĂ©e 2099 nâĂ©tant pas, pour beaucoup, les descendants de ceux qui vivaient en France en 2000, 1900, 1800⊠» Que pensez-vous de cette thĂ©orie selon cette dĂ©finition ? Cette dĂ©finition a le mĂ©rite dâĂȘtre simple et exhaustive. Mais elle est absolument inutile, pardonnez-moi. Ce que vous dĂ©crivez est une Ă©vidence Ă©videmment Ă©vidente. Pas besoin dâune dĂ©finition de 100 mots pour sâen rendre compte⊠Qualifier simplement cette observation de thĂ©orie » est un non-sens. Ce nâest pas une thĂ©orie, le remplacement dĂ©mographique est une observation empirique de base. On peut sâen rĂ©jouir, le dĂ©plorer, vouloir lâaccĂ©lĂ©rer, le ralentir, lâamĂ©nager, le stopper, lâinverserâŠ. Cela nâa finalement aucune importance. Ce fait existe, toutes les statistiques le montrent je nâai plus en tĂȘte les chiffres de la drĂ©panocytose [note 40% de naissances non europĂ©ennes en 2016], mais ils sont, me semble-t-il, une preuve indĂ©niable que la structure ethnique de notre pays est en train de changer. Les bĂ©bĂ©s qui peuplent nos maternitĂ©s ne sont pas les arriĂšre-petits-enfants des Français du XVIe siĂšcle. Celui qui ose dire le contraire est un nĂ©gationniste. Mais en rĂ©alitĂ©, tout le monde est conscient que le remplacement dĂ©mographique est une rĂ©alitĂ©. Ceux qui nient lâexistence de ce phĂ©nomĂšne en sont Ă©galement conscients ; sâils le nient, câest uniquement dans le but de le prolonger. Celui qui dit le grand remplacement nâexiste pas » dit en fait je sais quâil existe, je veux quâil se prolonge, donc pour cela il faut que je nie quâil existe pour ne pas choquer et rĂ©veiller la population ». Vous imaginez bien que si demain les dĂ©putĂ©s de LFI disaient Nous sommes les candidats du Grand Remplacement, le fait que les Français de souche disparaissent est une chance pour notre pays ! », ça ferait mauvais genre. Câest pourtant exactement leur ligne politique. Un dĂ©putĂ© LFI sait trĂšs bien que les Français de souche existent, et quâils sont en train de disparaĂźtre. Le dĂ©ni de la rĂ©alitĂ© est donc toujours un moyen pour eux de protĂ©ger le statu quo, câest-Ă -dire de prolonger lâextinction de notre peuple. GD Donc pour vous le Grand Remplacement » est une rĂ©alitĂ© ? Câest une Ă©vidence, quel que soit le nom quâon lui donne. Le fait est quâun couple français qui donne naissance Ă un enfant en 2021 doit ĂȘtre conscient que cet enfant grandira dans un pays oĂč il sera minoritaire, oĂč les tensions raciales seront exacerbĂ©es. Je ne dis pas lâenfant sera minoritaire demain », je dis nos enfants sont dĂ©jĂ condamnĂ©s Ă ĂȘtre minoritaires chez eux, dĂ©jĂ aujourdâhui ». Je le sais dâautant mieux que jâai 4 enfants. Un militaire a la chance de pouvoir rentrer chez lui le soir et dâenlever ses Haix et son Felin [uniforme]. Nous pouvons enlever notre uniforme et vivre une vie normale aprĂšs tout. Nos enfants nâauront pas cette chance, ils porteront leur uniforme toute leur vie leur peau blanche est leur uniforme dans cette guerre atroce qui leur est dĂ©jĂ faite, une guerre qui va sâintensifier. JâespĂšre que les parents qui lisent ceci en sont conscients le monde que vous connaissez nâexiste plus pour vos enfants. Il nâexiste plus. Leur monde, câest le BrĂ©sil mĂ©langĂ© au Liban, ce nâest pas les Trente Glorieuses ou les dessins animĂ©s de Gullie. Alors oui, non seulement le phĂ©nomĂšne du changement dĂ©mographique est une rĂ©alitĂ©. Mais câest mĂȘme le principal clivage politique du pays. Au final, consciemment ou non, tout le monde se structure autour de ce sujet ou de ses satellites. La gauche trouve que 400 000 immigrĂ©s par an, ce nâest pas assez, que [40 %] des naissances africaines, ce nâest pas assez. La droite trouve que câest un peu trop, mais que si Mokhtar sâappelait François, se convertissait Ă lâathĂ©isme LGBT et obtenait sa carte dâidentitĂ© française, tout irait mieux pour notre pays. Pour lâinstant, ces dĂ©bats sont puĂ©rils et hypocrites. Mais la discussion deviendra plus tendue et plus radicale lorsque les Français comprendront quâil ne sâagit pas seulement dâun dĂ©bat thĂ©orique, lorsquâils comprendront que câest leur vie, en tant quâindividus et en tant que peuple, qui est en jeu. GD Pensez-vous que les Français comprennent la gravitĂ© de la situation de leur pays ? Pouvez-vous donner votre vision de la France dans 5 ans ? 10 ans ? 20 ans ? Pensez-vous que les choses vont empirer, ou ĂȘtes-vous optimiste ? Les Français comprennent-ils la gravitĂ© de la situation ? Absolument pas. Je le pense vraiment. Jâai beaucoup de respect pour les civils et je sais que certains dâentre eux comprennent trĂšs bien ce qui se passe, car ils en souffrent tous les jours. Mais sincĂšrement, la plupart des Français ne comprennent pas du tout ce qui se joue. Les Français vivent tranquillement leur vie, ils ne comprennent pas quâau quotidien, leurs Ă©lites nĂ©gocient leur avenir. Le bloc de gauche tente dâobtenir lâeffacement total des Blancs pour satisfaire leur besoin maladif de pardon et leur sentiment dâinjustice blessĂ©e. Et le bloc de droite essaie de nĂ©gocier les termes de la capitulation, sur la base de oui, les Blancs sont une minoritĂ© juste parmi dâautres qui doit ĂȘtre protĂ©gĂ©e dans une certaine mesure, sâil vous plaĂźt, merci, au revoir ». Pour les deux blocs, comme je lâai dit, les preuves sont dĂ©jĂ lĂ la France a disparu, les Français de souche sont des vestiges. La seule diffĂ©rence est que dâun cĂŽtĂ©, on veut raser dĂ©finitivement les vestiges, et de lâautre, on veut mettre les vestiges dans un musĂ©e. Les diffĂ©rentes forces de lâĂ©lite de notre pays ont signĂ© le Pacte Molotov-Ribbentrop Si vous vous souvenez, ce pacte Ă©tait un accord secret entre les Russes et les Allemands pour diviser la Pologne. MalgrĂ© le pacte, les Polonais ont continuĂ© Ă mener une vie normale, sans se douter que leur destin Ă©tait dĂ©jĂ scellĂ©. Câest exactement la situation actuelle des Français ils ont encore lâillusion de vivre dans un pays Ă peu prĂšs normal, dâavoir une vie normale. Parce que lâinertie du systĂšme prĂ©cĂ©dent et de lâĂ©poque prĂ©cĂ©dente permet de maintenir les formes. Pour encore quelques temps. Mais en rĂ©alitĂ©, le sort des Français de souche est dĂ©jĂ liquidĂ©. Que vous soyez de gauche ou de droite, si vous me lisez, sachez que dans tous les cas le scĂ©nario du film est dĂ©jĂ Ă©crit, et vous nâĂȘtes pas au casting. Et pour filer la mĂ©taphore historique, croyez-moi, mĂȘme si je compatis Ă la souffrance des Polonais et Ă leur histoire blessĂ©e, jâenvie infiniment leur sort par rapport Ă ce qui attend les Français les troupes allemandes avaient beaucoup plus de respect pour les Polonais quâelles occupaient, que les Ă©lites françaises nâen ont pour leur pays, celui quâelles trahissent. Pour lâinstant, la situation en France se maintient de maniĂšre assez artificielle. Tout semble trĂšs solide. Le systĂšme rĂ©publicain est encore en train de mettre les formes. Mais câest une RĂ©publique Potemkine, avec des institutions en plĂątre, comme un vieux dĂ©cor de western. Câest un chĂąteau de cartes. Il suffira dâun rien et ce rien se produira, pour achever dĂ©finitivement le basculement vers une France post-française. Une France oĂč les Français de souche seront une majoritĂ©-minoritaire, puis une majoritĂ© Ă abattre, puis une minoritĂ© Ă combattre, puis une minoritĂ© Ă abattre, puis une minoritĂ© abattue. Puis une minoritĂ© disparue. Je ne parle pas dâun scĂ©nario de science-fiction. Je parle de la France de 2050, le pays dans lequel vos enfants vivront lorsquâils auront 25 ans. En 2050, câest lâannĂ©e oĂč votre fils ou votre fille aura son premier enfant. Cet enfant naĂźtra dans une France oĂč plus de 65% des autres enfants seront dâorigine africaine. Câest une dynamique inĂ©luctable, car la dĂ©mographie est inĂ©luctable et les instincts tribaux ou raciaux que la dĂ©mographie rĂ©veille sont violents. Suis-je donc optimiste ? Sur le long terme, oui. A court et moyen terme, non. Les militaires disent la sueur Ă©pargne le sang ». Câest-Ă -dire quâil faut affronter toutes les situations Ă lâavance, Ă lâentraĂźnement, pour pouvoir avancer ensuite sans pertes dans lâavenir. La sueur Ă©pargne le sang », les Français refusent depuis plusieurs annĂ©es dâaffronter rĂ©ellement et dĂ©finitivement le problĂšme, ils auront donc le sang. GD Donc, Ă votre avis, les gĂ©nĂ©raux ont raison de souligner que la situation actuelle va empirer jusquâĂ , peut-ĂȘtre, conduire Ă une guerre ? La guerre » dont nous parlons peut prendre des millions de formes diffĂ©rentes. Elle peut durer 4 jours, 4 semaines, 4 dĂ©cennies ou 4 siĂšcles⊠Mais elle aura lieu, câest certain. Et câest logique. Nous pouvons ĂȘtre Ă©mus par cela, mais nous nâavons pas le droit de feindre la surprise. Comme je lâai soulignĂ© prĂ©cĂ©demment, la situation de la France peut ĂȘtre rĂ©sumĂ©e facilement il y a un peuple premier les Français de souche qui, sous lâimpulsion dâune Ă©lite de traĂźtres, se trouve placĂ©e dans un rapport de force dĂ©mographique avec des populations Ă©trangĂšres pour obtenir le contrĂŽle du territoire et lâinitiative politique dans les institutions du pays. La nature a horreur du vide, mais elle a aussi horreur du trop-plein. Deux rois ne peuvent pas sâasseoir sur un seul trĂŽne. Au dĂ©but, ce rapport de force entre Français et Ă©trangers est restĂ© purement dĂ©mographique câest-Ă -dire mathĂ©matique, passif. Mais au fil du temps, il est devenu culturel, chaque population tentant dâaffirmer sa sous-culture et/ou sa religion. Aujourdâhui, cet Ă©quilibre des forces se dĂ©place vers lâarĂšne politique, câest la phase cruciale, lâavant-derniĂšre phase. Lorsque la politique ne parviendra pas Ă rĂ©soudre le problĂšme, nous entrerons dans la phase militaire. Je dis Quand la politique Ă©chouera Ă rĂ©soudre le problĂšme » au futur, car croyez-moi, la politique Ă©chouera. Regardez la Yougoslavie, le Liban, lâAfrique du Sud, la Palestine⊠La phase politique Ă©chouera nĂ©cessairement Ă pacifier la situation, car Ă la fin de la phase politique, quel que soit lâaccord conclu, il y aura inĂ©vitablement un camp qui se sentira lĂ©sĂ©e soit les minoritĂ©s-majoritaires, déçues de ne pas avoir obtenu plus de pouvoir, soit la majoritĂ©-minoritaire, furieuse dâavoir Ă©tĂ© dĂ©possĂ©dĂ©e. Si un camp gagne, lâautre perd, et vice versa. La guerre sâimposera donc naturellement comme la seule possibilitĂ© pour le perdant dâobtenir ce quâil veut. Car la guerre nâest que le prolongement de la politique par dâautres moyens, Clausewitz lâa dit mieux que moi. GD Dans la lettre, les gĂ©nĂ©raux appellent Ă lâaction pour Ă©viter cette guerre. Combien de temps pensez-vous que nous ayons avant quâil ne soit trop tard pour rĂ©agir ? Quelle est la fenĂȘtre dâopportunitĂ© pour agir ? La fenĂȘtre temporelle Ă©tait 1990-2000. Elle est dĂ©jĂ passĂ©e. Il est maintenant trop tard. Certains parlent de remigration », dâautres rĂȘvent dâ »inverser les flux migratoires »⊠La vĂ©ritĂ© que personne nâose affirmer est que nous ne pouvons plus traiter le problĂšme de maniĂšre pacifique ou politique. La masse Ă©trangĂšre sur notre sol est trop profondĂ©ment implantĂ©e ; les idĂ©es folles de culpabilitĂ© sont trop profondĂ©ment enracinĂ©es dans le cerveau de notre peuple abusĂ©. Il est trop tard. Beaucoup trop tard. Jâavais 5 ans quâil Ă©tait dĂ©jĂ trop tard pour agir en amont. Notre situation actuelle nâest que la suite logique de ces choix ou non choix. Aujourdâhui, il est trop tard pour faire les choix que nous aurions dĂ» faire il y a 30 ans. La question nâest donc plus comment agir pour Ă©viter lâĂ©clatement du pays, la division, la partition, la guerre civile ? ». La seule question qui se pose est Quand cette rupture arrivera-t-elle et comment en triompherons-nous ? » Je dois prĂ©ciser que câest lĂ mon plus grand dĂ©saccord avec les gĂ©nĂ©raux ils pensent quâil faut Ă©viter la guerre civile. Ce nâest pas mon cas, pas plus que celui de la grande majoritĂ© de mes camarades militaires. Sâil y avait un moyen dâĂ©viter la guerre ET de rĂ©soudre le problĂšme pacifiquement sans concessions, je le soutiendrais bien sĂ»r. Mais jâai expliquĂ© pourquoi, Ă mes yeux, la solution ne peut plus avoir de solution pacifique [trop nombreux, depuis trop longtemps, avec lâaide de trop de traĂźtresâ]. A partir de lĂ , vouloir Ă tout prix Ă©viter la guerre civile, mĂȘme sâil nây a pas de solution pacifique, câest de facto une capitulation a priori, cela impliquera des concessions insupportables. Câest-Ă -dire quâon va demander au peuple français de se soumettre aux exigences de lâautre camp pour essayer de satisfaire nos antagonistes et Ă©viter la guerreâŠ. Les gĂ©nĂ©raux qui ont Ă©crit cette lettre sont utopistes et pensent que les dĂ©bats au Palais Bourbon [AssemblĂ©e Nationale] peuvent nous sortir de lâimpasse comme par magie. Ce nâest pas vrai. Et je sais quâils le savent, ou quâils le comprendront bientĂŽt. Donc, non seulement nous ne devrions pas essayer dâĂ©viter la guerre civile. Mais ironiquement, il est plutĂŽt vertueux quâelle se produise. Si elle ne se produisait pas, cela signifierait que les Français ont dĂ©finitivement abandonnĂ© tout idĂ©al et quâils ont acceptĂ© de capituler pour prĂ©server la paix, quitte Ă profiter de cette paix en tant quâesclaves. Mais il est fou celui qui est prĂȘt Ă sacrifier sa libertĂ© comme une offrande dans lâespoir dâune paix douce et tranquille. La seule chose quâil obtiendra est le mĂ©pris des yeux qui le regardent, le coup de la main qui le nourrit et le crachat de la bouche qui lâa enjĂŽlĂ©. La libertĂ© ne se nĂ©gocie pas, notre gĂ©nocide ne mĂ©rite pas dâĂȘtre arrangĂ© » ou adaptĂ© ». Les Français ont un droit inaliĂ©nable et exclusif sur la terre de leurs ancĂȘtres et tant quâils porteront cette certitude comme une flamme dans leur cĆur, ils seront invincibles. JusquâoĂč la population française est-elle prĂȘte Ă aller pour garantir sa survie et lâavenir de ses enfants ? » GD Vous ĂȘtes donc convaincu quâil y aura un conflit violent en France. Certains parlent de guerre civile », dâautres de guerre raciale ». Quelle est votre position ? Je pense que le terme guerre civile » est trĂšs problĂ©matique. Il couvre certes une partie du problĂšme, puisque les Français de souche seront nĂ©cessairement opposĂ©s Ă dâautres Français de souche, par exemple la gauche Ă la droite. Mais ce terme brouille les pistes, car ce conflit, lorsquâil aura lieu, ne verra pas seulement des Français de souche sâopposer entre eux. Comme je lâai longuement expliquĂ©, ils combattront aussi et surtout des forces Ă©trangĂšres Ă notre pays, quâelles aient ou non la nationalitĂ© française. Je pense bien sĂ»r en premier lieu aux communautĂ©s originaires dâAfrique et Ă©tablies sur notre territoire. A ce titre, il est inappropriĂ© de parler de » guerre civile » lorsquâun peuple se soulĂšve et combat lâenvahisseur. Lâexpression guerre raciale » est inappropriĂ©e pour les mĂȘmes raisons. Dâabord, parce quâelle se concentre sur lâaspect racial ou ethnique du conflit. Ce terme implique que les Blancs seront tous unis contre les Noirs qui seront eux-mĂȘmes tous unis contre les Blancs. Ce terme ignore les dimensions tribales, religieuses et culturelles. Du cĂŽtĂ© des forces Ă©trangĂšres, les Maliens et les Congolais ne sâentendront probablement pas bien⊠Pas plus que les Marocains et les AlgĂ©riens⊠Et inversement, ce terme implique que tous les Blancs » seront unis dans la lutte, ce qui est une autre imbĂ©cillitĂ©. Les populations turques, kabyles ou juives sont parfois considĂ©rĂ©es comme blanches », mais ces personnes restent des Ă©trangers en France et en Europe⊠De mĂȘme, au sein des Français de souche, on verra des luttes internes, des luttes entre factions, entre Français de souche de gauche et de droite, dâextrĂȘme droite et de droite, entre Français religieux et laĂŻcs, etc etc. Aucun de ces deux termes ne me convient. La guerre que nous connaĂźtrons sera Ă mi-chemin entre ces deux choses. Mais ceci dit, si je pousse la rĂ©flexion encore plus loin, je pense que nous ne devrions pas du tout parler de guerre ». Jâutilise ce mot par facilitĂ©. Mais en soi, nous ne serons pas confrontĂ©s Ă une guerre au sens oĂč nous lâentendons. Nous ne trouverons pas soldats avec des tanks et des hĂ©licoptĂšres de chaque cĂŽtĂ©. Nous serons dans quelque chose dâextrĂȘmement asymĂ©trique, para-Ă©tatique, informationnel. Cela ne veut pas dire que le combat physique est exclu. Mais les nouvelles guerres, de 4Ăšme ou 5Ăšme gĂ©nĂ©ration comme on dit, laissent beaucoup moins dâimportance au contrĂŽle physique du territoire, câest-Ă -dire Ă la guerre au sens traditionnel. Aujourdâhui, le contrĂŽle physique semble ĂȘtre une condition sine qua non pour sĂ©curiser votre position, mais ce nâest pas ce qui permet de gagner la guerre. La guerre se gagnera ailleurs que sur la ligne de front, mĂȘme si la supĂ©rioritĂ© militaire est une nĂ©cessitĂ©. Pour le dire plus clairement il me semble Ă©vident que les Français de souche contrĂŽleront de facto la grande majoritĂ© du territoire, avec une facilitĂ© dĂ©concertante. Mais cela ne signifie pas que la guerre sera gagnĂ©e⊠Dans ce genre de guerre, contrĂŽler son territoire est nĂ©cessaire, mais la victoire sâobtient dâune autre maniĂšre en mobilisant sa population et lâopinion internationale afin de trouver la lĂ©gitimitĂ© pour enlever dĂ©finitivement le caillou dans sa chaussure, purger ses institutions et normaliser son nouveau rĂ©gime en tissant des liens avec lâĂ©tranger. Le grand dĂ©fi sera celui-ci, et ce nâest pas un dĂ©fi militaire. Le dĂ©fi militaire sera gagnĂ© en quelques jours. Si lâarmĂ©e avait les mains libres, le pays entier serait libĂ©rĂ© » en dix jours. Si lâarmĂ©e avait les mains libres, le pays entier et ses institutions seraient purgĂ©s en un mois. LittĂ©ralement. Il faut une compagnie dâinfanterie pour tenir une citĂ© sensibleâ ; il faut 15 marins pour manĆuvrer un porte-conteneurs ; il faut seulement 3 juges pour juger un millier de traĂźtres. Ce grand nettoyage historique serait trĂšs facile Ă mettre en place, mĂȘme si lâon est attachĂ© aux formes de la lĂ©galitĂ©. La difficultĂ© est ailleurs. La question qui va se poser est en effet la suivante jusquâoĂč la population française est-elle prĂȘte Ă aller pour garantir sa survie et lâavenir de ses enfants ? Câest lĂ que le pays sera divisĂ©, entre ceux qui sont prĂȘts Ă tout, et ceux qui veulent fixer des limites plus ou moins strictes. Câest ce dĂ©bat qui fera durer le conflit. GD ConcrĂštement, si ce conflit devait se dĂ©rouler sur le sol français, peut-on essayer dâimaginer ce que cela donnerait, prĂ©cisĂ©ment ? Câest un exercice difficile mais auquel nous nous livrons rĂ©guliĂšrement avec certains de mes camarades et subordonnĂ©s. Depuis les attentats de 2016, nous avons forgĂ© un petit groupe de prospective amical et informel sur ce sujet. Notre objectif est dâessayer dâutiliser notre bagage militaire et dâadapter nos outils dâanalyse Ă la situation française pour voir quels scĂ©narios seraient rĂ©alistes. Je sais que dâautres officiers dans dâautres rĂ©giments font la mĂȘme chose et dĂšs que possible, nous partageons des RETEX [dĂ©briefing], nous essayons dâĂ©changer nos conclusions et nos rĂ©flexions. TrĂšs honnĂȘtement, il est difficile dâimaginer Ă quoi ressemblerait ce conflit. Il y a une infinitĂ© de possibilitĂ©s. Il sâagit dâun ensemble de paramĂštres assez ahurissants Ă maĂźtriser, et dans tous les cas il sâagit dâhypothĂšses. Mais aprĂšs plus de 5 ans de rĂ©flexion sur ce sujet, nous sommes arrivĂ©s au scĂ©nario qui nous semble le plus rĂ©aliste, du moins de notre point de vue. Nous lâavons expĂ©rimentĂ© sous la forme dâun wargame accĂ©lĂ©rĂ© [simulation thĂ©orique] sur une douzaine dâheures, avec une Ă©quipe bleue, une Ă©quipe rouge et des observateurs. La partie militaire » de ce scĂ©nario la guerre elle-mĂȘme ne prĂ©sente aucun intĂ©rĂȘt puisquâil sâagit dâune pure spĂ©culation. Mais en revanche, la partie antĂ©rieure, le dĂ©clenchement », me semble importante Ă partager. Je vais essayer de rĂ©sumer simplement nos pensĂ©es. Alors, comment tout cela commence-t-il ? PHASE 1 DĂCLENCHEMENT â Ămeutes Ă lâĂ©chelle nationale Dans notre scĂ©nario, la France est en pleine pĂ©riode Ă©lectorale, le dĂ©bat fait rage et Ă lâimage des rĂ©centes Ă©lections amĂ©ricaines, les tensions raciales sont Ă leur comble, le sentiment anti-police Ă©galement. Un contrĂŽle de police dĂ©gĂ©nĂšre, les images sont diffusĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux comme SnapChat, plusieurs villes font face Ă des Ă©meutes, les politiciens de gauche encouragent indirectement les tensions Ă travers leurs relais mĂ©diatiques, en organisant des manifestations, en appelant les lycĂ©ens et les Ă©tudiants Ă bloquer leurs Ă©coles. La situation dĂ©gĂ©nĂšre en une Ă©meute nationale, les centres-villes sont le théùtre dâĂ©meutes et dâexactions, les infrastructures bus, mĂ©tro, tramway, pĂ©riphĂ©riques sont rĂ©guliĂšrement bloquĂ©es, rĂ©duisant les flux Ă©conomiques. Des groupes de civils sâorganisent pour se dĂ©fendre contre les Ă©meutiers. Note Vous reconnaĂźtrez ici un scĂ©nario trĂšs similaire Ă ce que les USA ont vĂ©cu en 2020-2021âŠ. Pourtant, câest un scĂ©nario qui a Ă©tĂ© Ă©crit et jouĂ© en novembre 2018âŠ. Les lecteurs français pourront aussi reconnaĂźtre ici des Ă©lĂ©ments assez similaires avec ce qui a Ă©tĂ© imaginĂ© par de nombreux auteurs de fiction. PHASE 2 TRANSITION â instabilitĂ© politique Finalement, dans notre scĂ©nario, aprĂšs plusieurs semaines et de nombreux morts, face Ă la pression internationale, le calme revient. Mais la situation nâest plus jamais la mĂȘme. La violence a laissĂ© des traces dans le pays, comme un traumatisme Ă lâĂ©chelle de la sociĂ©tĂ©, la ligne rouge est dĂ©finitivement tracĂ©e sur le terrain entre les deux camps. Les groupes dâautodĂ©fense formĂ©s par les citoyens pendant les troubles continuent dâexister de maniĂšre informelle et de se renforcer et de sâorganiser, car chacun a le sentiment que ces Ă©vĂ©nements pourraient se reproduire⊠à la suite de ces Ă©meutes, la situation politique est extrĂȘmement compliquĂ©e, avec au moins trois camps distincts le Bloc de gauche » reprĂ©sentant les minoritĂ©s raciales, ceux qui veulent que les Ă©meutes ne soient quâun dĂ©but pour abattre lâancien systĂšme et aller encore plus loin ; ils utilisent cet argument pour demander des rĂ©formes avec un discours qui consiste Ă dire vous avez vu ce dont nous sommes capables, si vous ne nous donnez pas ce que nous voulons, ça recommencera ». le Bloc du Centre , reprĂ©sentant le statu quo, dont la ligne politique consiste essentiellement Ă dire plus jamais ça », Ă promouvoir encore plus la doctrine de la diversitĂ© du vivre-ensemble », Ă parler du renouvellement du contrat social », Ă calmer le jeu⊠Lâobjectif avouĂ© Ă©tant dâĂ©viter un nouveau conflit. Câest le camp de la soumission. le Bloc de droite » qui regroupe les Français les plus radicaux, qui appellent Ă ne pas cĂ©der aux Ă©meutiers ou Ă la gauche, qui tente de rĂ©cupĂ©rer et structurer les groupes dâautodĂ©fense pour peser sur la situation. Dans le scĂ©nario que nous avons Ă©tudiĂ©, câest dans cette phase que se jouera lâessentiel de notre avenir. Câest lĂ que les patriotes auront le rĂŽle le plus crucial Ă jouer, dâabord pour gagner le plus dâinfluence au sein du bloc de droite lui-mĂȘme, pour sâassurer que le rĂ©cit principal est guerrier, militariste et sans concessions. Ensuite, pour sâassurer que dans le jeu politique plus large, le bloc de droite est le plus fort, le plus entreprenant, le mieux prĂ©parĂ©. PHASE 3 GUERRE OU PAS ? â Trois voies possibles A ce moment, dans cette phase de transition politique, tout est suspendu, la balle peut tomber des deux cĂŽtĂ©s. A ce moment du scĂ©nario, les avis au sein de notre groupe de travail ont divergĂ© en 3 groupes PAS DE GUERRE Ceux qui pensent que le bloc de droite perd son influence au profit du bloc du centre et que la situation se normalise, sans conflit majeur. La France devient un pays communautaire de fait, oĂč les Français de souche se soumettent et acceptent dâĂȘtre une communautĂ© parmi dâautres. SĂPARATION DE FACTO Ceux qui pensent que le bloc de droite finira par avoir suffisamment de poids pour dĂ©cider unilatĂ©ralement de son propre sort et se sĂ©parer des deux autres, au sens politique du terme. Câest-Ă -dire crĂ©er une organisation Ă©tatique parallĂšle de facto, avec ses fonds de solidaritĂ©, sa police basĂ©e sur des groupes dâautodĂ©fense, ses institutionsâŠ. La France existerait toujours en tant quâĂ©tat unitaire, mais de facto une partie de la population serait Ă la fois française ET membre de cette crĂ©ation sui generis. GUERRE TOTALE Ceux qui pensent que la situation est insoluble entre les trois camps et quâelle finira par dĂ©gĂ©nĂ©rer en guerre ouverte, au sens propre du terme, impliquant des combats militaires. LâarmĂ©e est alors divisĂ©e en 3 parties a une partie dĂ©serte avec son matĂ©riel vers le bloc de gauche ou vers des bandes armĂ©es des banlieues. b Une partie reste fidĂšle au bloc du centre, qui reprĂ©sente lâĂtat lĂ©gal et bĂ©nĂ©ficie du soutien international. c Une partie importante rejoint le bloc de droite et se joint aux groupes dâautodĂ©fense civils. Lâissue de cette guerre est impossible Ă anticiper. Mais lâaspect clĂ© rĂ©side dans le choix que fera le bloc du centre soit il finira par rejoindre le bloc de gauche, soit il finira par rejoindre le bloc de droite. Puisque le Bloc du Centre est celui des lĂ©galistes, le ralliement du Bloc du Centre Ă lâun des deux autres blocs lĂ©gitimera et lĂ©galisera » la lutte de ce bloc. _____ Je rĂ©pĂšte quâil sâagit dâun scĂ©nario parmi dâautres, mille choses diffĂ©rentes peuvent se produire, les rĂ©sultats sont Ă©galement incertains. Mais dans tous les scĂ©narios que nous avons Ă©tudiĂ©s ces 5 derniĂšres annĂ©es, nous avons toujours retrouvĂ© ces diffĂ©rentes phases et ce modĂšle particulier des Ă©meutes ultra-violentes, une phase de transition, une phase finale. Câest la phase de transition qui est la plus cruciale dans ce schĂ©ma, car câest pendant cette phase que tout va se jouer. GD Vous semblez donc avoir rĂ©flĂ©chi au problĂšme. Vous affirmez Ă©galement que dâautres militaires mĂšnent une rĂ©flexion similaire. Une rumeur circule Ă lâextrĂȘme droite selon laquelle le gouvernement ou lâĂ©tat-major prĂ©pare une opĂ©ration RONCES », un plan visant Ă prendre le contrĂŽle des zones interdites en cas de guerre ou dâĂ©meutes. Savez-vous si un tel plan existe ? Elle existe. Câest une certitude. Je ne dis pas que le CEMA [lâĂ©tat-major] a une boĂźte avec un dossier Ă©crit opĂ©ration Ronces ». Mais il est Ă©vident que lâEtat-major a rĂ©flĂ©chi Ă ces questions, que lâElysĂ©e a rĂ©flĂ©chi Ă ces questions. Nos dirigeants sont peut-ĂȘtre hypocrites mais ils ne sont pas ignorants. Le rĂ©seau de renseignement français est trĂšs efficace. Les PrĂ©fets, les ministres et les prĂ©sidents successifs sont au courant dâabsolument tout ce qui se passe. Ils savent trĂšs bien que la situation de guerre dont nous parlons est rĂ©aliste. Et ils lâont nĂ©cessairement prĂ©parĂ©e, quel que soit le nom de ce plan ou la forme quâil prendra. Vous pouvez imaginer que si une trentaine dâofficiers et de sous-officiers peuvent rĂ©flĂ©chir Ă ces questions, comme mes camarades et moi lâavons fait, alors le commandement le fait aussi. Je pense quâils nây pensent pas seulement de maniĂšre informelle, mais quâils y rĂ©flĂ©chissent de maniĂšre formelle et hebdomadaire. Câest Ă©galement lâavis de la plupart des officiers Ă qui je parle de ces choses. Il nây a aucun doute dans leur esprit que nos dirigeants sont beaucoup moins naĂŻfs et candides quâon pourrait le croire. GD Si le conflit dont vous parlez Ă©clate, lâarmĂ©e sera-t-elle la seule Ă se battre ? Imaginez-vous que des civils puissent se joindre au combat ? Des bandes errantes, des volontaires civils, des survivalistes isolĂ©s ? Je pense que dans lâimaginaire des gens, une guerre implique nĂ©cessairement des centaines de milliers de soldats. A mon avis, nous serons trĂšs loin de cela dans le cas français. Le nombre total de combattants rĂ©els soldats professionnels sera probablement bien infĂ©rieur Ă 100 000. Mais il faut y ajouter les civils armĂ©s. Dâune part, les bandes criminelles ou politiques, dĂ©sorganisĂ©es, qui reprĂ©senteront probablement le plus grand nombre de civils armĂ©s. Et de lâautre cĂŽtĂ©, des civils armĂ©s isolĂ©s. Ou des civils organisĂ©s dans les groupes dâautodĂ©fense dont je parlais. Ces groupes seront probablement soutenus directement par lâarmĂ©e, ou organisĂ©s par dâanciens policiers et soldats, peut-ĂȘtre sur le modĂšle des SAS en AlgĂ©rie française, câest-Ă -dire, par exemple, un soldat professionnel encadrant 7 Ă 10 auxiliaires » civils sur un territoire donnĂ©. Les civils auront alors la possibilitĂ© dâaider lâarmĂ©e rĂ©guliĂšre, au moins Ă tenir le territoire. Le survivalisme est aussi un sujet compliquĂ©, il y a autant de survivalismes que de survivalistesâŠ. Câest un milieu qui a ses codes, mais oĂč les gens sont assez libres de leurs opinions. Il est difficile dâimaginer quel pourrait ĂȘtre leur rĂŽle en tant que communautĂ©. Mais je ne pense pas quâil soit exagĂ©rĂ© de dire que la plupart des survivalistes ont une forte tendance patriotique et quâil est probable quâun petit nombre dâentre eux puisse rejoindre ou crĂ©er les groupes dits dâautodĂ©fense. Comme les chasseurs dâailleurs. Concernant les volontaires europĂ©ens ou expatriĂ©s, je suis personnellement trĂšs favorable Ă la mise en place dâunitĂ©s Ă©trangĂšres encadrĂ©es par des Français en cas de conflit. Câest un dĂ©fi logistique, juridique et humain. Mais dâaprĂšs ce que jâai vu en Ă©tudiant dâautres conflits, lâeffort en vaudrait la peine. GD En considĂ©rant que vous avez raison et quâune guerre civile est effectivement Ă prĂ©voir en France, dans quelle fenĂȘtre de temps voyez-vous un tel conflit ? A votre avis, la rĂ©cente crise autour de COVID-19 peut-elle aggraver la situation ou contribuer Ă provoquer la guerre ? La fourchette de temps me semble trĂšs difficile Ă Ă©valuer, je prĂ©fĂšre ne pas mây risquer. Mais disons que ce sera nĂ©cessairement de notre vivant. La tension ne me semble pas assez importante pour imaginer un conflit avant 2030. Et si rien ne sâest passĂ© en 2050, il sera probablement trop tard et la situation sera dĂ©finitivement perdue. Cela nous laisse donc 10 ans pour nous prĂ©parer Ă cette fenĂȘtre de 20 ans. Concernant la situation sanitaire, il sâagit Ă©videmment dâun Ă©vĂ©nement trĂšs significatif qui contribuera certainement Ă mettre de lâhuile sur le feu. Il nâest pas impossible quâun mouvement national-populiste similaire Ă celui des Gilets Jaunes apparaisse dĂšs la fin de lâannĂ©e 2021 ou au cours de lâannĂ©e 2022. Cela me semble tout Ă fait rĂ©aliste et nos amis de la Police Nationale pourront confirmer que ces scĂ©narios sont pris au sĂ©rieux en ce moment. NĂ©anmoins, je doute quâun tel mouvement puisse conduire Ă un changement de la situation. Mais, ces Ă©vĂ©nements restent historiquement importants car ils contribuent au divorce entre les Français et leur Ă©lite politique. GD Un mot pour conclure ? Un conseil ne perdez pas espoir. Rien nâest encore perdu, tout ne fait que commencer. Soyez actifs, soyez lucides, soyez droits, soyez intransigeants, soyez fiers dâĂȘtre français, soyez certains de votre lĂ©gitimitĂ© sur cette terre. Câest votre devoir. Gardez la tĂȘte froide, ne tombez pas dans les piĂšges Ă©lectoraux ou dans les fausses polĂ©miques des plateaux tĂ©lĂ©, dans la fausse opposition. Ne succombez pas aux tentations faciles, ne vous laissez pas convaincre que ce sera facile, quâil suffit dâattendre, que dâautres feront le travail Ă votre place⊠Le peuple français est confrontĂ© Ă un dĂ©fi hĂ©roĂŻque, celui de dĂ©fier le sens de lâHistoire et de rĂ©imposer la souverainetĂ© du peuple au centre de toutes choses. Le dĂ©fi de rappeler ce quâest le peuple une lignĂ©e millĂ©naire Ă protĂ©ger comme un trĂ©sor, et non une masse dâindividus fongibles et corvĂ©ables. Câest un dĂ©fi absolument colossal, celui de rĂ©pondre Ă la question posĂ©e depuis 1945, et Ă laquelle nous avons refusĂ© de rĂ©pondre jusquâĂ prĂ©sent Un peuple a-t-il le droit dâavoir une nation qui soit Ă son service exclusif ? ». Les tristes Ă©vĂ©nements de la Seconde Guerre mondiale ont voulu offrir une rĂ©ponse nĂ©gative Ă cette question. Aujourdâhui, tout nous pousse Ă lui offrir une rĂ©ponse positive. Quoi quâil en soit, câest une question Ă laquelle il faut rĂ©pondre. Et la rĂ©ponse sera dĂ©finitive, totalement dĂ©finitive. Et lâHistoire a dĂ©cidĂ© que ce serait le peuple français qui serait le premier Ă rĂ©pondre Ă cette question⊠Parce que nous serons les premiers europĂ©ens Ă ĂȘtre confrontĂ©s Ă ce questionnement existentiel, celui de choisir dâĂȘtre ou de ne pas ĂȘtre en tant que peuple. Je pense que toute nation tremblerait de peur devant un tel dĂ©fi. Toute nation tremblerait avant mĂȘme dâentrer dans lâarĂšne. Dâautres nations trembleraient de peur la peur dâĂȘtre seul contre tous, dâĂȘtre mal jugĂ©, mal aimĂ©, mal considĂ©ré⊠Mais la France est diffĂ©rente, nous nâavons pas peur de la solitude, nous nâavons pas peur de nous battre Ă un contre dix. Toute notre histoire nous a prĂ©parĂ©s Ă remplir cette tĂąche, Ă accomplir ce rĂŽle, Ă ĂȘtre ceux par qui les changements de paradigme arrivent. Alors ne dĂ©sespĂ©rez pas. Comme le disait ce caporal de mon unitĂ© le combat de notre vie est la bataille de France ». Ces mots sont durs et font froid dans le dos, je le sais. Vous avez le droit dâĂȘtre triste, vous avez le droit dâĂȘtre en colĂšre, vous avez mĂȘme le droit dâavoir peur. Câest normal, le temps vous a choisi pour une tĂąche difficile, vous auriez sans doute aimĂ© une vie plus tranquille⊠Mais soyez heureux, car vous ĂȘtes la gĂ©nĂ©ration dans laquelle un cycle va se terminer et un autre va commencer. Ces choses nâarrivent quâune fois dans lâHistoire. Et non seulement cela se produira de votre vivant, mais vous aurez un rĂŽle Ă jouer. PrĂ©parez-vous, Ă©duquez-vous, entraĂźnez-vous, endurcissez-vous, apprenez des compĂ©tences, mariez-vous, Ă©duquez bien vos enfants, prenez soin de vos amis, agissez pour devenir un exemple pour les plus faibles et agissez en suivant lâexemple des plus forts. Votre sang bouillonne de pouvoir, de gĂ©nie, de gloire et dâhonneur. Et il nây a pas de plus grand honneur pour un homme ou une femme que de dĂ©fendre son sang en dĂ©fendant son territoire. Soyez forts, soyez fiers, soyez français. ___ Source Gallia Daily â Voix de la France.
Journalde guerre dâAmĂ©dĂ©e SIMORRE . Poilu de Cassagnes dans les FenouillĂšdes. 4 AoĂ»t 1914/2 3 septembre 1914. Le sergent, AmĂ©dĂ© e, Joseph, Jean, Antoine, Simorre, nĂ© au Vivier, dans le canton de Sournia, le 29 mars 1886, appartenait Ă la classe 1906. Il est incorporĂ© au 143 e RĂ©giment dâinfanterie (RI) de Castelnaudary le 25 septembre 1908 et il est fait
Chaque annĂ©e, IsraĂ«l commĂ©more le 30 novembre le dĂ©part contraint des Juifs des pays musulmans. Mais cette annĂ©e, Gilad Erdan, ambassadeur dâIsraĂ«l aux Nations Unies, a priĂ© instamment » le SecrĂ©taire-GĂ©nĂ©ral de lâONU Antonio Guterres, de rĂ©examiner la dĂ©marche de lâONU concernant cette question, et de commencer Ă partager, dans tous les forums de lâOrganisation, lâhistoire des 850 000 rĂ©fugiĂ©s juifs expulsĂ©s des pays arabes et de lâIran » » Il y a cinquante-huit ans, les juifs dâAlgĂ©rie ont quittĂ© leur terre. Contrairement aux pieds noirs, descendants de colons et dâimmigrĂ©s italiens ou espagnols, ils Ă©taient installĂ©s sur cette terre dâAlgĂ©rie depuis 2000 ans. Pour ces communautĂ©s ancestrales de Constantine, de Henchir Fouara, de la rĂ©gion de Tebessa ou de Setif, ce dĂ©part vers la mĂ©tropole, maquillĂ© en retour », fut un cruel dĂ©racinement et un dĂ©ni, un exil. En 1962, rapatriĂ©s » quittent lâAlgĂ©rie prĂ©cipitamment. Parmi eux, des EuropĂ©ens », des harkis, et juifs adoubĂ©s dâune pseudo-identitĂ© dâEuropĂ©ens, alors quâils Ă©taient parmi les plus anciennes populations indigĂšnes. Ni rapatriĂ©s », ni pieds noirs », ni colons, leurs racines Ă©taient en AlgĂ©rie, et plus largement en Afrique du Nord. De Palestine, de Rome, dâEgypte ou de CyrĂ©naĂŻque, leur venue Ă©tait liĂ©e Ă la destruction du Temple par Titus et Ă la dĂ©portation des premiers juifs en Afrique comme esclaves et prisonniers de guerre. Autrement dit, avant lâarrivĂ©e du christianisme, qui sâest rĂ©pandu dans lâEmpire romain par le biais des synagogues. Et, a fortiori, longtemps avant lâislam. Plusieurs cĂ©lĂ©brations permettent de lever le voile, cinquante ans aprĂšs, sur quelques pans de leur histoire, les blessures infligĂ©es, et lâinjustice qui leur a Ă©tĂ© faite. Colloques, confĂ©rences et concerts se succĂšdent, mais il ne semble pas que ce cinquantenaire-lĂ ait trouvĂ© beaucoup dâĂ©cho dans les grands mĂ©dias. » Quâon reconnaisse la responsabilitĂ© de la France dans le drame du 7 octobre 1961, pourquoi pas ? remarque RaphaĂ«l DraĂŻ 1, originaire de Constantine. Mais quâau moins, on respecte un principe de rĂ©ciprocitĂ©. Par exemple, quâon facilite les choses pour que les juifs dâAlgĂ©rie puissent se rendre sur la tombe de leurs pĂšres dans les cimetiĂšres. Ces sont des lieux de mĂ©moire. Sans parler des synagogues et des Ă©glises⊠» Une passionnante exposition intitulĂ©e Juifs dâAlgĂ©rie se tient jusquâau 27 janvier 2012 au MusĂ©e dâArt et dâHistoire du JudaĂŻsme 2. Partant dâune reprĂ©sentation de lâAfrique du Nord dans lâAntiquitĂ© pour sâachever avec lâexode qui marque lâindĂ©pendance de lâAlgĂ©rie, elle mĂ©rite quâon y envoie ses amis et ses enfants. Elle illustre de façon vivante et pĂ©dagogique, grĂące Ă des panneaux trĂšs clairs, le parcours mal connu de cette communautĂ© qui a optĂ© pour la France en raison de ses valeurs et en a payĂ© le prix. En outre, un excellent catalogue 3, riche et complet, Ă©largit le champ. La mĂ©moire juive de lâAlgĂ©rie On aura beau faire, affirme RaphaĂ«l DraĂŻ, la mĂ©moire de lâAlgĂ©rie est une mĂ©moire juive. » Mais les amitiĂ©s individuelles nâempĂȘchent pas les Ă©preuves collectives et une mĂ©moire douloureuse, comme en tĂ©moignent lâexpulsion des juifs dâOran en 1666, le massacre dâAlger en 1805, ou la dĂ©capitation du grand rabbin dâAlger, Isaac Aboulker, dix ans plus tard. Beaucoup se plaisent Ă dater du dĂ©cret CrĂ©mieux la mĂ©sentente entre les populations, mais câest faire peu de cas de la dhimma, qui rĂ©gissait les non-musulmans dans la loi coranique. En effet, la conquĂȘte de lâAlgĂ©rie, en 1830, mettait fin Ă trois siĂšcles de domination ottomane. Le dĂ©cret CrĂ©mieux, qui accorde, en 1870, la nationalitĂ© française aux populations indigĂšnes, offre aux juifs le moyen de se libĂ©rer enfin du statut de dhimmis, de protĂ©gĂ©s ». Cet affranchissement dĂ©clenche autant le ressentiment des musulmans, attachĂ©s Ă leur propre statut, que la fureur des populations europĂ©ennes » fonciĂšrement antisĂ©mites, qui exigent son abrogation â ou du moins, le retrait du droit de vote aux juifs. La hiĂ©rarchie des racismes organisait la sociĂ©tĂ©, » rĂ©sume Jacques Tarnero, originaire dâOran 4 . Au tournant du siĂšcle, lâaffaire Dreyfus et la publication du Jâaccuse dâEmile Zola se traduisent, en AlgĂ©rie, par une violence inouĂŻe meurtres, viols, assassinats de nourrissons⊠Une projection de photos au MAHJ donne la mesure de la liesse populaire lors de la visite de Drumont, un des pĂšres fondateurs de lâantisĂ©mitisme Ă la française et Ă©lu dĂ©putĂ© dâAlger. La haine des uns nourrit la rancĆur des autres. MĂȘme si, au moment de la Grande Guerre, juifs dâAlgĂ©rie, mobilisĂ©s dans les rĂ©giments de zouaves, se distinguent au combat plus de 1700 morts, un millier de veuves et 560 orphelins certains Ă Alger nient lâexistence du sacrifice, faisant du nĂ©gationnisme avant la lettre. Dans les annĂ©es trente, la crise Ă©conomique aidant, ce sont les juifs que les colons chargent de tous les maux, y compris des revendications nationalistes des musulmans. Des heurts violents Ă©clatent Ă Alger, Constantine, Oran et SĂ©tif. Et le 5 aoĂ»t 1934, câest le pogrom de Constantine les musulmans se ruent dans le quartier juif et assassinent, pillent, mutilent, saccagent, comme lâillustrent les documents de lâexposition. Enfin, en 1940, Vichy dĂ©cide lâabrogation du dĂ©cret CrĂ©mieux, dĂ©pouillant les juifs dâAlgĂ©rie de tout statut officiel jusquâen 1943. Ils ne se remettront jamais tout Ă fait de cette trahison. En 1962, câĂ©tait la grande Ă©poque du photo-journalisme. Michel Salomon, le rĂ©dacteur en chef de LâArche, le mensuel du FSJU qui a cessĂ© de paraĂźtre en 2011, avait compris que câĂ©tait la photo qui faisait la force du tĂ©moignage dans des hebdomadaires comme le Nouvel Observateur et lâExpress, sans parler de Paris-Match. Il envoya Bernard Nantet, un jeune reporter photographe, Ă Marseille et Ă Orly pour photographier lâarrivĂ©e des nouveaux immigrants, les juifs dâAlgĂ©rie. Les photos ci-dessous, Ă Marseille dans le camp de transit du Nouvel Arenas, inĂ©dites, attestent de leur dĂ©sarroi et des conditions de leur accueil. Sur la photo n°4, il est Ă©crit en hĂ©breu Broukhim Habahim, bĂ©nis ceux qui viennent », autrement dit soyez les bienvenus. Il sâagit probablement de la salle de priĂšres. LâarrivĂ©e des nouveaux immigrants, les juifs dâAlgĂ©rie, Ă Marseille et Ă Orlyc Bernard Nantet LâarrivĂ©e des nouveaux immigrants, les juifs dâAlgĂ©rie, Ă Marseille et Ă Orly c Bernard Nantet LâarrivĂ©e des nouveaux immigrants, les juifs dâAlgĂ©rie, Ă Marseille et Ă Orly c Bernard Nantet LâarrivĂ©e des nouveaux immigrants, les juifs dâAlgĂ©rie, Ă Marseille et Ă Orly c Bernard Nantet Ă suivre.. Article initialement publiĂ© dans Huffington post.
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Page3 sur 40 Les diffĂ©rentes nationalitĂ©s Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre pendant la Grande Guerre. 1914 - 1918 Le 12 mars 2008 disparaissait le dernier âpoiluâ survivant de la guerre de 14/18. Lazare Ponticelli avait 110 ans et avec lui sâest Ă©teinte la longue et douloureuse cohorte des quelques 8 millions de jeunes hommes qui ont Ă©tĂ©
2e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens et son drapeau dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d'honneur et de la mĂ©daille militaire le 13 juillet 1919 Ă Paris, place de l'HĂŽtel-de-Ville 4e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens, en 1917 7e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens, en 1917 1er RTir d'Ăpinal sous-officier - 16e RTT troupe - 22e RTA troupe Ă©cussons modĂšle 1945. Les tirailleurs algĂ©riens, appelĂ©s aussi Turcos, Ă©taient des unitĂ©s dâinfanterie appartenant Ă l'ArmĂ©e d'Afrique qui dĂ©pendait de lâarmĂ©e de terre française. Ces unitĂ©s Ă recrutement majoritairement indigĂšne 70-90 % selon les Ă©poques venues d'AlgĂ©rie française ont existĂ© de 1842 Ă 1964. Avant 1842, les indigĂšnes d'AlgĂ©rie Ă©taient recrutĂ©s chez les zouaves. Ils participent Ă toutes les campagnes militaires du Second Empire et de la IIIe RĂ©publique et se distinguent particuliĂšrement lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, au cours de laquelle les 14 rĂ©giments ayant combattu obtiennent 55 citations Ă l'ordre de l'ArmĂ©e[1], 4 rĂ©giments recevant la fourragĂšre aux couleurs de la LĂ©gion d'honneur[2], puis lors de la Seconde Guerre mondiale, notamment lors de la campagne d'Italie au sein du corps expĂ©ditionnaire français du gĂ©nĂ©ral Juin puis du dĂ©barquement de Provence en aoĂ»t 1944. Les rĂ©giments de tirailleurs algĂ©riens et tunisiens sont avec les zouaves parmi les plus dĂ©corĂ©s de l'armĂ©e française. Le mot Turcos »[] Le surnom de Turcos » a Ă©tĂ© donnĂ© aux Tirailleurs AlgĂ©riens lors de la guerre de CrimĂ©e par les Russes qui les avaient pris pour des Turcs. Parfois, il est utilisĂ© en reprenant le terme espagnol, Ă propos dâAmĂ©rique latine de Cuba Ă lâArgentine pour dĂ©signer les descendants des immigrĂ©s de lâex-empire ottoman, Syriens et Libanais. Le terme Turcos est surtout employĂ© Ă la fin du XIXe siĂšcle, notamment pendant la guerre de 1870-1871. Des Turcos sont ainsi les hĂ©ros de la commune de Chanteau Loiret ou dâun des Contes du lundi de'Alphonse Daudet, le Turco de la commune ». Les traductions successives du mot, dĂ©sormais français, de turco » amĂšnent Ă des contre-sens. Ainsi, le roman La Ciociara d'Alberto Moravia dont Vittorio De Sica tire le film le film homonyme en 1961, avec Sophia Loren et Jean-Paul Belmondo Ă©voque les crimes perpĂ©trĂ©s en Italie, dans la rĂ©gion d'Esperia, par l'armĂ©e française et notamment par certains de ses goumiers marocains assimilĂ©s aux Turcos. La traduction en français en 1958 par Claude Poncet parle de Turcs » pages 293 & 297 de lâĂ©dition Jâai Lu, 1984, 350 p. faisant un lien, non voulu par lâauteur, entre les anciennes et les nouvelles catĂ©gories objets de ressentiment. Histoire[] DĂšs les dĂ©buts de la conquĂȘte de l'AlgĂ©rie, en 1830, les soldats français sâentourent de troupes indigĂšnes car ces derniĂšres connaissent bien le pays, la culture locale, lâadversaire et s'adaptent gĂ©nĂ©ralement mieux au climat local que les EuropĂ©ens. Ces troupes indigĂšnes sont tout d'abord appelĂ©es zouaves par les français du nom d'une confĂ©dĂ©ration tribale qui servit les turcs dâAlgĂ©rie, entrĂ©e au service de la France peu aprĂšs la prise d'Alger. Le recrutement des tirailleurs algĂ©riens est rapidement octobre 1830 ouvert aux colons europĂ©ens d'AlgĂ©rie. Trois bataillons de Tirailleurs IndigĂšnes sont créés par l'ordonnance du 7 dĂ©cembre 1841 pour accueillir les indigĂšnes au moment oĂč les Zouaves deviennent un corps Ă recrutement exclusivement français. Les premiers bataillons de tirailleurs algĂ©riens apparaissent ainsi en 1842 et servent de force de souverainetĂ© dans les territoires conquis. Ces unitĂ©s de tirailleurs, recrutĂ©s parmi les indigĂšnes, se diffĂ©rencient des unitĂ©s de zouaves, Ă recrutement europĂ©en. Au dĂ©but les bataillons sont indĂ©pendants et participent Ă la plupart des opĂ©rations de conquĂȘte et de pacification en AlgĂ©rie notamment Ă Constantine et Laghouat. En 1854, un rĂ©giment provisoire est organisĂ© pour la guerre de CrimĂ©e puis en 1856, trois rĂ©giments Ă trois bataillons de six compagnies sont créés, un dans chaque dĂ©partement d'AlgĂ©rie, et comportent chacun 106 officiers et 4 059 hommes. En 1884, un 4e rĂ©giment est formĂ© en Tunisie. Au dĂ©part, les tirailleurs tunisiens sont intĂ©grĂ©s aux tirailleurs algĂ©riens et portent des numĂ©ros d'unitĂ©s multiple de quatre. C'est seulement en 1921 que le terme de Tunisien sera adoptĂ© pour dĂ©signer ces derniers. En 1914, cinq nouveaux rĂ©giments, les 5e, 6e, 7e, 8e et 9e, sont créés. Ă partir de 1854, les tirailleurs vont servir hors d'Afrique du Nord et stationneront rĂ©guliĂšrement en France entre 1918 et 1960. Le commandement français montrera une grande confiance dans ces troupes et leur implication au service de la France ainsi que leur exotisme » les rendront souvent trĂšs populaires auprĂšs des populations locales. Uniforme en 1852 Infanterie, soldat algĂ©rien, fusil, officier français drapeau, officier algĂ©rien, soldat tambour, algĂ©riens vers 1866 Cliquez sur une vignette pour lâagrandir Les rĂ©giments de tirailleurs algĂ©riens Ă©crivirent pour l'armĂ©e française parmi les pages les plus glorieuses de son histoire[3]. Ils participent Ă toutes les campagnes du Second Empire et de la IIIe RĂ©publique Laghouat 1852, guerres de CrimĂ©e 1854-1855, oĂč ils gagnĂšrent leur surnom de turcos », et d'Italie 1859, campagne du SĂ©nĂ©gal 1860-1861 et de Cochinchine 1858-1862, guerre du Mexique 1862-1867, guerre franco-prussienne de 1870-1871 en Lorraine, aux armĂ©es de la Loire et de l'Est, campagnes de Tunisie 1881-1883, du Tonkin 1883-1886, de Madagascar 1895, opĂ©rations de pacification en AlgĂ©rie, au Sahara, campagne du Maroc de 1907 Ă 1912. Ils s'illustrent ensuite durant la PremiĂšre Guerre mondiale, notamment lors de la bataille de Verdun en 1916, puis durant la Seconde Guerre mondiale, en Tunisie 1942-1943, en Corse 1943, en Italie 1943-1944, sur l'Ăle d'Elbe 1944, en Provence 1944, dans les Vosges 1944, en Alsace 1944-1945 et en Indochine plus particuliĂšrement Ă la Bataille de Äiá»n BiĂȘn Phá»§ en 1954. Les rĂ©giments de tirailleurs RTA deviennent en 1958 rĂ©giments de tirailleurs » RT, le A » disparaissant. En 1964, les tirailleurs sont dissous, et Ă leur place on forme des bataillons de chasseurs ou de rĂ©giments d'infanterie. Uniforme, nouba et mascotte du rĂ©giment[] L'uniforme des tirailleurs dit Ă l'orientale » remonte Ă la crĂ©ation des premiers rĂ©giments vers 1840. Cet uniforme, quasiment identique Ă celui des zouaves et des spahis, hormis dans le choix des couleurs comprend une coiffure la chĂ©chia » ou le chĂšche » une veste de couleur bleue avec des parements jaunes, portĂ©e sur une sĂ©dria » gilet sans manches une ceinture de laine rouge le sĂ©roual, un pantalon bleu ou blanc, ample avec de nombreux plis En plus de leur uniforme particulier, les tirailleurs possĂšdent Ă©galement une musique originale, la nouba, caractĂ©risĂ©e par son chapeau chinois, et une mascotte gĂ©nĂ©ralement un ovin, bĂ©lier, mouflon ou bouc qui marche en tĂȘte lors des dĂ©filĂ©s. Composition d'un rĂ©giment de tirailleurs[] PremiĂšre Guerre mondiale[] En 1914, un rĂ©giment d'infanterie possĂšde trois bataillons et compte environ 3 400 hommes. Un bataillon d'infanterie comprend quatre compagnies et compte 1100 hommes et deux mitrailleuses. Une compagnie d'infanterie compte 4 sections de 60 hommes. Ă la mobilisation, les neufs rĂ©giments de tirailleurs algĂ©riens et tunisiens reprĂ©sentent quarante bataillons dont dix-neuf se trouvent au Maroc. 32 bataillons sont envoyĂ©s en France en aoĂ»t et septembre 1914, 6 demeurent au Maroc et 2 en AlgĂ©rie. Au cours de la guerre l'effectif sâaccroĂźt encore avec la formation de rĂ©giments de marche RMT et de rĂ©giments mixtes de Zouaves et de Tirailleurs RMZT. Deux rĂ©organisations se produisent, lâune en dĂ©cembre 1914 et lâautre en mars 1915. Elles se traduisent par lâapparition de neuf rĂ©giments de marche, numĂ©rotĂ©s de 1 Ă 9 qui comprendront au cours des trois annĂ©es de guerre suivantes quelque 63 bataillons auxquels sâajouteront 12 supplĂ©mentaires dans les derniers mois de la guerre. Le jour de l'armistice, 48 bataillons de 700 hommes environ sont prĂ©sents. Seconde Guerre mondiale[] Durant la Seconde Guerre mondiale, un rĂ©giment de tirailleurs est commandĂ© par un colonel assistĂ© d'un lieutenant-colonel. Il comprend[4] un Ă©tat-major trois unitĂ©s rĂ©gimentaires une compagnie hors-rang CHG une compagnie antichar CAC une compagnie de canons d'infanterie CCI qui dispose de six obusiers de 105 trois bataillons qui comprennent chacun une compagnie de commandement trois compagnies Ă trois sections de fusiliers-voltigeurs et une section de mitrailleuses et d'engin une compagnie d'accompagnement Ă deux sections de mitrailleuses lourdes, une section de mortiers de 81 et une section de canons antichars Un rĂ©giment comporte un peu plus de 3 000 hommes dont 500 officiers et sous-officiers et 200 vĂ©hicules. La proportion de MaghrĂ©bins atteint 70 % pour le rĂ©giment, 75 % pour le bataillon et 80 % pour la compagnie de fusiliers-voltigeurs. Campagnes du Second Empire[] Guerre de CrimĂ©e 1853-1856[] En 1854 un rĂ©giment provisoire Ă deux bataillons de neuf compagnies est formĂ©. C'est lors du siĂšge de SĂ©bastopol que les tirailleurs gagnent leur surnom de Turcos. Au cours de la campagne, le rĂ©giment s'illustre Ă de nombreuses reprises. Il est citĂ© une premiĂšre fois le 19 mars 1855 Ă l'ordre de l'armĂ©e d'Orient dans la nuit du 14 au 15 mars, trois compagnies [de tirailleurs] se sont jetĂ©es sur une masse d'infanterie russe, l'ont mise en dĂ©route et refoulĂ©e dans la place »[5]. Le 7 juin 1855, les alliĂ©s sâemparent du Mamelon-Vert, un ouvrage fortifiĂ© qui couvre Malakoff Ă lâest. Au cours de cet assaut, le rĂ©giment de Tirailleurs algĂ©riens perd 28 officiers et 398 hommes tuĂ©s ou blessĂ©s et est citĂ© une nouvelle fois dans l'ordre gĂ©nĂ©ral du commandant en chef de l'armĂ©e d'Orient pour la part active qu'il a prise Ă l'enlĂšvement de vive force des redoutes russes en avant de SĂ©bastopol. »[6]. Le 7 septembre 1855, le gĂ©nĂ©ral Mac Mahon attaque le fort de Malakoff, clĂ© de la dĂ©fense russe. Le lendemain, les Russes abandonnent la position aprĂšs y avoir mis le feu. La tour Malakoff tombe aux mains des Français et des Anglais. Par cette victoire, Mac Mahon passe Ă la postĂ©ritĂ©. C'est Ă ce moment qu'il prononce son fameux Jây suis ! Jây reste ». Ces combats coutent Ă nouveau aux tirailleurs 14 officiers et 250 hommes. Lors de cette bataille, le sergent Mohamed Ould el Hadj Kadour, qui perd ses deux bras, devient le premier tirailleur Ă ĂȘtre dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d'honneur[7]. Sur 2 800 tirailleurs envoyĂ©s en CrimĂ©e plus de 900 sont tuĂ©s ou blessĂ©s. Campagne d'Italie 1859[] Comme pour la campagne de CrimĂ©e, l'armĂ©e d'Afrique fut appelĂ©e Ă fournir un contingent pour la campagne d'Italie. Un dĂ©cret du 26 mars crĂ©a un rĂ©giment provisoire de tirailleurs algĂ©riens destinĂ© Ă servir en Italie. Il eut 3 bataillons Ă 6 compagnies qui fut formĂ© avec des Ă©lĂ©ments tirĂ©s des 3 rĂ©giments, qui fournirent chacun la valeur d'un bataillon, environ 1 100 soldats. Ces rĂ©giments furent ensuite recomplĂ©tĂ©s, mais eurent leurs compagnies rĂ©duites de 45 hommes. Le commandement en est donnĂ© au colonel Laure[8], du 2e rĂ©giment de Tirailleurs algĂ©riens[9]. Ce rĂ©giment s'illustre particuliĂšrement lors des batailles de Magenta et SolfĂ©rino. Henri Dunant Ă©crira Ă l'attaque du mont Fontana les tirailleurs algĂ©riens sont dĂ©cimĂ©s, leurs colonels Laure et Herment sont tuĂ©s, leurs officiers succombent en grand nombre, ce qui redouble leur fureur ils s'excitent Ă venger leur mort et se prĂ©cipitent, avec la rage de l'Africain, sur leurs ennemis qu'ils massacrent avec frĂ©nĂ©sie sans trĂȘve ni relĂąche et comme des tigres altĂ©rĂ©s de sang »[10]. Dans l'historique du 3e Tirailleurs, on peut lire Dans cette rude journĂ©e, ou la bravoure fit autant plus que la science militaire, les tirailleurs provoquĂšrent l'admiration de toute l'armĂ©e en se montrant non seulement l'incomparable troupe de choc qu'ils avaient toujours Ă©tĂ©, mais encore d'opiniĂątres dĂ©fenseurs du terrain conquis, d'infatigables combattants toujours prĂȘts Ă recommencer la lutte, en un mot, faisant preuve des plus prĂ©cieuses qualitĂ©s qui distinguent une troupe d'Ă©lite, aussi bien dans la dĂ©fense que dans l'attaque »[11]. En deux mois, le rĂ©giment a eu 44 officiers et 587 hommes tuĂ©s ou blessĂ©s[12]. ExpĂ©dition du Mexique 1862-1867[] Au Mexique, de 1862 Ă 1867, les tirailleurs s'illustrent Ă nouveau, notamment lors de la bataille de San Lorenzo en 1863, ou les tirailleurs prennent deux drapeaux ennemis[13],[14]. Ă la suite de leurs exploits militaires, un bataillon sera dĂ©signĂ© pour monter la garde au palais des Tuileries Ă Paris[7]. Guerre de 1870-71[] Le 3e RTA Ă WĆrth en 1870. Durant la guerre de 1870-71, les trois rĂ©giments de tirailleurs environ 9 000 hommes sont envoyĂ©s en France oĂč ils combattent lors des batailles de Wissembourg et FrĆschwiller-WĆrth. Lors du combat de Wissembourg, le 1er Tirailleurs lutte toute une journĂ©e, avec un bataillon du 74e de ligne, contre plus de 15 bataillons bavarois et prussiens. 2 800 soldat français sont opposĂ©s Ă plus de 11 000 ennemis[15]. Les rĂ©giments sont dĂ©cimĂ©s et aprĂšs FrĆschwiller, le 2e Tirailleurs ne comptent plus que 450 hommes valides sur 3 000[7]. AprĂšs la dĂ©faite de Sedan du 2 septembre 1870, un rĂ©giment de tirailleurs combat dans l'ArmĂ©e de la Loire puis avec le gĂ©nĂ©ral Bourbaki en Franche-ComtĂ© en janvier 1871. Leurs pertes sont estimĂ©es Ă 5 000 tuĂ©s[16]. La Marche des Tirailleurs ou Chant des Turcos relate l'exploit du 2e RĂ©giment de Tirailleurs AlgĂ©riens Ă FrĆschwiller le 6 aoĂ»t 1870. Les Tirailleurs chargĂšrent les canons prussiens et furent anĂ©anti Ă 90%. En 1870-1871 certains de ces Tirailleurs AlgĂ©riens ou Turcos furent tuĂ©s par les Versaillais comme Kaddour, âle turco de la commune » dâAlphonse Daudet Contes du lundi, dâautres en participant Ă la rĂ©pression française de la rĂ©volte kabyle. Le plus grand nombre fut tuĂ© par les Prussiens, comme le Turco de Chanteau, hĂ©ros en lâhonneur duquel deux monuments existent dans cette commune du Loiret[17]. Ă quelques kilomĂštres, des dizaines de Tirailleurs AlgĂ©riens, hĂ©ros de la deuxiĂšme guerre mondiale, sont inhumĂ©s Ă Fleury-les-Aubrais. PremiĂšre Guerre mondiale[] Tirailleur algĂ©rien Ă Magic City, Paris, 1913. Tirailleurs dans une rue d'Odessa, en 1919, lors de l'intervention française dans la guerre civile Russe. Tirailleurs algĂ©riens blessĂ©s pendant la PremiĂšre Guerre mondiale et Ă©vacuĂ©s par des autobus parisiens transformĂ©s en ambulances militaires Environ 270 000 MaghrĂ©bins sont mobilisĂ©s en 1914-18 et 190 000 vont ĂȘtre envoyĂ©s en Europe[18]. Si ces effectifs sont peu importants par rapport au total des effectifs engagĂ©s, les tirailleurs leur rĂŽle ne saurait ĂȘtre sous-estimĂ©. Les troupes de l'ArmĂ©e d'Afrique en particulier, europĂ©ennes comme indigĂšnes, ont participĂ© aux combats sur le front de France[19]. Leur apport a notamment Ă©tĂ© trĂšs important dans les semaines dĂ©cisives de septembre 1914 lors de la bataille de la Marne[20]. Ainsi, Ă propos des faits d'armes de la Division marocaine, composĂ©e pour moitiĂ© de tirailleurs algĂ©riens et tunisiens[21], lors de cette bataille, le marĂ©chal Foch aurait dit La fortune a voulu que la division marocaine fĂ»t lĂ ! »[22]. Il cite la division Ă l'ordre de l'ArmĂ©e le 22 septembre 1914[23]. Quant Ă Adolphe Messimy, il Ă©crit plus tard dans ses mĂ©moires Ă propos des divisions d'outre-mer[24] ayant participĂ© Ă cette victoire de la Marne Je laisse Ă ceux qui me liront le soin de rĂ©flĂ©chir Ă ce qu'auraient Ă©tĂ© les Ă©vĂ©nements, si Gallieni sur l'Ourcq et Foch aux marais de Saint-Gond, n'avaient pas eu Ă leur disposition ces troupes d'Ă©lite, pleine d'Ă©lan et fraĂźches, s'ils auraient pu remporter de justesse les deux succĂšs qui dĂ©cidĂšrent du sort de la bataille dĂ©cisive... et de la France »[25]. Si des cas de paniques sont signalĂ©s dans les bataillons lors des premiĂšres semaines de combats, comme dans les unitĂ©s mĂ©tropolitaines et de Zouaves, par la suite, les rĂ©giments de tirailleurs sont considĂ©rĂ©s fiables, et aprĂšs Charleroi et la Marne, ils s'illustrent, comme les Zouaves, des batailles, en Champagne, Ă Verdun, dans la Somme et dans les offensives victorieuses finales[26]. Ă propos des tirailleurs algĂ©riens, le baron des Lyons de Feuchin Ă©crit en 1924 dans son Rapport sur le Bilan des Pertes en Morts et en BlessĂ©s des Nations BelligĂ©rantes Le rĂŽle jouĂ© pendant la grande guerre par les indigĂšnes algĂ©riens a Ă©tĂ© grand, leur sang s'est mĂȘlĂ© au sang français sur tous les champs de bataille, leur acquĂ©rant des droits lĂ©gitimes par des sacrifices communs... »[27]. Les tirailleurs sont aussi engagĂ©s en mer Noire, en 1919, lors de l'intervention française dans la guerre civile russe contre les Bolcheviques. Ils stationnent Ă Odessa et Ă SĂ©bastopol. Selon Gilbert Meynier, 155 221 algĂ©riens et tunisiens ont combattu au front et le nombre de tuĂ©s s'Ă©lĂšvent Ă 35 900 soit un taux de pertes de 23 %[28]. Parcours des rĂ©giments de tirailleurs[] Parcours des seize rĂ©giments de tirailleurs numĂ©rotation dĂ©finitive au 11 novembre 1918 en activitĂ© au 11 novembre 1918, durant la guerre 1914-18. Deux rĂ©giments les 14e et 17e sont créés en octobre 1918 et n'ont pas combattu. Trois autres les 12e, 15e et 21e sont créés en novembre aprĂšs l'armistice. Quatre rĂ©giments mixtes de zouaves et tirailleurs, c'est-Ă -dire notamment composĂ©s d'europĂ©ens, sont créés lors de la PremiĂšre Guerre mondiale avec deux bataillons de tirailleurs algĂ©riens et un bataillon de zouaves. Ils perdent leur bataillon de zouaves entre avril et juillet 1918 et deviennent alors entiĂšrement composĂ©s de tirailleurs. Les 2e et 3e mixtes sont transformĂ©s respectivement en 13e RMT et 6e RMT alors que les 1er et 4e mixtes conservent leur nom de mixte jusqu'en 1920. Le jour de lâarmistice, on compte donc seize rĂ©giments de tirailleurs dont deux ont conservĂ© lâappellation mixte sans lâĂȘtre reprĂ©sentant quarante-huit bataillons. 1er rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens[] 1914 Charleroi, Bataille de la Marne - Course Ă la mer Montmirail, ChĂąteau-Thierry, Fismes, Bataille des Flandres l'Yser, Luyghem, Bixschoote, la Maison du Passeur 1915 ArmĂ©es du Nord - Canal de l'YperlĂ©e Yser, attaque par les gaz du 22 avril, 1916 bataille de Verdun Cote 304, Bataille de la Somme Maurepas, 1917 Champagne Bataille des monts de Champagne, le Mont-Haut 17 avril, 1918 Grivesnes, Montdidier, Ouest de Reims Cote 240, Saint-Thierry, La Vesle, l'Aisne, ligne Hundling-Stellung[29] 2e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens[] 1914 vers Charleroi Oret, Mettet 23 aoĂ»t, Florennes 24 aoĂ»t, Retraite des IIIe et IVe ArmĂ©es Courgivaux, Petit-Morin, Bataille de la Marne Cuts-la-Pommeraye 15-17 septembre 1915 Ire et IIIe ArmĂ©es en Argonne et sur la Meuse plateau des Loges, seconde bataille de Champagne attaque du 25 septembre, Epine de VĂ©degrange 1916 Bataille de Verdun Louvemont, CĂŽte-du-Poivre fĂ©vrier, Souville juillet, Reprise des Forts de Douaumont et de Vaux Bois le Chaume, Bezonveaux 15 dĂ©cembre 1917 Bataille de Verdun Cote 304 1918 Moreuil 8 aoĂ»t, Noyon 28 aoĂ»t, Chauny, Tergnier Sergent Major DUVIAU==== 3e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens ==== 1914 Vers Charleroi Oret, Mettet 23 aoĂ»t, Florennes 24 aoĂ»t, Retraite des IIIe et IVe ArmĂ©es Courgivaux, Petit-Morin, Bataille de la Marne Cuts-la-Pommeraye 15-17 septembre 1915 Ire et IIIe ArmĂ©es en Argonne et sur la Meuse plateau des Loges, seconde bataille de Champagne attaque du 25 septembre, Epine de VĂ©degrange 1916 Bataille de Verdun Louvemont, CĂŽte-du-Poivre fĂ©vrier, Souville juillet, Reprise des forts de Douaumont et de Vaux Bois le Chaume, Bezonveaux 15 dĂ©cembre 1917 Bataille de Verdun Cote 304, 1918 Moreuil 8 aoĂ»t, Noyon 28 aoĂ»t, Chauny, Tergnier 4e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens[] 1914 Vers Charleroi, bataille de la Marne et course Ă la mer Montmirail, ChĂąteau-Thierry, Fismes, reprise de l'offensive, secteur de Reims La Bertonnerie 22 dĂ©cembre 1915 offensive secondaire des Flandres Grande dune prĂšs Nieuport 28 janvier, offensive d'Artois Cote 140, crĂȘte de Vimy 9 mai, seconde bataille de Champagne Butte de Souain, bois Sabot 25 septembre 1916 bataille de la Somme Belloy-en-Santerre 4 juillet 1917 Bataille des monts de Champagne, mont Sans-Nom, Auberive 17 avril, Verdun 1918 Villers-Bretonneux, Bois de Hangard 26 avril, Montagne-de-Paris, Missy-aux-Bois, Chaudun 29 mai-1er juin, AmblĂ©ny 12 juin, Saint-Pierre l'Aigle, Dommiers, Chaudun 18 juillet, tunnel de Vauxaillon, Neuville-sous-Marginal 28 aoĂ»t-17 septembre 5e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens[] 6e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens[] Dissous en 1915 puis recréé Ă partir du 3e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs le 8 mai 1918. 1914 retraite des IIIe et IVe ArmĂ©e vers la Marne, bataille de la Marne, 5 au 13 septembre, bataille des Flandres front de l'Yser 1915 ArmĂ©es du Nord - Canal d l'YperlĂ©e l'Yser, 1re attaque allemande aux gaz asphyxiant secteur d'Ypres 1918 secteur de Reims Saint-Thierry, Cote 240, La Vesle, l'Aisne 7e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens[] 1914 retraite des IIIe et IVe ArmĂ©e vers la Marne, bataille de la Marne, 5 au 13 septembre, bataille des Flandres Bois Triangulaire, Nord d'Ypres 12 novembre 1915 Flandres Grande Dune prĂšs Nieuport 28 janvier, offensive d'Artois Cote 140, crĂȘte de Vimy 9 mai, seconde bataille de Champagne butte de Souains, bois Sabot 25 septembre 1916 Bataille de la Somme Belloy-en-Santerre 4 juillet, 1917 Bataille des monts de Champagne, Mont-sans-Nom, Auberive 17 avril, Verdun 1918 Villers-Bretonneux, bois du Hangard 26 avril, Montagne de Paris, Missy-aux-Bois, Chaudun 29 mai - 1er juin, AmblĂ©my 12 juin, Saint-Pierre-l'Aigle, Daumiers, Chaudun 18 juillet, tunnel de Vauxaillon, Neuville-sous-Marginal 28 aoĂ»t - 17 septembre 8e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens[] A pris part Ă toutes les batailles du 4e rĂ©giment de zouaves. 9e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens[] A pris part Ă toutes les batailles du 1er rĂ©giment de zouaves. 10e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens[] ConstituĂ© en janvier 1918, avec un bataillon aguerri et deux bataillons de recrues 3e bataillon du 3e Tirailleurs ancien, 11e bataillon du 2e Tirailleurs et 11e bataillon du 3e Tirailleurs 11e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens[] ConstituĂ© en janvier 1918, avec un bataillon aguerri et deux bataillons de recrues 4e bataillon du 7e Tirailleurs ancien, 9e bataillon du 7e Tirailleurs et 11e bataillon du 7e Tirailleurs 13e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens[] ConstituĂ© en juin 1918 par transformation du 2e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs 14e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens[] ConstituĂ© le 4 octobre 1918 en remplacement du 359e RI dissous. 17e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens[] ConstituĂ© le 28 octobre 1918 en remplacement du 294e RI dissous 1er rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs[] Créé en 1914 avec deux bataillons de Tirailleurs et un de Zouaves, son bataillon de Zouaves est dissous en juillet 1918. Le rĂ©giment comprend dĂšs lors trois bataillons de Tirailleurs mais conserve son nom de 1er mixte. Il deviendra le 43e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens en 1920 4e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs[] Créé en 1915 avec deux bataillons de tirailleurs et un de zouaves, son bataillon de zouaves est dissous en avril 1918. Le rĂ©giment comprend dĂšs lors trois bataillons de Tirailleurs mais conserve son nom de 4e mixte. Il deviendra le 16e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens en 1920. Entre-deux-guerres[] En juin 1919, on constitue de nouvelles unitĂ©s de marche Ă partir de bataillon se trouvant en France oĂč ils viennent de combattre. - Pour l'ArmĂ©e de Hongrie les trois bataillons du 12e de marche forment le 16e de marche; les trois bataillons du 6e de marche forment le 18e de marche; les trois bataillons du 1er mixte forment le 19e de marche ; les trois bataillons du 17e de marche et les trois bataillons du 21e de marche gardent leur numĂ©ro. - Pour l'ArmĂ©e du Danube les trois bataillons du 14e de marche forment le 22e de marche; les trois bataillons du 10e de marche forment le 23e de marche. - Ă la 122e de Constantinople, les trois bataillons du 11e de marche forment le 27e de marche. Seconde Guerre mondiale[] Au 1er mars 1940, l'effectif des MaghrĂ©bins affectĂ©s aux armĂ©es s'Ă©levait Ă 70 000 hommes en mĂ©tropole, 100 000 en Afrique du Nord, 23 000 au Levant, 2 000 dans la Marine et 145 000 affectĂ©s aux forces de territoire, soit un total de 340 000 hommes[30]. De 1942 et 1945, aprĂšs le rĂ©armement des troupes françaises en Afrique du Nord, 233 000 MaghrĂ©bins et europĂ©ens furent mobilisĂ©s et affectĂ©s essentiellement dans les rĂ©giments de tirailleurs notamment au sein de la 2e DIM, de la 3e DIA et de la 4e DMM[31]. Ă cause de la crise des effectifs, les zouaves, normalement composĂ©s d'EuropĂ©ens recrutent aussi des indigĂšnes » et deviennent des unitĂ©s mixtes[32]. Trois rĂ©giments de zouaves, les 1er, 3e et 4e participent Ă la campagne de Tunisie en 1942-1943. Aucune formation de zouaves n'est engagĂ©e en Italie. Neuf bataillons prennent part aux campagnes de France et d'Allemagne en 1944-1945 3 Bataillons de Zouaves PortĂ©s BZP Ă la 1re division blindĂ©e en 1944-1945, le 9e rĂ©giment de zouaves Ă la suite de la 1re ArmĂ©e Française en Alsace et Allemagne enfin le 4e rĂ©giment de zouaves rattachĂ© Ă lâarmĂ©e commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Larminat et chargĂ©e de la liquidation des poches de rĂ©sistance allemande de la pointe de Grave, Ă Royan et Ă la Rochelle sur la cĂŽte atlantique[33]. Le 22e bataillon de marche nord-africain de la 1re armĂ©e Ă©tait Ă©galement composĂ© de tirailleurs maghrĂ©bins et d'EuropĂ©ens. Bataille de France 1939-40[] Article dĂ©taillĂ© Bataille de France. Le nombre de MaghrĂ©bins tuĂ©s lors de la Bataille de France, majoritairement des tirailleurs algĂ©riens et tunisiens, s'Ă©lĂšve Ă 5 400[34]. Tunisie 1942-43[] Article dĂ©taillĂ© Campagne de Tunisie. Au 15 mars 1943, les effectifs engagĂ©s dans la campagne de Tunisie, s'Ă©levaient Ă environ 73 000 hommes dont plus de 50 000 MaghrĂ©bins 70 %[35]. Le nombre de MaghrĂ©bins tuĂ©s de novembre 1942 Ă mai 1943, essentiellement des tirailleurs, s'Ă©lĂšve Ă environ 3 500[36]. Italie 1943-44[] Articles dĂ©taillĂ©s Corps expĂ©ditionnaire français en Italie et Bataille du Mont Cassin. En mai 1944, le CEF en Italie comportait 112 000 hommes dont 67 000 MaghrĂ©bins 60 %[37]. 6 500 soldats, dont 4 000 MaghrĂ©bins, surtout des tirailleurs algĂ©riens et tunisiens, sont tuĂ©s de novembre 1943 Ă juin 1944[38]. Lors de la campagne d'Italie, les troupes indigĂšnes perpĂštrent des Crimes de 1944 en Ciociarie. DĂ©crivant cette campagne, Pierre Montagnon Ă©crit Les tirailleurs de la 3e DIA, la division des trois croissants, Ă©criront sur les pentes des Apennins quelques-unes des plus belles pages d'hĂ©roĂŻsme de l'histoire de l'armĂ©e française. Ces enfants de la vieille Numidie que leur chef, le gĂ©nĂ©ral de Montsabert, qualifie de par leur origine d'hĂ©ritiers de la IIIe Augusta enlĂšveront le Monna Casale 1395 mĂštres, le Monna Acqua Fondata 1325 mĂštres, s'accrochent au BelvĂ©dĂšre avant de forcer la ligne Gustav et de marcher sur Rome. »[39] France et Allemagne 1944-45[] Article dĂ©taillĂ© DĂ©barquement de Provence. Sur les 267 000 hommes que comptaient la 1re armĂ©e lors du DĂ©barquement de Provence en aoĂ»t 1944, les MaghrĂ©bins, majoritairement tirailleurs algĂ©riens et tunisiens, reprĂ©sentaient environ 50 % des effectifs soit plus de 130 000 hommes[40]. Le nombre de MaghrĂ©bins tuĂ©s d'aoĂ»t 1944 Ă mai 1945, essentiellement des tirailleurs, s'Ă©lĂšve Ă 3 716 dont 96 Ă la 2e DB[41]. Guerre d'Indochine 1946-54[] Entre 1947 et 1954, 122 900 MaghrĂ©bins dĂ©barquĂšrent en Indochine. Le 1er fĂ©vrier 1954, les MaghrĂ©bins, majoritairement des tirailleurs algĂ©riens, engagĂ©s dans le Corps expĂ©ditionnaire français en ExtrĂȘme-Orient Ă©taient environ 37 000 sur un total de 127 785 hommes des Forces terrestres autochtones non compris[42],[43]. Les 1er, 2e et 7e rĂ©giments de tirailleurs arrivĂšrent en Indochine dĂšs 1947 et au total 54 bataillons de tirailleurs algĂ©riens et tunisiens sont passĂ©s en Indochine de 1947 Ă 1955. Au total, le nombre de MaghrĂ©bins tuĂ©s et disparus s'Ă©lĂšve, selon les estimations, entre 8 000 et 12 256[44],[45]. Guerre d'AlgĂ©rie 1954-1962[] Dix rĂ©giments de tirailleurs 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 21e, 21e, 22e composĂ©s de Français de souche nord-africaine participĂšrent Ă la guerre d'AlgĂ©rie[7]. DĂ©corations[] Pour les dĂ©corations et les citations, les rĂ©giments de tirailleurs nord-africains sont avec les Zouaves parmi les plus dĂ©corĂ©s de l'armĂ©e française et viennent juste aprĂšs le RĂ©giment d'infanterie coloniale du Maroc RICM, appartenant aux troupes coloniales, et le RĂ©giment de marche de la LĂ©gion Ă©trangĂšre, appartenant Ă l'ArmĂ©e d'Afrique[46]. Sur les 34 drapeaux dâInfanterie de l'armĂ©e française dĂ©corĂ©s Ă ce jour de la LĂ©gion d'honneur, 6 sont des rĂ©giments de tirailleurs algĂ©riens et tunisiens. Le drapeau du 2e RTA est l'un des 4 drapeaux de rĂ©giments de l'ArmĂ©e française dĂ©corĂ©s Ă la fois de la LĂ©gion d'honneur et de la mĂ©daille militaire[47],[48],[49]. On lit dans une de ses 6 citations rĂ©giment d'assaut qui a conservĂ© dans cette guerre les rudes et Ă©clatantes traditions de l'arme blanche et de la baĂŻonnette française »[50]. Au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale, leurs faits d'armes leur valent les plus hautes distinctions. Ils obtiennent plus de 20 % des plus hautes distinctions dĂ©cernĂ©es Drapeaux dĂ©corĂ©s de la LĂ©gion d'honneur ou de la MĂ©daille militaire et fourragĂšres rouges Ă la couleur de la LĂ©gion d'honneur alors que leurs effectifs au combat ne reprĂ©sentent Ă la fin de la guerre que 2 % du total des combattants[51]. Sur 19 rĂ©giments dâinfanterie de lâArmĂ©e française dont le drapeau est dĂ©corĂ© de la LĂ©gion dâhonneur ou de la MĂ©daille militaire au cours de la guerre, on dĂ©nombre 4 rĂ©giments de tirailleurs[52]. Sur les 17 rĂ©giments et 6 bataillons qui ont reçu la fourragĂšre Ă la couleur de la LĂ©gion d'honneur au moins 6 citations Ă l'ordre de l'ArmĂ©e on dĂ©nombre Ă©galement 4 rĂ©giments de tirailleurs[53]. En outre, les 14 rĂ©giments de tirailleurs en activitĂ© au 31 aoĂ»t 1918 ont tous obtenu la fourragĂšre au moins 2 citations Ă l'ordre de l'ArmĂ©e totalisant 55 citations Ă l'ordre de l'ArmĂ©e[54]; 6 reçurent la fourragĂšre au couleurs de la croix de Guerre[55], 4 la fourragĂšre aux couleurs de la MĂ©daille militaire[56] et 4 fourragĂšre aux couleurs de la LĂ©gion dâhonneur[57],[58],[59]. Au cours de la Seconde Guerre mondiale 6 rĂ©giments de tirailleurs algĂ©riens et tunisiens furent citĂ©s Ă l'ordre de l'armĂ©e et 3 reçurent la fourragĂšre. Deux rĂ©giments, les 4e RTT et 7e RTA ont Ă©tĂ© citĂ©s au moins 10 fois Ă l'ordre de l'armĂ©e de 1914 Ă 1945 et comptent parmi les plus dĂ©corĂ©s de l'ArmĂ©e française[54]. Il nây a pas de liaison directe entre le port dâune fourragĂšre et lâattribution au drapeau de la dĂ©coration correspondante, car, câest uniquement le nombre de citations Ă lâordre de lâArmĂ©e qui est pris en compte pour lâattribution de la fourragĂšre Ă une unitĂ©. Drapeaux[] Drapeaux dĂ©corĂ©s de la MĂ©daille militaire 2e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 05/07/1919 Drapeaux dĂ©corĂ©s de la LĂ©gion d'honneur 1er rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 15/10/1948 2e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 24/03/1902 3e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 11/11/1863 4e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 05/07/1919 7e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 05/07/1919 4e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs, futur 16e 05/07/1919 PremiĂšre Guerre mondiale[] Au cours de la guerre, les 14 rĂ©giments de tirailleurs obtiennent 55 citations collectives Ă l'ordre de l'ArmĂ©e 4 fourragĂšres aux couleurs du ruban de la LĂ©gion dâhonneur 6 citations Ă l'ordre de l'ArmĂ©e 2e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 6 citations 4e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 6 citations 7e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 6 citations 4e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs, futur 16e RTT 6 citations 4 fourragĂšres aux couleurs du ruban de la mĂ©daille militaire 4-5 citations Ă l'ordre de l'ArmĂ©e 1er rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs futur 43e RTA 5 citations 8e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 5 citations 1er rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 4 citations 13e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 4 citations 6 fourragĂšres aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 2-3 citations Ă l'ordre de l'ArmĂ©e 9e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 3 citations 3e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 2 citations 5e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens2 citations 6e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 2 citations 10e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 2 citations 11e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 2 citations Seconde Guerre mondiale[] FourragĂšre avec olive aux couleurs du ruban de la MĂ©daille Militaire et de la Croix de guerre 1939-1945 4-5 citations Ă l'ordre de l'ArmĂ©e 3e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 4 citations 4e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 4 citations FourragĂšre avec olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945 2-3 citations Ă l'ordre de l'ArmĂ©e 7e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 3 citations Guerre d'Indochine[] FourragĂšre aux couleurs du ruban de la MĂ©daille Militaire avec olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre des Théùtres d'opĂ©rations extĂ©rieurs 4-5 citations Ă l'ordre de l'ArmĂ©e 7e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 4e bataillon Inscriptions sur les drapeaux[] Inscriptions sur les drapeaux des principaux rĂ©giments de tirailleurs[60] 1e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens Laghouat 1852, SĂ©bastopol 1854-1855, Turbigo 1859, San Lorenzo 1863, ExtrĂȘme-Orient 1884-1885, Tchad 1900, Maroc 1907-1913-1918, la Somme-l'Aisne 1916, Saint-Thierry 1918, Pichon 1943, Vosges 1944, Indochine 1947-1954. 2e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens Laghouat 1852, SĂ©bastopol 1854-1855, San Lorenzo 1863, Solferino 1859, Champagne 1915, Verdun 1916, L'Aisne 1917, Picardie 1918, Tunisie 1942-1943, Indochine 1947-1954. 3e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens Laghouat 1852, SĂ©bastopol 1854-1855, Solferino 1859, San Lorenzo 1863, ExtrĂȘme-Orient 1884-1885, Champagne 1915, Verdun 1916, l'Aisne 1918, Medjez-el-Bab 1943, Abruzzes 1944, Rome 1944, Toulon 1944, Vosges 1944, Indochine 1947-1954. 4e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens Casablanca 1908, Guise 1914, Artois 1915, Champagne 1915, Verdun 1917, l'Aisne 1918, Picardie 1918, Sommepy 1918, le BelvĂ©dĂšre 1944, Garigliano 1944, Vosges 1944, Stuttgart 1945, Indochine 1947-1954. 5e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens Verdun 1916, Picardie 1918, Montfaucon 1918, Maroc 1925-1926. 6e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens l'Aisne 1914-1918, Champagne 1918, Noyon 1918, Maroc 1925-1926, Djebel-Zaghouan 1943, Indochine 1949-1954. 7e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens Artois 1915, Champagne 1915, Verdun 1917, Soissonnais 1918, Picardie 1918, l'Aisne 1918, Levant 1920-1921, Maroc 1925-1926, Fondouk el Okbi 1943, Rome 1944, Marseille 1944, Vosges 1944, Indochine 1947-1954. 8e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens Guise 1914, l'Yser 1914, Verdun 1916, La Malmaison 1917, l'Avre 1918, Mont d'Origny 1918. 9e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens Verdun 1916, la Somme 1916, Le Matz 1918, Djebel-Zaghouan 1943. 13e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens Le Matz 1918, Soissonnais 1918, l'Ailette 1918, Sommepy 1918, Maroc 1919-1934, Flanares 1940. 16e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens Artois 1915, Verdun-Douaumont 1916-1917, La Malmaison 1917, Noyon 1918, Soissonnais 1918, l'Oise-l'Ailette 1918, Levant 1925-1937. 1er rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs l'Yser 1914, Verdun 1916, la Somme 1916, Les Monts 1917, l'Aisne 1918, Montdidier 1918. 2e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs Le Matz 1918, Soissonnais 1918, L'Ailette 1918, Sommepy 1918. 3e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs Verdun 1916, Les Monts 1917. 4e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs Artois 1915, Verdun-Douaumont 1916-1917, La Malmaison 1917, Noyon 1918, Soissonnais 1918, l'Oise-l'Ailette 1918. Citations militaires[] Citations collectives Ă l'ordre de l'armĂ©e des rĂ©giments de tirailleurs algĂ©riens et tunisiens au cours des deux guerres mondiales PremiĂšre Guerre mondiale[] Les 14 rĂ©giments de tirailleurs algĂ©riens et tunisiens dont 2 mixtes zouaves-tirailleurs qui ont conservĂ© lâappellation mixte sans lâĂȘtre en activitĂ© au 31 aoĂ»t 1918 ont obtenu 55 citations Ă l'ordre de l'armĂ©e au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale. Le 5 juillet 1919, un dĂ©cret du prĂ©sident de la RĂ©publique Raymond PoincarĂ©, attribue la LĂ©gion d'honneur ou la mĂ©daille militaire, pour ceux Ă©tant dĂ©jĂ dĂ©corĂ©s de la LĂ©gion d'honneur aux drapeaux de 14 rĂ©giments[61] qui se sont illustrĂ©s au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale, sur plusieurs centaines ayant servi, et on dĂ©nombre parmi eux 4 rĂ©giments de tirailleurs 2e, 4e, 7e et 4e mixte sur les 14 ayant combattu[62]. 1er rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 4 citations Le 18 septembre 1916, Ă©nergiquement entraĂźnĂ© par son chef, le lieutenant-colonel CARĂ, sâest jetĂ© dans un Ă©lan superbe Ă attaque des positions allemandes et a enlevĂ© brillamment la premiĂšre ligne ennemie, sur un front de 800 mĂštres, brisant ensuite la rĂ©sistance acharnĂ©e de rĂ©duits garnis de mitrailleuses, a atteint les objectifs qui lui Ă©taient assignĂ©s Ă plus de 2 kilomĂštres de sa base de dĂ©part en exĂ©cutant sous le feu le plus violent un changement de direction des plus difficiles. A fait plus de 600 prisonniers. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 403 du 21 octobre 1916 de La VIe armĂ©e RĂ©giment indigĂšne de haute valeur dont le loyalisme a toujours Ă©galĂ© la bravoure. Pendant les deux premiers jours dâune rĂ©cente bataille, sous lâĂ©nergique impulsion de son chef, le lieutenant-colonel PIDAUT, a rĂ©sistĂ© avec une hĂ©roĂŻque opiniĂątretĂ© Ă toutes les attaques dâun ennemi supĂ©rieur on nombre, appuyĂ© par une artillerie redoutable. A gardĂ©, au prix de sanglants sacrifices, une position importante, opposant Ă lâennemi jusquâau moment oĂč il reçut lâordre de se replier, une rĂ©sistance acharnĂ©e que commandait impĂ©rieusement la situation tactique. Le troisiĂšme jour alertĂ© quelques heures Ă peine aprĂšs son retrait de cette lutte, sâest portĂ©, malgrĂ© lâĂ©tat de fatigue dans lequel il se trouvait, sur de nombreux emplacements de combat, avec un entrain remarquable. Le lendemain, a repris contact avec lâennemi dont la progression devenait menaçante. Combattant avec sa vaillance coutumiĂšre, et disputant le terrain pied Ă pied, a rĂ©ussi Ă enrayer lâavance allemande. Enfin, pendant les trois jours suivants a maintenu intĂ©gralement toutes les positions, malgrĂ© les violentes tentatives faites par lâennemi pour lâen chasser. MalgrĂ© ses lourdes pertes, a conservĂ© un moral trĂšs Ă©levĂ©, s'est toujours montrĂ© animĂ© du mĂȘme esprit de sacrifice, et en toutes circonstance nâa cessĂ© de manifester la mĂȘme inĂ©branlable confiance dans le succĂšs. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 348 du 20 juillet 1918 de la Ve ArmĂ©e RĂ©giment indigĂšne animĂ© du plus bel esprit offensif. Le 30 septembre 1918, sous le commandement du lieutenant-colonel PIDAUT, a enlevĂ© de haute lutte des positions ennemies fortement dĂ©fendues. Poursuivant lâennemi sur un terrain accidentĂ© et couvert, a atteint rapidement ses objectifs, rĂ©alisant ainsi une progression de 9 kilomĂštres et capturant de nombreux prisonniers et un matĂ©riel important. SâĂ©tait dĂ©jĂ distinguĂ© les 15, 16 et 17 juillet 1918 devant Prunay, en brisant de puissantes attaques ennemies et en reprenant lâascendant sur lâadversaire par de vigoureuses contre-attaques. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 453 du 17 dĂ©cembre 1918 de la Ve ArmĂ©e RĂ©giment indigĂšne qui joint Ă un moral Ă©levĂ© les plus belles qualitĂ©s manĆuvriĂšres. Du 16 au 31 octobre 1918, sous le commandement du lieutenant-colonel PIDAUT, a, par des attaques incessantes menĂ©es avec une inlassable ardeur, brisĂ© toutes rĂ©sistances de l'ennemie appuyĂ©e par une artillerie puissante et de nombreuses mitrailleuses, passant quatre riviĂšres, emportant deux villages de haute lutte, a surmontĂ© toutes les difficultĂ©s et toutes les attaques, faisant plus de 400 prisonniers, capturant deux canons et un important matĂ©riel. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 458 du 9 janvier 1919 de la Ve ArmĂ©e 2e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 6 citations et drapeau dĂ©corĂ© de la mĂ©daille militaire HĂ©roĂŻque rĂ©giment qui a surpassĂ©, au cours de la campagne, les plus glorieuses traditions d'une histoire qui lui avait dĂ©jĂ valu la croix de la LĂ©gion d'honneur. EngagĂ© Ă fond, dĂšs le 22 aoĂ»t 1914, sur la Sambre, il fait Ă©nergiquement tĂȘte Ă l'ennemi, le 23 Ă Oret, le 24 Ă Florennes et le 29 Ă Guise, oĂč il enlĂšve Ă la baĂŻonnette la ferme de Bertaignemont. Les 15, 16 et 17 septembre, aprĂšs l'hĂ©roĂŻque rĂ©sistance de Cuts Oise, il marque, Ă Tracy-le-Mont et Ă QuenneviĂšres, le terme dĂ©finitif de l'offensive des armĂ©es allemandes sur la route de Noyon Ă Paris. Le 25 septembre 1915, il prend, Ă la bataille de Champagne, une part des plus glorieuse, attache ensuite son nom Ă la dĂ©fense de Verdun, oĂč il dĂ©ploie pendant deux annĂ©es consĂ©cutives, ses plus belles qualitĂ©s militaires inĂ©branlable dans le sacrifice, irrĂ©sistible dans l'attaque. HĂ©roĂŻquement, il arrĂȘte la ruĂ©e allemande Ă Louvemont les 23, 24 et 25 fĂ©vrier 1916, et Ă Avocourt, d'avril Ă juillet. Le 15 juillet, il engage, devant Fleury, la magnifique contre-offensive qui se poursuivra ensuite sans arrĂȘt jusqu'au 15 dĂ©cembre 1916, date Ă laquelle dans un Ă©lan splendide, il rejette dĂ©finitivement l'ennemi en WoĂ«vre, au-delĂ du Bois la Chaume. AprĂšs avoir cueilli une nouvelle palme, le 16 avril 1917, devant Brimont, il termine la brillante sĂ©rie de ses combats devant Verdun par l'enlĂšvement de la cĂŽte 344, le 25 novembre 1917. PortĂ© devant Amiens en avril 1918, il contient l'ennemi, reprenant le terrain perdu pied Ă pied pendant trois mois. Enfin, les 8, 9 et 10 aoĂ»t, il brise le front allemand en enlevant le bois de Moreuil, le Plessier, Guerbigny, dans une course de 22 kilomĂštres qui ouvre la route de Roye. TransportĂ© sur la Divette, il s'empare de vive force de Noyon, Chauny, Tergnier, bouscule l'ennemi dans une poursuite ardent jusqu'aux portes de La FĂšre. Ă peine retirĂ© des combats, il est reportĂ© de nouveau sur la Serre et continue la poursuite en direction d'Hirson et de la Belgique oĂč il s'arrĂȘte le 11 novembre, Ă Baileux, capturant, au cours de cette magnifique Ă©popĂ©e, 73 canons dont 19 lourds, plus de 1000 prisonniers et un Ă©norme matĂ©riel de guerre. » â DĂ©cret du 5 juillet 1919 portant attribution de la MĂ©daille Militaire au Drapeau du 2e RMT Le 25 septembre 1915, aux ordres du colonel Bourgue, aprĂšs avoir, en face dâobjectifs particuliĂšrement difficiles, fourni six compagnies Ă lâassaut des premiĂšres vagues, a gagnĂ©, dâun Ă©lan, sous les tirs de barrage et les feux de mitrailleuses une position trĂšs avancĂ©e par rapport aux unitĂ©s voisines. A fourni trois attaques dans la journĂ©e du 26, marquant deux fois un progrĂšs nouveau, parvenant au contact de la deuxiĂšme position ennemie et prenant deux canons. Est restĂ© en ligne jusquâau 1er octobre, sous un feu trĂšs dur dâartillerie lourde, organisant Ă©nergiquement et solidement le terrain conquis. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 477 de la 4e armĂ©e en date du 28 janvier 1916 Le 15 dĂ©cembre 1916, sous le commandement du lieutenant-colonel de Saint-Maurice, sâest Ă©lancĂ© Ă lâattaque avec un superbe Ă©lan, malgrĂ© les difficultĂ©s du terrain et la violence du bombardement. AprĂšs avoir surmontĂ© dĂšs le dĂ©but les rĂ©sistances opiniĂątres de lâennemi, a atteint son objectif et sây est maintenu malgrĂ© de violentes contre-attaques. A fait de nombreux prisonniers, capturĂ© neuf canons et un matĂ©riel de guerre important. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 573 de la 2e armĂ©e en date du 5 janvier 1917 Le 16 avril 1917, enlevĂ© et soutenu par lâindomptable Ă©nergie de son chef, le lieutenant-colonel Maurice, a atteint la deuxiĂšme position allemande, maintenant Ă©troitement la liaison quâil Ă©tait chargĂ© dâassurer avec une division voisine. Bien quâĂ bout de forces, a accompli imperturbablement sa mission pendant trois jours, et sâest lancĂ© de nouveau Ă lâattaque, le 19 avril, avec son intrĂ©piditĂ© habituelle. » â Ordre n° 10043 D du GQG17 en date du 23 septembre 1918 Sous les ordres du lieutenant-colonel dâAuzac de la Martinie, a montrĂ© une fois de plus, au cours des trois journĂ©es des 8, 9 et 10 aoĂ»t 1918, les qualitĂ©s guerriĂšres qui font de lui une merveilleuse troupe dâattaque, irrĂ©sistible et dĂ©vouĂ©e jusquâĂ lâhĂ©roĂŻsme. A traversĂ© les lignes ennemies sur une profondeur de plus de 22 kilomĂštres, enlevant dâassaut des villages, nettoyant des bois, franchissant lâAvre en amont de Guerbigny sur des passerelles et sous un feu violent. A capturĂ© vingt-trois canons dont douze lourds, des mitrailleuses, un matĂ©riel considĂ©rable, ainsi que plusieurs centaines de prisonniers. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 137 de la 1re armĂ©e en date du 30 septembre 1918 RĂ©giment dâassaut qui a conservĂ© dans cette guerre les rudes et Ă©clatantes traditions de lâarme blanche et de la baĂŻonnette française. Sous le commandement Ă©nergique et lâimpulsion irrĂ©sistible de son chef, le lieutenant-colonel dâAuzac de la Martinie, a franchi de vive force le canal du Nord, le 29 aoĂ»t 1918. Le mĂȘme jour a emportĂ© dâassaut, aprĂšs de rudes combats de rues, une ville importante Noyon dont il conservait la possession malgrĂ© une violente contre-attaque brisĂ©e Ă la baĂŻonnette. MalgrĂ© les durs sacrifices stoĂŻquement consentis, sous une rĂ©action trĂšs violente dâartillerie, sâest Ă©lancĂ© le 30 aoĂ»t Ă lâattaque frontale dâun piton dominant la ville de 100 mĂštres Mont Saint-SimĂ©on, enlevant encore Ă la baĂŻonnette des prisonniers appartenant Ă deux bataillons diffĂ©rents et vingt-six mitrailleuses en action. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 548 de la 3e armĂ©e en date du 13 octobre 1918 Rude et glorieux rĂ©giment qui sâest couvert de gloire au cours de la campagne et notamment Ă Verdun. Ă peine retirĂ© des combats brillants qui lui valaient une citation Ă lâordre de lâarmĂ©e, a Ă©tĂ© rĂ©engagĂ© le 27 octobre 1918 sous le commandement du lieutenant-colonel dâAuzac de la Martinie. A montrĂ© beaucoup dâendurance et de vaillance dans lâattaque de la forte position de La HĂ©rie-la- ViĂ©ville. Dans une poursuite acharnĂ©e, sâest distinguĂ© par son mordant et son ĂąpretĂ© au combat, bousculant les arriĂšre-gardes ennemies de jour et de nuit. Sâest emparĂ© dâHirson en empĂȘchant lâennemi dâachever la destruction des ponts. A capturĂ© trente-cinq canons, dont dix lourds, et un important matĂ©riel. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 236 de la 1re armĂ©e en date du 8 fĂ©vrier 1919 3e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 2 citations Sous les ordres du lieutenant-colonel de Gouvello, du 25 septembre au 1er octobre 1915 continuant la poussĂ©e du 3e Zouaves, sâest emparĂ©, dans une lutte ininterrompue de jour et de nuit, des points dâappui successifs de lâennemi, sur une profondeur de deux kilomĂštres, et, malgrĂ© de violents tirs de barrage de piĂšces de gros calibre, a enlevĂ© dâassaut une tranchĂ©e trĂšs fortement occupĂ©e, et est arrivĂ© jusquâau rĂ©seau de fil de fer de la deuxiĂšme de rĂ©sistance de lâennemi oĂč il sâest cramponnĂ©, repoussant toutes les contre-attaques. A pris douze piĂšces dâartillerie, six mitrailleuses et fait plus de trois cents prisonniers. Sâest toujours fait remarquer depuis le dĂ©but des opĂ©rations par sa tĂ©nacitĂ©, son endurance et son Ă©lan dans les attaques. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 477 de la 4e armĂ©e en date du 28 janvier 1916 Le 15 dĂ©cembre 1916, sous le commandement du lieutenant-colonel Vibert, malgrĂ© les difficultĂ©s extrĂȘmes du terrain et la mise hors de combat dâune partie de ses cadres, sâest Ă©lancĂ© Ă lâassaut dans un ordre parfait, sous de violents tirs de barrage. A progressĂ© dâun seul Ă©lan jusquâĂ lâobjectif assignĂ©, capturant plusieurs centaines de prisonniers et plusieurs canons. Bien quâarrĂȘtĂ© devant une seconde position fortifiĂ©e, a repris lâoffensive le lendemain avec le mĂȘme entrain, a enlevĂ© cette position et pris encore Ă lâennemi une centaine de prisonniers et des mitrailleuses. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 573 de la 2e armĂ©e en date du 5 janvier 1917 4e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 6 citations et drapeau dĂ©corĂ© de la lĂ©gion d'Honneur Drapeau glorieux. A flottĂ© sur tous les champs de bataille de la Grande Guerre. Le 23 aoĂ»t 1914, Ă Hanzinelle, en Belgique, le 30 aoĂ»t Ă Ribemont et Villers-le-Sec, les tirailleurs brisent l'ennemi. Du 6 au 13 septembre 1914, ils poursuivent l'adversaire jusqu'au chemin des Dames. Le 16 juin 1915, en Artois, ils enlĂšvent prĂšs du Cabaret Rouge quatre lignes de tranchĂ©es ; en Champagne, le 25 septembre 1915, ils prennent le Bois Sabot. Le 17 avril 1917, le rĂ©giment attaque prĂšs d'Auberive, atteignant tous ses objectifs ; le 20 aoĂ»t 1917, Ă Verdun, il emporte la CĂŽte de l'Oie et le Bois de CumiĂšres. Le 12 juin 1918, prĂšs de Soissons, il rĂ©siste hĂ©roĂŻquement Ă la poussĂ©e de l'ennemi, maintenant intĂ©gralement toutes ses positions. Du 30 aoĂ»t au 3 septembre 1918, sur l'Ailette, il pĂ©nĂštre dans des positions dĂ©fendues dĂ©sespĂ©rĂ©ment et force l'ennemi Ă la retraite. Les 26, 27, 28 et 29 septembre, il contribue Ă l'enlĂšvement de la butte du Mesnil, passe la Dormoise, s'empare du plateau de Grateuil, franchit l'Alin et prend pied sur les pentes du sud du massif de Marvaux. Au cours de ces actions, le drapeau du 4e rĂ©giment de marche de tirailleurs indigĂšnes conquiert la fourragĂšre aux couleurs de la LĂ©gion d'honneur ; il est glorieusement blessĂ© le 18 septembre 1914 Ă Paissy, par Ă©clat d'obus. » â DĂ©cret du 5 juillet 1919 portant attribution de la croix de chevalier de la LĂ©gion d'honneur au Drapeau 4e RMT - Le prĂ©sident de la RĂ©publique AprĂšs avoir pris part Ă toute la campagne du Maroc et assurĂ© hĂ©roĂŻquement, en 1912, la dĂ©fense de Fez, a fait preuve constamment, depuis le dĂ©but de la campagne, dâune parfaite discipline et de lâesprit dâoffensive le plus Ă©nergique. Le 16 juin, sous les ordres du lieutenant-colonel Daugan, a enlevĂ© de la façon la plus brillante, et au prix de lourdes pertes, quatre lignes de tranchĂ©es ennemies et sây est maintenu malgrĂ© un feu violent et des contre-attaques rĂ©pĂ©tĂ©es. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 104 de la 10e armĂ©e en date du 16 septembre 1915 Le 25 septembre 1915, opĂ©rant en deux dĂ©tachements, sâest ruĂ© Ă lâassaut du bois Sabot a enlevĂ© la position dâun seul Ă©lan, malgrĂ© lâexplosion de trois fourneaux de mines sous les pas des assaillants et lâorganisation formidable de la position, faisant plus de 400 prisonniers dont 11 officiers et prenant de nombreuses mitrailleuses, des minewerfer et un matĂ©riel considĂ©rable. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 478 de la 4e armĂ©e en date du 30 janvier 1916 RĂ©giment de tout premier ordre et remarquablement entraĂźnĂ©. A donnĂ©, le 20 aoĂ»t 1917, sous les ordres du lieutenant-colonel Aubertin, la preuve de sa haute valeur en enlevant, sur une profondeur de prĂšs de 3 kilomĂštres, une sĂ©rie de puissantes organisations ennemies, en conservant lâordre le plus parfait. ArrivĂ© au terme de ses objectifs, sâest emparĂ©, par une brillante et vigoureuse action, dâune batterie ennemie encore armĂ©e puis, prĂȘtant son concours au rĂ©giment voisin, a poussĂ© des reconnaissances jusquâaux nouvelles lignes ennemies, pĂ©nĂ©trant dans un village encore occupĂ© et fouillant les batteries abandonnĂ©es par lâennemi oĂč il recueilli du matĂ©riel et effectuĂ© des destructions. A fait 400 prisonniers et capturĂ© 6 canons, 11 mitrailleuses et 2 minenwerfer. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 900 de la 2e armĂ©e en date du 20 septembre 1917 Superbe rĂ©giment qui vient, sous le commandement du lieutenant-colonel Aubertin, de faire preuve une fois de plus, au cours de la pĂ©riode du 28 mai au 17 juin, de son remarquable moral et de son parfait engagement. Le 12 juin, aprĂšs les dures fatigues des combats prĂ©cĂ©dents, a reçu, sur un front de prĂšs de 2 kilomĂštres, une violente attaque allemande menĂ©e par des effectifs quatre fois supĂ©rieurs en nombre, appuyĂ©e par une intense prĂ©paration dâartillerie et prĂ©cĂ©dĂ©e de troupes spĂ©ciales dâassaut. Par la vaillance de ses unitĂ©s, la soudainetĂ© et la vigueur de ses contre-attaques, a maintenu intĂ©gralement sa position, faisant Ă©prouver des pertes considĂ©rables. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 341 de la 10e armĂ©e en date du 20 septembre 1918 RĂ©giment dâĂ©lite parfaitement entraĂźnĂ© et dâune cohĂ©sion remarquable. Sous les ordres du lieutenant-colonel Aubertin, au cours dâune progression victorieuse marquĂ©e par des combats acharnĂ©s sur un terrain particuliĂšrement difficile, a su mener Ă bien la tĂąche qui lui incombait. ChargĂ©, les 26, 27, 28 et 29 septembre 1918, de la conquĂȘte de la puis du plateau de Grateuil et des pentes au sud de Marvaux, a progressĂ© sans arrĂȘt, manĆuvrant avec autant de science que de vigueur, les obstacles objectifs et capturĂ©, au cours de cette avance de 11 kilomĂštres, 838 prisonniers dont 21 officiers, 29 canons, 12 minenwerfer et de nombreuses mitrailleuses. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 1445 de la 4e armĂ©e en date du 10 novembre 1918 RĂ©giment d'Ă©lite au passĂ© glorieux. A sous le commandement du lieutenant-colonel Aubertin, au cours des opĂ©rations du 30 aoĂ»t au 3 septembre 1918, donnĂ© Ă nouveau la mesure de sa tĂ©nacitĂ© et de son hĂ©roĂŻsme ; prenant la suite d'un rĂ©giment d'infanterie dont l'attaque avait Ă©tĂ© enrayĂ©e dĂšs le dĂ©but avec les plus lourdes pertes, il a pu, malgrĂ© les nombreuses mitrailleuses ennemies restĂ©es intactes et un tir de barrage d'une violence toute particuliĂšre, mordre dans les positions ennemies occupĂ©es par un adversaire rĂ©solu, l'obligeant Ă la retraite, rĂ©alisant ainsi par la suite une avance de 4 kilomĂštres. » â Ordre gĂ©nĂ©ral de la 10e armĂ©e 5e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 2 citations RĂ©giment de nouvelle formation qui pour ses premiĂšres armes vient de se classer parmi les meilleurs par sa bravoure, sa tĂ©nacitĂ© et son esprit de sacrifice. Le 10 aoĂ»t 1918, sous les ordres du Lieutenant-Colonel FourniĂ©, a parcouru dans un Ă©lan superbe plus de 7 kilomĂštres enlevant successivement trois villages et un bois fortement organisĂ© et vigoureusement dĂ©fendu, franchissant une riviĂšre sur un pont violemment bombardĂ© et prenant possession du point le plus Ă©levĂ© d'un plateau, progresse les 11 et 12 aoĂ»t, de plus de 1 200 mĂštres sur ce plateau, enlevant de haute lutte les organisations ennemies et une ferme opiniĂątrement dĂ©fendue et se maintient sur les positions conquises jusqu'Ă la relĂšve, repoussant toutes les contre-attaques. Du 19 au 23 aoĂ»t, rentre dans la bataille, continue Ă faire tomber des positions fortement organisĂ©es et atteint tous les objectifs assignĂ©s malgrĂ© des pertes cruelles. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°538 de la 3e armĂ©e en date du 3 octobre 1918 Magnifique RĂ©giment plein d'ardeur et d'endurance qui, sous les ordres de son chef, le Lieutenant- Colonel FourniĂ©, a remportĂ© de brillants succĂšs au cours des opĂ©rations offensives du 26 septembre au 17 octobre et dans les premiers jours de novembre 1918. PĂ©nĂ©trant de plus de 17 kilomĂštres dans les positions allemandes, a enlevĂ© d'un magnifique Ă©lan quatre lignes de la formidable organisation de Champagne et, en dĂ©pit de la vive rĂ©sistance qu'il a rencontrĂ©e, a conquis, ou collaborĂ© Ă la conquĂȘte de deux villages et de plusieurs bois et ouvrages fortifiĂ©s, puissamment garnis de mitrailleuses. A occupĂ© trois plateaux dĂ©fendus avec opiniĂątretĂ©, dont l'un nous a donnĂ© l'accĂšs de l'Aisne, puis, le 1er novembre, d'un nouvel et superbe Ă©lan, a traversĂ© l'Aisne et la rĂ©gion inondĂ©e en face de Savigny a rĂ©ussi Ă s'emparer, malgrĂ© la dĂ©fense acharnĂ©e de l'ennemi des ouvrages du plateau de la Croix Dariq qui empĂȘchaient vers l'est la progression des troupes de Vouziers. A capturĂ© 420 prisonniers, 3 canons, 6 minenwerfers, 75 mitrailleuses, plusieurs dĂ©pĂŽts importants de munitions et de matĂ©riel. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°1557 de la 4e armĂ©e en date du 29 dĂ©cembre 1918 6e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 2 citations RĂ©giment de nouvelle formation, composĂ© pour la plus grande partie de jeunes recrues indigĂšnes sous le commandement du lieutenant-colonel Wild, s'est acquis d'emblĂ©e la rĂ©putation des plus vieux rĂ©giments. ChargĂ© au cours des rĂ©centes opĂ©rations d'enrayer coĂ»te que coĂ»te l'attaque ennemie, a brillamment rempli sa mission. ComplĂštement dĂ©bordĂ© sur son flanc gauche, a rĂ©sistĂ© Ă outrance et a permis ainsi Ă la division de conserver jusqu'Ă l'extrĂȘme limite les positions confiĂ©es Ă sa garde. » â Ordre gĂ©nĂ©ral de la 5e armĂ©e 1918 Vaillant rĂ©giment qui, aprĂšs avoir pris une part glorieuse Ă la dĂ©fense de Reims, le 27 mai 1918, a fait preuve dans des combats particuliĂšrement durs livrĂ©s du 19 au 23 juillet, dans la rĂ©gion de Villemontoire sud de Soissons dâune endurance remarquable, renouvelant jusqu'Ă trois fois, sous les plus violents tirs d'artillerie et de mitrailleuses, des attaques contre un ennemi trĂšs fortement organisĂ©. Ne s'est pas laissĂ© Ă©branler par les pertes les plus cruelles, dont celle de son chef, le lieutenant-colonel Wild mortellement frappĂ©, et de la plupart de ses officiers. Du 18 aoĂ»t au 4 septembre, a livrĂ©, dans la rĂ©gion de Noyon, sous le commandement du lieutenant-colonel Poulet, une succession de combats heureux, au cours desquels il a rĂ©alisĂ© une avance de prĂšs de 20 kilomĂštres. Dans la seule journĂ©e du 4 septembre, bien quâĂ©puisĂ© par 17 jours de lutte et rĂ©duit Ă un effectif de 20 officiers et 450 combattants dont un grand nombre dâintoxiquĂ©s, a fait 155 prisonniers dont 11 officiers, et capturĂ© dâimportants approvisionnements et matĂ©riels de toute nature, dont plusieurs minnenwerfer et une trentaine de mitrailleuses. » â Ordre gĂ©nĂ©ral de la 1re armĂ©e 1919 7e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 6 citations et drapeau dĂ©corĂ© de la lĂ©gion d'Honneur Digne hĂ©ritier des Turcos de Wissembourg et FrĆschwiller, unissant sous son Drapeau les fils de l'AlgĂ©rie, de la Tunisie et du Maroc, image vivante de l'Afrique du Nord, venus se donner corps et Ăąme Ă la mĂšre Patrie. En aoĂ»t 1914, aussitĂŽt dĂ©barquĂ©s et lancĂ©s dans la bataille, les tirailleurs, sous les ordres du Lieutenant-colonel Cros, retardent pied Ă pied la marche de l'envahisseur Ă la Fosse Ă l'eau, Bertoncourt, Ablancourt. En septembre, ils rejettent la Garde ImpĂ©riale dans les marais de Saint-Gond, puis Ă©crasent l'ennemi, contraint Ă la retraite, sous les murs du chĂąteau de Mondement. Le 9 mai 1915, en Artois, sous les ordres du lieutenant-colonel Demetz, ils s'emparent de la Cote 140 et le 25 septembre, en Champagne, enlĂšvent brillamment les ouvrages ennemis au nord de Souain. Le 11 juillet 1916, dans la Somme, ils se distinguent encore devant Belloy-en-Santerre. En Champagne, le 17 avril 1917, ils s'emparent des formidables positions du mont Sans-Nom sous les ordres du lieutenant-colonel Schultz qui, Ă Verdun, le 20 aoĂ»t les lance Ă l'assaut des puissantes organisations fortifiĂ©es qu'ils rĂ©duisent, en faisant 1 100 prisonniers. Au cours de l'Ă©popĂ©e sublime de 1918, devant Villers-Bretonneux, ils enlĂšvent, le 26 avril 1918, sous les ordres du Lieutenant-colonel Schultz les positions de Cachy. Dans l'Aisne, le 18 juillet, sous les ordres du lieutenant-colonel Mensier, ils percent les lignes ennemies, progressent de 11 kilomĂštres et font un grand nombre de prisonniers sur le mĂȘme terrain oĂč, les 29 et 30 mai, ils avaient soutenu des combats acharnĂ©s pour arrĂȘter la marche de l'ennemi vers CompiĂšgne. Du 2 au 16 septembre, sous le mĂȘme commandement, Ă Sorny et Ă Vauxaillon, ils bousculent dans des conditions exceptionnellement dures, sur la ligne Hindenburg, les rĂ©giments allemands les plus rĂ©putĂ©s et progressent de plus de 7 kilomĂštres, prĂ©parent ainsi par leur hĂ©roĂŻsme la marche sur Laon et la grande victoire. » â DĂ©cret du 5 juillet 1919 portant attribution de la croix de chevalier de la LĂ©gion d'honneur au Drapeau du 7e RMT - Le prĂ©sident de la RĂ©publique Le 9 mai, sous les ordres du lieutenant-colonel Demetz, a enlevĂ© Ă la baĂŻonnette avec un entrain superbe les positions ennemies, traversant sans sâarrĂȘter quatre lignes successives de tranchĂ©es allemandes et gagnant 4 kilomĂštres de terrain. Sây est Ă©nergiquement maintenu pendant deux jours, malgrĂ© de trĂšs violentes contre-attaques et un bombardement intensif et ininterrompu de front et dâĂ©charpe. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°104 de la 10e armĂ©e en date du 16 septembre 1915 Sous les ordres du lieutenant-colonel Demetz, le 25 septembre 1915, a brillamment enlevĂ© plusieurs lignes de tranchĂ©es allemandes, sâemparant Ă la baĂŻonnette de plusieurs batteries, prenant de nombreuses mitrailleuses et faisant un butin considĂ©rable. A poursuivi lâennemi, Ă travers un terrain particuliĂšrement difficile, avec un remarquable allant a atteint et mĂȘme dĂ©passĂ© lâobjectif qui lui Ă©tait assignĂ©. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°478 de la 4e armĂ©e en date du 30 janvier 1916 Magnifique rĂ©giment qui vient, sous le commandement du lieutenant-colonel Schultz, de faire preuve, une fois de plus, de toute sa valeur offensive. AprĂšs une prĂ©paration minutieuse, dans laquelle Français et indigĂšnes ont rivalisĂ© dâardeur, sâest Ă©lancĂ©, le 20 aoĂ»t 1917, Ă lâassaut dâune position ennemie puissamment fortifiĂ©e et oĂč lâexistence dâun tunnel exigeait une manĆuvre sĂ»re et rapide. Sâen est rendu maitre, obligeant les dĂ©fenseurs Ă se rendre aprĂšs vingt-quatre heures de lutte et capturant 1 100 prisonniers, 13 mitrailleuses, 14 minenwerfer et dĂ©truisant 4 canons. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°900 de la 2e armĂ©e en date du 30 septembre 1917 Partiellement engagĂ©, les 11 et 12 avril 1918, sous les ordres du lieutenant-colonel Schultz, et ayant subi des pertes sĂ©rieuses et de dures fatigues, sâest nĂ©anmoins portĂ© Ă lâattaque, le 26 avril, avec un allant remarquable, malgrĂ© de nombreuses mitrailleuses qui lui Ă©taient opposĂ©es. PrivĂ© dâune partie de ses cadres, nâen a pas moins poursuivi son avance. ArrĂȘtĂ© par ordre dans son mouvement en avant qui allait le placer dans une position critique, sâest organisĂ© sur la position et lâa conservĂ©e jusquâĂ la relĂšve, malgrĂ© toutes les contre-attaques ennemies. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°69 de la 1re armĂ©e en date du 14 juillet 1918 RĂ©giment dâattaque de premier ordre qui, pendant les journĂ©es du 29 au 31 mai 1918, a soutenu les plus durs combats contre un ennemi nombreux et ardent. Par sa vaillance, son endurance et son esprit de sacrifice, a partout maintenu ses positions, arrĂȘtant net les progrĂšs de lâadversaire et lui infligeant des pertes terribles. Le 18 juillet, sous les ordres du lieutenant-colonel Mensier, vient encore dâaffirmer sa valeur offensive en se portant Ă lâattaque avec un entrain remarquable, enlevant, aprĂšs une marche dâapproche de quelques kilomĂštres, plusieurs points dâappui fortement organisĂ©s, capturant de nombreuses piĂšces de canon, faisant des centaines de prisonniers a atteint dâun seul Ă©lan lâobjectif normal, distant de plus de 4 kilomĂštres de la base de dĂ©part. Au cours des journĂ©es des 19 et 20 juillet, a accentuĂ© cette progression en rĂ©sistant Ă plusieurs contre-attaques ennemies et en nâabandonnant, malgrĂ© leur violence, aucune parcelle du terrain conquis. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°343 de la 10e armĂ©e en date du 13 octobre 1918 RĂ©giment animĂ© du plus haut esprit offensif. Ă peine reformĂ©, comprenant un bataillon de jeunes indigĂšnes qui nâavaient jamais vu le feu, a, sous les ordres du lieutenant-colonel Mensier, Ă©tĂ© engagĂ© du 2 au 16 septembre 1918, dans des conditions exceptionnellement dures. MalgrĂ© des tirs dâartillerie particuliĂšrement violents, dans une atmosphĂšre saturĂ©e de gaz toxiques, a arrachĂ© Ă lâennemi des positions formidablement garnies de mitrailleuses auxquelles celui-ci se cramponnait dĂ©sespĂ©rĂ©ment. OpposĂ© aux rĂ©giments allemands les plus rĂ©putĂ©s, les a bousculĂ©s en leur causant de lourdes pertes et en leur faisant 560 prisonniers dont 3 officiers. A progressĂ© de plus de 7 kilomĂštres, capturant de nombreuses piĂšces dâartillerie et un matĂ©riel considĂ©rable. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°347 de la 10e armĂ©e en date du 10 novembre 1918 8e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 5 citations A enlevĂ© en moins de quatre heures, sous lâĂ©nergique commandement de son chef, le lieutenantcolonel Dufoulon, deux puissantes lignes successives ennemies contre lesquelles de nombreuses attaques antĂ©rieures sâĂ©taient brisĂ©es, faisant 1 285 prisonniers, 30 officiers dont 3 officiers supĂ©rieurs. A soutenu avec un moral qui a fait lâadmiartion de tous, des bombardements ininterrompus pendant plusieurs jours, rĂ©sistant Ă deux contre-attaques particuliĂšrement violentes sans abandonner la moindre partie du terrain conquis. » â Ordre gĂ©nĂ©ral de la 2e armĂ©e en date du 6 novembre 1916 RĂ©giment indigĂšne dâĂ©lite, modĂšle de courage, de dĂ©vouement et de loyalisme. Energiquement commandĂ© par son chef, le lieutenant-colonel Dufoulon, le 15 dĂ©cembre 1916, a fait lâadmiration de tous par le brio et lâentrain avec lesquels il a enlevĂ©, dans un Ă©lan magnifique, tous les objectifs importants qui lui avaient Ă©tĂ© assignĂ©s, arrivant le premier sur la position et favorisant par ses habiles manĆuvres la progression des rĂ©giments voisins. A capturĂ© plus de 1 000 prisonniers, 10 mitrailleuses, un important matĂ©riel, et au cours d edeux reconnaissances particuliĂšrement audacieuses et pĂ©rilleuses, a dĂ©truit 9 piĂšces de canon ennemies. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°573 de la 2e armĂ©e en date du 5 janvier 1917 RĂ©giment indigĂšne de grande valeur entraĂźnĂ© au moral comme au physique par son chef, le lieutenant-colonel Dufoulon, a, pendant les journĂ©es des 23, 24 et 25 octobre 1917, sous lâĂ©nergique impulsion des chefs de bataillon Morand, Rothenflue et Pidaut, montrĂ© sa fougue habituelle et son mĂ©pris absolu du danger. A puissamment contribuĂ© Ă lâenlĂšvement de la formidable position du fort de la Malmaison puis du bois des Pelleries et dâEntre-deux-Monts, oĂč il a mis en dĂ©route les bataillons de contre-attaque ennemis. A atteint avec un entrain admirable tous les objectifs, poursuivant lâennemi au-delĂ de lâAilette, lui infligeant de lourdes pertes, faisant de nombreux prisonniers, prenant 17 canons et un grand nombre de mitrailleuses. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°529 de la 6e armĂ©e en date du 13 novembre 1917 Pendant les opĂ©rations rĂ©centes, sous les ordres du Lieutenant-colonel Dufoulon, a combattu sans rĂ©pit des forces supĂ©rieures et constamment renouvelĂ©es. MalgrĂ© la fatigue et les pertes, a menĂ© trois attaques successives avec l'allant et l'enthousiasme qui le caractĂ©risent et rĂ©ussi Ă arrĂȘter et Ă refouler I' ennemi, faisant des prisonniers et prenant des mitrailleuses. » â Ordre gĂ©nĂ©ral de la 3e armĂ©e en date du 4 juin 1918 RĂ©giment d'Ă©lite, sous l'habile direction de son Chef, le Lieutenant-colonel Dufoulon, s'est particuliĂšrement distinguĂ© les 16, 17 et 18 octobre 1918 en attaquant avec un entrain et une Ă©nergie admirables, une position dĂ©fendue par un ennemi supĂ©rieur en nombre, puissamment organisĂ©e dans un village dominant tout le terrain, rĂ©sistant avec le sang-froid des troupes habituĂ©es au succĂšs, aux plus violentes rĂ©actions de l'ennem renouvelant jusqu'Ă quatre fois ses attaques sans se laisser impressionner par les vides creusĂ©s dans ses rangs, conservant jusqu'au bout un mordant superbe, qui a fait l'admiration des corps voisins et obligeant l'ennemi Ă engager devant lui des forces considĂ©rables. » â Ordre gĂ©nĂ©ral de la 1re armĂ©e en date du 8 novembre 1918 9e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 3 citations Sous le commandement du lieutenant-colonel Clavery, engagĂ© depuis six jours dans des conditions trĂšs dures qui lui avaient valu des pertes sensibles, s'est lancĂ© Ă l'attaque, le 18 juillet 1918, avec une fougue merveilleuse a enlevĂ© tous ses objectifs, s'emparant, dans les journĂ©es des 18 et 19 juillet de 200 prisonniers et 28 canons. Bien que rĂ©duit par les pertes et privĂ© d'une grande partie de ses cadres, a maintenu ses gains et repoussĂ© toutes les contre-attaques ennemies. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°342 de la 10e armĂ©e en date du 9 octobre 1918 Sous les ordres du lieutenant-colonel Clavery, vient de prendre part Ă une dure et glorieuse offensive, du 26 septembre au 15 octobre 1918. MalgrĂ© la faiblesse de ses effectifs au dĂ©but des opĂ©rations, malgrĂ© les fatigues de marches de nuit incessantes, ce rĂ©giment, animĂ© du mĂȘme entrain et du mĂȘme esprit de sacrifice que son colonel, a attaquĂ© avec son ardeur lĂ©gendaire des positions allemandes fortement dĂ©fendues et parsemĂ©es de mitrailleuses. Par son Ă©lan et sa tĂ©nacitĂ©, par la manĆuvre toutes les fois qu'elle a Ă©tĂ© possible, a forcĂ© l'ennemi Ă battre en retraite, l'a poursuivi sans rĂ©pit en bousculant toutes ses tentatives de rĂ©sistance, rĂ©alisant au total une avance de 30 kilomĂštres, et capturant des prisonniers et un trĂšs nombreux matĂ©riel. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°11333 de la 4e armĂ©e en date du 8 novembre 1918 Sous les ordres du lieutenant-colonel Clavery et des chefs de bataillon Bidaut, Jaillet et SauzĂšde, le 11 juin 1918, engagĂ© dans des conditions trĂšs pĂ©rilleuses, aprĂšs une nuit d'autos-camions, a franchi, au dĂ©part, avec un ordre et un entrain admirables un tir de barrage extrĂȘmement dense a conquis de haute lutte les deux premiers objectifs. MalgrĂ© les pertes sĂ©vĂšres et un tir meurtrier de mitrailleuses sur son flanc gauche, a fait 79 prisonniers dont 2 officiers, pris des mitrailleuses lĂ©gĂšres et lourdes. A organisĂ© en une nuit les positions conquises et s'y est maintenu pendant trente-six heures, jusqu'Ă sa relĂšve, sous un bombardement des plus violents, ayant 18 officiers et 696 hommes mis hors de combat. S'Ă©tait dĂ©jĂ distinguĂ© plusieurs fois depuis le dĂ©but de la campagne en particulier dans les attaques de la Somme et du Cornillet. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°356 de la 10e armĂ©e 10e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 2 citations 11e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 2 citations Jeune rĂ©giment indigĂšne, formĂ© Ă l'image de son chef, le lieutenant-colonel Charles-Roux, dont il partage la confiance, l'ardeur et la vaillance communicatives. Les 16 et 17 octobre 1918, sous le commandement provisoire du chef d'escadrons Beugnot, et aprĂšs une lutte dont l'opiniĂątretĂ© ne se dĂ©mentit pas un instant, est parvenu Ă arracher Ă l'ennemi, dans des conditions qui eussent fait hĂ©siter les plus braves, le passage de la Serre. Par cette manĆuvre hardie, exĂ©cutĂ©e sous de violents feux de mitrailleuses et d'artillerie, a contraint l'ennemi Ă la retraite et dĂ©cidĂ©, sur un front garni de dĂ©fenses et protĂ©gĂ© par 1 000 Ă 1 500 mĂštres d'inondations, de l'offensive de toute la division dont il fait partie. A pris ensuite la tĂȘte de la poursuite et talonnĂ© l'adversaire jusqu'Ă 10 kilomĂštres en lui faisant des prisonniers. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°164 du GQG en date du 8 novembre 1918 RĂ©giment magnifique, bien que de rĂ©cente formation, sous le commandement de son chef aussi modeste quâhĂ©roĂŻque, le lieutenant-colonel Charles-Roux, a attaquĂ© sans rĂ©pit, les 20, 21 & 23 juillet 1918, devant Tigny et le bois dâHartennes toujours avec le mĂȘme entrain, le mĂȘme esprit de sacrifice et de dĂ©vouement, malgrĂ© des pertes trĂšs lourdes, malgrĂ© la dĂ©sorganisation de ses cadres, faisant des prisonniers, prenant des mitrailleuses et se cramponnant au terrain conquis. » â Note n° du GQG en date du 17 dĂ©cembre 1918, citation Ă lâordre de la 10e armĂ©e 13e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 4 citations Sous les ordres du lieutenant-colonel Morin, a, les 20, 21 et 22 aoĂ»t 1918, malgrĂ© une chaleur torride, Ă travers un terrain extrĂȘmement difficile, conquis les objectifs fixĂ©s avec un entrain et une allure remarquables, rĂ©duisant de nombreux nids de mitrailleuses et capturant des groupes ennemis embusquĂ©s dans les creutes. A atteint, le premier de toute lâarmĂ©e, lâobjectif final, faisant tomber par la manĆuvre la rĂ©sistance dâun village qui arrĂȘtait sa progression. AprĂšs avoir pendant 6 jours et sous les plus violents bombardements toxiques maintenu les positions quâil venait de conquĂ©rir, a franchi de vive force, le 29 aoĂ»t, grĂące Ă une habile manĆuvre du lieutenant-colonel Morin, un canal et une riviĂšre, malgrĂ© des difficultĂ©s qui auraient rebutĂ© un chef de corps moins Ă©nergique, et malgrĂ© des pertes sĂ©vĂšres, sâest emparĂ© de deux villages et a rĂ©ussi Ă Ă©tablir une tĂȘte de pont quâil a conservĂ©e en dĂ©pit de bombardement intenses et de trois contre-attaques repoussĂ©es Ă la baĂŻonnette. Au cours de ces opĂ©rations, a capturĂ© 9 officiers, prĂšs de 500 prisonniers, 9 canons, 70 mitrailleuses. ordre n° 344 de la 10e armĂ©e en date du 12 octobre 1918 » â Ordre n° 6400 du GQG en date du 28 septembre 1918 Sous le commandement du lieutenant-colonel Morin, au cours des attaques du 18 et du 19 juillet 1918, a fait preuve dâun magnifique Ă©lan, surmontant toutes les rĂ©sistances, a enlevĂ© de haute lutte les objectifs qui lui Ă©taient assignĂ©s et notamment un village organisĂ© et opiniĂątrement dĂ©fendu. Sâest emparĂ© de 120 prisonniers et de 9 canons. » â Ordre n° 342 de la 10e armĂ©e en date du 9 octobre 1918 Sous les ordres du lieutenant-colonel Morin, a pris part avec son Ă©lan, sa tĂ©nacitĂ© et son mĂ©pris du danger habituels, Ă une victorieuse offensive pendant la pĂ©riode du 25 septembre au 15 octobre 1918. TrĂšs habilement conduit par son colonel, excellent manĆuvrier, il a dans une premiĂšre pĂ©riode, brisĂ© les rĂ©sistances de lâennemi, en particulier a pris de haute lutte un point dâappui trĂšs fortement dĂ©fendu et a fait tomber par encerclement la rĂ©sistance de boqueteaux remplis de mitrailleuses. Dans une seconde pĂ©riode, a poursuivi lâennemi en retraite avec une activitĂ© infatigable, bousculant ses arriĂšre-gardes malgrĂ© la fatigue de nombreuses nuits sans sommeil et de marches ininterrompues, laissant derriĂšre lui le champ de bataille couvert des morts de lâennemi, capturant 11 canons et une centaine de prisonniers, et rĂ©alisant une avance de trente kilomĂštres. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 1449 de la 4e armĂ©e en date du 12 novembre 1918 RĂ©giment d'Ă©lite qui a fait preuve, toutes les fois qu'il a Ă©tĂ© engagĂ©, des plus belles qualitĂ©s d'entrain et de dĂ©vouement. AppelĂ© les 11, 12 et 13 juin 1918, sous le commandement du lieutenant-colonel Morin, Ă participer Ă une contre-offensive gĂ©nĂ©rale, a exĂ©cutĂ© pendant deux jours consĂ©cutifs, une sĂ©rie d'attaques sur des positions fortement occupĂ©es a arrĂȘtĂ©, ainsi, une attaque ennemie importante en prĂ©paration, atteint ses objectifs et capturĂ© 7 canons, des mitrailleuses, des prisonniers, dont un E. M. de Bataillon et un important matĂ©riel. » â Ordre de la 10e armĂ©e 1e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs 5 citations La 3e brigade maocaine 9e rĂ©giment de marche de zouaves et 1er rĂ©giment mixte de zouaves et tirailleurs nâa cessĂ© de se distinguer depuisle dĂ©but de la campagne, vient, sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Cherrier et des lieutenants-colonels Cazenove et Mingasson, de faire preuve de persĂ©vĂ©rance et dâun entrain hĂ©roĂŻque, en enlevant Ă lâennemi, par une lutte pied Ă pied qui a durĂ© plus de seize jours, tous les points dâappui fortifiĂ©s quâil tenait Ă lâouest du canal de lâYser, le rejetant dĂ©finitivement sur la rive orientale, lui infligeant dâĂ©normes pertes et lui faisant de nombreux prisonniers. » â Ordre du dĂ©tachement dâarmĂ©e de Belgique La 153e division dâinfanterie 2e et 4e bataillons de chasseurs Ă pied, 9e rĂ©giment de zouaves, 1er rĂ©giment mixte de zouaves et tirailleurs, 39e et 60e rĂ©giments dâartillerie de campagne, compagnies du gĂ©nie 9/7 et 9/57 aprĂšs avoir montrĂ©, sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Deligny, un esprit offensif trĂšs remarquable, les 24, 2 et 26 fĂ©vrier 1916 a fait preuve, les jours suivants, dâune tenacitĂ©, dâune nedurance, dâun entrain, dâune volontĂ© de rien cĂ©der Ă lâennemi, au-dessus de tout Ă©loge. A tenu pendant onze jours consĂ©cutifs nuit et jour, en terrain dĂ©couvert sans relĂšve possible sous un effroyable bombardement de tous calibres, un secteur dont elle nâa pas perdu un pouce et dont elle ne sortait que pour tenter des contre-attaques en vu dâarrĂȘter lâoffensive ennemie. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 55 de la 2e ArmĂ©e, en date du 24 mars 1916 A peine retirĂ© dâune glorieuse bataille, Ă laquelle il avait pris la part la plus active, aprĂšs lâavoir prĂ©parĂ©e par toute une sĂ©rie de combats prĂ©liminaires, insouciant de ses pertes rĂ©centes, se jette, sous le commandement du lieutenant-colonel Moreaux, dans une nouvelle bataille, avec plus dâardeur encore, marchant en dĂ©pit des barrages dâartillerie et de mitrailleuses, Ă une allure dâĂ©tapes, brisant les rĂ©sistances successives sur une profondeur de 20 kilomĂštres, capturant Ă lâennemi dĂ©fait 300 prisonniers, un nombreux matĂ©riel, et contribuant, par son avance irrĂ©sistible, Ă lâencerclement dâun bien plus grand nombre. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n 137 de la 1re ArmĂ©e, en date du 30 septembre 1918 RĂ©giment dâĂ©lite, sous les ordres de son chef, le lieutenant-colonel Moreaux, le 1er rĂ©giment mixte de zouaves et tirailleurs a pris Ă la bataille du 18 au 21 juillet 1918, la part la plus glorieuse, sâemparant successivement sur 7 kilomĂštres de profondeur de trois positions fortement dĂ©fendues, capturant 27 canons, 170 mitrailleuses, 1100 prisonniers, et infligeant Ă lâennemi de fortes pertes. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n° 344 de la 10e ArmĂ©e, en date du 12 octobre 1918 RĂ©giment dâĂ©lite, toujours fidĂšle Ă ses belles traditions dâhĂ©roĂŻsme. Le 27 septembre 1918, sâest portĂ© Ă lâattaque des lignes allemandes quâil a enlevĂ©es de haute lutte, capturant 110 pisonniers et un matĂ©riel considĂ©rable. A bousculĂ© lâennemi sur le Chemin des Dames et lâa refoulĂ© au nord de lâAilette. AprĂšs quatorze jours de combats incessants, a forcĂ© le passage et en deux jours de poursuite a rĂ©alisĂ© une avance de 18 kilomĂštres, dĂ©livrĂ© 5 villages, rĂ©duisant plusieurs centres de rĂ©sistance dĂ©fendus avec acharnement. le 19 octobre, sâest emparĂ© dâun point dâappui fortement organisĂ© oĂč il a fait 105 prisonniers. Le 22 octobre, dâun nouveau bond victorieux de 3 kilomĂštres, a brisĂ© la rĂ©sistance de la Hunding Stellung et atteint la rive de la Souche. » â Citation Ă lâordre de la 10e armĂ©e. Ordre n° 7251 du GQG, en date du 9 dĂ©cembre 1918 4e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs 6 citations et drapeau dĂ©corĂ© de la lĂ©gion d'honneur RĂ©giment hĂ©roĂŻque, qui créé au dĂ©but de la guerre, s'est montrĂ©, dĂšs ses premiĂšres batailles, le digne et valeureux descendants des vieux rĂ©giments de zouaves et de tirailleurs dont il a prolongĂ© la tradition. A derriĂšre lui un passĂ© dĂ©jĂ chargĂ© de gloire. S'est toujours signalĂ© par une inĂ©branlable tĂ©nacitĂ© et par sa ferme volontĂ©, d'aller, s'il fallait, jusqu'au sacrifice total. AprĂšs avoir glorieusement combattu Ă Lassigny, en 1914, et Ă Ypres, en 1915, a brillamment vaincu l'ennemi Ă Douaumont 24 octobre 1916, Ă Louvemont 15 dĂ©cembre 1916, Ă La Malmaison 23 octobre 1917, Ă Longpont 18 juillet 1918 et sur l'Oise 20 aoĂ»t-4 septembre 1918. Par deux fois, a arrĂȘtĂ© la ruĂ©e dĂ©jĂ victorieuse de l'ennemi, Ă Roye-sur-Matz 30 mars 1918 et Ă Carlepont 29 mai-5 juin 1918. » â DĂ©cret du 5 juillet 1919 portant attribution de la croix de chevalier de la LĂ©gion d'honneur au Drapeau 4e RMZT futur 16e RMT- Le prĂ©sident de la RĂ©publique Le 24 octobre 1916, sous lâĂ©nergique commandement du lieutenant-colonel Vernois, a enlevĂ© dâun Ă©lan admirable les premiĂšres tranchĂ©es allemandes, puis, successivement, lâouvrage de la ferme de Thiaumont a inscrit une page glorieuse Ă son histoire en sâemparant, dans un irrĂ©sistible assaut, du village de Douaumont. » â Ordre gĂ©nĂ©ral de la 2e armĂ©e en date du 13 novembre 1916 Le 15 dĂ©cembre 1916, sous lâhabile et Ă©nergique commandement du lieutenant-colonel Vernois, a, dâun magnifique Ă©lan, enfoncĂ© les lignes allemandes sur une profondeur de 2 kilomĂštres, sâemparant, malgrĂ© une vive rĂ©sistance de lâennemi, de trois organisations successives fortement retranchĂ©es, capturant 1 038 prisonniers, dont 27 officiers et prenant ou dĂ©truisant 5 canons de 77, 10 canons de tranchĂ©e et un nombreux matĂ©riel de guerre. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°573 de la 2e armĂ©e en date du 5 janvier 1917 Sous lâĂ©nergique commandement du lieutenant-colonel Vernois, a attaquĂ©, le 23 octobre 1917, des positions ennemies puissamment organisĂ©es et sur lesquelles la garde prussienne avait lâordre de tenir Ă tout prix a enlevĂ©, dâun splendide Ă©lan, plusieurs lignes de tranchĂ©es solidement dĂ©fendues puis, manĆuvrant avec vigueur vers un deuxiĂšme objectif et brisant la rĂ©sistance opiniĂątre de lâadversaire, sâest emparĂ©, aprĂšs plusieurs combats corps Ă corps, de la moitiĂ© est du village de Chavignon, rĂ©alisant ainsi une avance de plus de 3 kilomĂštres. A fait, au cours de sa progression, 900 prisonniers, dont 18 officiers des rĂ©giments de la garde prussienne a capturĂ© 10 canons, 12 minenwerfer, 26 mitrailleuses et une grande quantitĂ© dâarmes, de munitions et de matĂ©riel. » â Ordre gĂ©nĂ©ral de la 6e armĂ©e en date du 13 novembre 1917 Les 28 et 29 mars 1918, sous le commandement du lieutenant-colonel Vernois, a dĂ©fendu avec la plus grande Ă©nergie les positions confiĂ©es Ă sa garde, repoussant victorieusement et aprĂšs de violents corps Ă corps toutes les tentatives faites par un ennemi agressif pour dĂ©boucher de ses positions et sâemparer de la station de Roye-sur-Matz, gagnant mĂȘme du terrain au nord de ce dernier village, interdisant Ă ce mĂȘme ennemi, les 30 et 31 mars, dâĂ©tendre son attaque vers lâEst, lui infligeant des pertes sanglantes et facilitant, par lâĂ©nergie de sa dĂ©fense et la vigueur de ses contre-attaques locales, le retour offensif dâun corps voisin. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°494 de la 3e armĂ©e en date du 24 aoĂ»t 1918 RĂ©giment dâĂ©lite qui a montrĂ© une fois de plus quâon pouvait entiĂšrement compter sur lui. Le 18 juillet 1918, Ă©nergiquement commandĂ© par la chef de bataillon Dhomme, renforcĂ© par le bataillon Deranque, du 8e Tirailleurs, est parti Ă lâassaut avec un entrai rĂ©sistances, refoulant lâennemi sur une profondeur de 7 kilomĂštres, lui faisant subir des pertes cruelles et capturant 950 prisonniers, 26 canons, 150 mitrailleuses et un nombreux matĂ©riel. » â Ordre gĂ©nĂ©ral n°342 de la 10e armĂ©e en date du 22 septembre 1918 RĂ©giment dâĂ©lite. Sous le commandement du colonel Vernois, est parti Ă lâattaque, les 18 et 20 aoĂ»t 1918, avec un entrain merveilleux. ArrĂȘtĂ© un moment par lâennemi, qui occupait une position formidablement dĂ©fendue par des mitrailleuses en nombre considĂ©rable et qui lui causait des pertes sĂ©vĂšres, lâa manĆuvrĂ© et obligĂ© Ă une retraite prĂ©cipitĂ©e. Continuant la poursuite, est arrivĂ© au bord de la riviĂšre sur les talons de lâennemi, lâempĂȘchant rĂ©alisant ainsi une avance de 10 kilomĂštres, faisant plus de 100 prisonniers, sâemparant de 2 canons et dâun matĂ©riel considĂ©rable. » â Ordre gĂ©nĂ©ral de la 10e armĂ©e Seconde Guerre mondiale[] 3e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 4 citations Superbe rĂ©giment qui, sous l'ardente impulsion d'un chef manĆuvrier, le lieutenant-colonel Gonzales de Linares, a fait preuve des plus belles qualitĂ©s guerriĂšres. Par une action hardie, qui modifiait en pleine bataille les dispositions initiales, s'est emparĂ©, le 12 janvier 1944, de la Monna Acquafondata, trĂšs Ăąprement dĂ©fendue. Poussant ensuite sans trĂȘve et sans laisser aucun rĂ©pit Ă l'ennemi, a rejetĂ© celui-ci, dĂšs le 15 janvier 1944, sur San Elia. A conservĂ© pendant trois semaines de batailles dans un pays extrĂȘmement difficile une attitude agressive, fournissant spontanĂ©ment aux autres rĂ©giments de tirailleurs de la division une aide prĂ©cieuse. S'est emparĂ© de nombreux prisonniers, d'un armement et d'un matĂ©riel important. » â 1re citation Ă l'ordre de l'ArmĂ©e attribuĂ©e au 3e lors de la campagne d'Italie en 1943-44, Ordre n° 096 D, le 25 mars 1944, gĂ©nĂ©ral Giraud Glorieux RĂ©giment qui, aprĂšs s'ĂȘtre particuliĂšrement distinguĂ© pendant la campagne d'hiver, vient Ă nouveau de s'imposer Ă l'admiration de tous au cours de la bataille de Rome. CommandĂ© avec maitrise par un chef animĂ© d'un esprit offensif aigu, et douĂ© d'un sens manĆuvrier trĂšs sur, le colonel de Gonzalez de Linares, le 3e a, depuis le 14 mai, menĂ© une poursuite ardente soutenue sans relĂąche, malgrĂ© les efforts de l'ennemi. Se lançant au devant des rĂ©serves adverses par la brĂšche de Castelforte, surprend par sa vitesse l'ennemi qui tente de se rĂ©tablir sur l'Orange-Linie, enlevant Coreno et Auzonia, se jette ensuite le 16 mai sur la position d'arrĂȘt dite Dora-Linie, particuliĂšrement forte du fait du terrain et l'enlĂšve Ă la suite d'actions Ă la fois hardies et souples, prenant d'assaut le MĂŽle de la Bastia et s'emparant, sans dĂ©semparer, dĂšs le 17 mai, du Goulet d'Esperia. Bousculant les Ă©lĂ©ments retardataires ennemis couvrant la Ligne Hitler , il gagne de vitesse le Kampf-Groupe de la 26e chagĂ© de son occupation, puis repousse les contre-attaques lacĂ©es par le 9e RĂ©giment, dĂ©truit Ă bout portant, avec l'appui du 7e Chasseurs, les casemates et tout le systĂšme dĂ©fensif de cette position organisĂ©e, le 18 mai Ă la CĂŽte 101. Se prĂ©cipite dĂšs le 19, Ă la poursuite de l'ennemi dĂ©sorganisĂ©, et le bouscule jusqu'Ă San Giovanni Incarico dont il s'empare en manĆuvrant habilement, au milieu d'une bataille de chars qui n'arrivent pas Ă ralentir son Ă©lan. A fait au cours de cette randonnĂ©e un trĂšs grand nombre de prisonniers et pris un important matĂ©riel de toutes sortes. Reprenant le combat dĂšs le 2 juin, part en pointe, entrainant tout derriĂšre lui, dĂ©passant, malgrĂ© la forme en retrait de nos lignes, les Ă©lĂ©ments alliĂ©s; parvient ainsi, en se battant, aux abords de la capitale dont il assura, dĂšs le 4 juin, le dĂ©bordement par le Nord-Est en venant border les rives du Tibre. A Ă©tĂ© de ce fait le premier Ă porter le drapeau de la France Ă Rome. » â 2e citation Ă l'ordre de l'ArmĂ©e attribuĂ©e au 3e aprĂšs le percement de la ligne Gustav par les troupes françaises en mai 1944, DĂ©cision n° 130 du 22 juillet 1944 - gĂ©nĂ©ral Juin Plaque commĂ©morative en face de la Chartreuse de Montrieux RĂ©giment d'Ă©lite, dĂ©jĂ deux fois citĂ© pendant la campagne d'Italie, et qui vient de se couvrir d'une nouvelle gloire, au lendemain mĂȘme de son dĂ©barquement sur la terre de France. Magistralement commandĂ© depuis le dĂ©but des opĂ©rations par un chef douĂ© des plus belles qualitĂ©s militaires, le colonel Gonzales de Linares, le 3e a, par ses trois bataillons, pris une part capitale aux opĂ©rations de Toulon et de Marseille. Son 1er bataillon, Ă©nergiquement commandĂ© par le commandant de Rocquigny, a enlevĂ© la position clĂ© du Croupatier, au nord de Toulon, puis s'est jetĂ© au cĆur de la ville, sans tenir compte de son infĂ©rioritĂ© numĂ©rique, coupant Ă l'ennemi tout itinĂ©raire de repli, lui faisant 200 prisonniers et capturant un Ă©norme butin. Son 3e bataillon, sous les ordres d'un chef dynamique, le capitaine Ruault, s'est frayĂ© un passage dans les dĂ©fenses avancĂ©es du nord de Toulon, les 19, 20 et 21 aout, portant par une habile manĆuvre ses Ă©lĂ©ments au Revest, puis Ă Dardennes et le Moulins. A ensuite pris un part importante dans l'attaque en force exĂ©cutĂ©e contre la poudriĂšre de Saint-Pierre le 22, enlevant sans un impĂ©tueux Ă©lan le quartier de Saint-Anne, en dĂ©pit d'une rĂ©sistance acharnĂ©e de l'adversaire, lui prenant plusieurs centaines de prisonniers. A enfin coopĂ©rĂ© Ă la chute de Marseille, grĂące Ă l'action dĂ©cisive de son 2e bataillon qui, sous les ordres d'un chef ardent, le commandant Valentin, s'est emparĂ© de la colline de Notre-Dame-de-le-Garde, fortement organisĂ©e et tenue, pivot de la dĂ©fense adverse. A ainsi prouvĂ© Ă la France retrouvĂ©e, l'Ă©tonnante vitalitĂ© et l'esprit de sacrifice immuable de la vieille armĂ©e d'Afrique. » â 3e citation Ă l'ordre de l'ArmĂ©e attribuĂ©e au 3e lors de la campagne de France en 1944, DĂ©cision n° 158, le 21 novembre1944, gĂ©nĂ©ral de Gaulle Magnifique RĂ©giment, toujours au plus fort des batailles, qui, aprĂšs s'ĂȘtre couvert de gloire en Italie, en Provence et dans le Jura, vient de se distinguer encore dans les Vosges, en Alsace, et en les ordres du Colonel Agostini, malgrĂ© la pluie, la neige et le froid, s'est Ă©lancĂ©, le 4 octobre, Ă l'assaut des Vosges ou s'accrochait un ennemi puissamment fortifiĂ©. A conquis de haute lutte, en dix jours de combats acharnĂ©s et malgrĂ© des pertes sanglantes, les crĂȘtes couvrant la vallĂ©e de la Moselotte, puis cette vallĂ©e elle-mĂȘme. Le 22 novembre 1944, s'est jetĂ© sur les positions dĂ©fendant le col de Bussang, les a enlevĂ©es d'un Ă©lan irrĂ©sistible, et a forcĂ© les portes de l'Alsace. Au dĂ©but de 1945, brusquement appelĂ© Ă dĂ©fendre Strasbourg dangereusement menacĂ© au Nord, a opposĂ© aux troupes de choc allemandes une rĂ©sistance inĂ©branlable. Son troisiĂšme bataillon, encerclĂ© dans Kilstett, par deux bataillons d'Ă©lite allemands puissamment appuyĂ©s par des chars, rĂ©sista avec acharnement, dĂ©fendant le village maison par maison, permettant ainsi Ă la contre-attaque des autres Ă©lĂ©ments du RĂ©giment de le dĂ©gager, obligeant l'ennemi Ă se replier avec de lourdes pertes en hommes et en matĂ©riel, lui faisant 500 prisonniers et mettant dĂ©finitivement Strasbourg Ă l'abri des visĂ©es allemandes. Le 15 mars, chargĂ© de la rupture de la ligne fortifiĂ©e allemande, au Nord de Bischwiller , aprĂšs deux jours de combats acharnĂ©s et sanglants au milieu des champs de mines et des ruines de villages pilonnĂ©s par l'artillerie, atteignit ses objectifs, força l'ennemi Ă la retraite, l'obligeant Ă repasser la Lauter . Le 18 mars, aprĂšs avoir libĂ©rĂ© le territoire jusqu'Ă la frontiĂšre, poussa ses Ă©lĂ©ments de pointe en territoire allemand. Reprenant l'offensive, se porte Ă Spire aprĂšs avoir traversĂ© la ligne Siegfried. Passe Ă ce moment sous le commandement du lieutenant-colonel de la Boisse, franchit le Rhin par surprise et avec des moyens de fortune, dans la nuit du 30 au 31 mars, crĂ©e une tĂȘte de pont malgrĂ© une violente rĂ©action de l'ennemi, bouscule et refoule des Ă©lĂ©ments jusqu'Ă l'Enz, aprĂšs une poursuite de 80 kilomĂštres. Reprend ensuite sa progression jusqu'Ă Stuttgart en brisant les rĂ©sistance ennemies Ă©chelonnĂ©es entre l'Enz et la capitale du Wurtemberg. Au cours de toutes ces opĂ©rations s'est emparĂ© d'Ă©normes quantitĂ©s d'armes et de matĂ©riel et a fait plus de 3 000 prisionniers. » â 4e citation Ă l'ordre de l'ArmĂ©e attribuĂ©e au 3e lors de la campagne de France en 1944, DĂ©cision n° 1215, le 1er octobre 1945, gĂ©nĂ©ral de Gaulle 4e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 4 citations Le 4e RĂ©giment de Tirailleurs Tunisiens, magnifique rĂ©giment qui a su jusqu'Ă la derniĂšre minute, sous les ordres du colonel BessĂšres et des chefs de bataillon Roche, Schler, Galaup et Germain, se montrer digne de son passĂ©. EngagĂ© sur l'Oise Ă peine dĂ©barquĂ© en France, il contient la ruĂ©e ennemie entre l'Isle-Adam et Persan Beaumont avec quelques Ă©lĂ©ments dont le sacrifice permet aux restes des grandes unitĂ©s, retraitant depuis la Somme, de se reformer. Constamment harcelĂ© par l'ennemi, il couvre au cours des journĂ©es des 13, 14 et 15 juin 1940, les mouvements de repli. Le 16 juin, il se fraye un passage Ă travers les Ă©lĂ©ments motorisĂ©s adverses qui, dĂ©bouchant de Paris vers Versailles, lui barraient la route vers la rĂ©gion de Rambouillet et reprend sa place dans le dispositif pour faire face Ă l'avance adverse. Le 16 juin, Ă Ablis, pris en tĂȘte, de flanc et sur les arriĂšres, submergĂ© par une attaque massive d'engins blindĂ©s et d'infanterie, il se bat jusqu'Ă l'Ă©puisement de ses moyens, perdant 90 % de ses effectifs, ajoutant ainsi par son hĂ©roĂŻsme et son esprit de sacrifice, animant d'un mĂȘme souffle Français et Tunisiens, une page nouvelle Ă ses traditions et son faste guerrier. » â 1ere citation Ă l'ordre de l'ArmĂ©e, Juin 1940 RĂ©giment hĂ©ritier d'un lourd passĂ© de gloire, le 4e RĂ©giment de Tirailleurs Tunisiens, sous les ordres du colonel Roux, s'est montrĂ© digne de sa lĂ©gendaire rĂ©putation. Dans une action magnifique d'audace, a percĂ© le 25 janvier 1944 la position allemande Gustave assise sur un terrain qui paraissait la rendre imprenable. D'un seul Ă©lan, s'est emparĂ© le mĂȘme jour de la position-clĂ© du BelvĂ©dĂšre. A poussĂ© ensuite sans rĂ©pit pour Ă©largir la brĂšche malgrĂ© de furieuses contre-attaques allemandes incessamment rĂ©pĂ©tĂ©es et l'afïŹux de rĂ©serves ennemies. S'est ensuite accrochĂ© au terrain avec une Ă©nergie farouche malgrĂ© les pertes subies et la fatigue ressentie. A vengĂ© ainsi la mort de son colonel tombĂ© au champ d'honneur dont l'esprit du devoir et de sacrifice exprimait les qualitĂ©s mĂȘmes de son rĂ©giment. S'est emparĂ© de nombreux prisonniers et d'un important matĂ©riel. » â 2e citation Ă l'ordre de l'ArmĂ©e attribuĂ©e aprĂšs la bataille du BelvĂ©dĂšre 25 janvier au 4 fĂ©vrier 1944; Ordre gĂ©nĂ©ral n°96 du 25 mars 1944 par le gĂ©nĂ©ral Giraud[63] RĂ©giment d'Ă©lite, le 4e RĂ©giment de Tirailleurs Tunisiens a terminĂ© la campagne d'Italie par la prise de Sienne et, dĂšs le dĂ©barquement en France, a affirmĂ© de nouveau ses qualitĂ©s militaires. Le 5 septembre 1944, lancĂ© de nuit par son chef, le colonel Guillebaud, a traversĂ© les lignes de retraite ennemies, a coupĂ© Ă Baume-les-Dames les colonnes allemandes se repliant de Besançon, capturant de nombreux prisonniers, dĂ©truisant plusieurs chars et faisant sauter un train de munitions et de troupe. AprĂšs avoir dans un terrain trĂšs difficile, devant un ennemi tenace et mordant, brillamment rĂ©sistĂ© aux contre-attaques ennemies appuyĂ©es de chars lourds, s'est maintenu sur la rive Sud du Doubs, permettant ainsi par son action audacieuse l'encerclement de Besançon. Le 12 septembre 1944, s'est emparĂ© de Pont-de-Roide-Vermondans aprĂšs de durs combats, a rĂ©sistĂ© pendant deux jours Ă des contre-attaques menĂ©es jusqu'au corps Ă corps, infligeant Ă l'ennemi de lourdes pertes et obligeant Ă abandonner la partie. S'est emparĂ© de nombreux prisonniers et d'un important matĂ©riel. » â 3e citation Ă l'ordre de l'ArmĂ©e, Mars 1945 Magnifique rĂ©giment, le 4e RĂ©giment de Tirailleurs Tunisiens qui, sous les ordres du colonel Guillebaud, n'a cessĂ© d'ajouter Ă sa gloire au cours de l'Ăąpre lutte soutenue dans les Vosges par la 3e DIA, d'octobre Ă dĂ©cembre 1944. Les 6 et 7 octobre, il s'empare de Ramonchamp, de Lettraye, Ăąprement dĂ©fendus. Le 17 octobre, il maintient, contre les efforts acharnĂ©s de l'ennemi en subissant de lourdes pertes, ses positions Ă l'est de Vagney. AprĂšs un sĂ©jour prolongĂ© en ligne dans de trĂšs mauvaises conditions atmosphĂ©riques, il repart Ă l'attaque et conquiert Rochesson et la ferme Xatis les 3, 4 et 5 novembre. Le 17 dĂ©cembre, il enlĂšve d'assaut Orbey aprĂšs de farouches combats, dĂ©truisant ou capturant un bataillon ennemi. En janvier 1945, il couvre Strasbourg. Remis en ligne dans la tĂȘte de pont d'Oberhoffen, il subit pendant vingt jours les tirs d'artillerie et de mortiers. Le 15 mars, jaillissant de ses positions, il enlĂšve le camp d'Oberhoffen puissamment couvert de champs de mines, ouvrant ainsi la voie Ă la poursuite qui achĂšve de libĂ©rer la basse Alsace. Reprenant la tĂȘte de la division, le 4e RTT bouscule le 17 mars les arriĂšre-gardes ennemies qui couvrent la ligne Siegfried et franchit d'un rapide Ă©lan la Lauter Ă Lauterbourg et Scheibenhardt, et conquiert ainsi Phonneur d'ĂȘtre la premiĂšre unitĂ© française Ă fouler le sol allemand. EngagĂ© pour la bataille sur le Neckar sous les ordres du colonel Goutard, il a remarquablement manĆuvrĂ© pour faire tomber le mĂŽle de rĂ©sistance de Lechelberg, coupant ainsi la retraite de la 198e VGD. Il enlĂšve successivement Lauffen le 7 avril, Rettiegheim le 9. Il participe en flĂšche Ă la manĆuvre de Stuttgart en forçant le 7 avril la position allemande au Sud de l'Enz, s'empare de Pforzheim, capturant plus de 1000 prisonniers. Dans un Ă©lan irrĂ©sistible, il atteint la capitale du Wurtemberg oĂč il entre le 21 avril 1945. Il clĂŽture ainsi glorieusement au cĆur de l'Allemagne la longue sĂ©rie de ses victoires de Tunisie, d'Italie, des Vosges et de l'Alsace. » â 4e citation Ă l'ordre de l'ArmĂ©e, Janvier 1946 7e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 3 citations Magnifique rĂ©giment qui sous les ordres du colonel Chappuis [âŠ] s'est montrĂ© digne de son passĂ© lĂ©gendaire. Le 12 janvier 1944, dans une action hardie et opiniĂątre soutenue, s'est emparĂ© du Monna Casale, clĂ© de la position ennemie, Ăąprement dĂ©fendue par un ennemi qui a lancĂ© trois furieuses contre-attaques sur le premier objectif. S'est ensuite emparĂ© du Passero et a rejetĂ©, le 15 janvier 1944, aprĂšs un combat sanglant, un adversaire brave et dĂ©terminĂ© au-delĂ du Rapido. Sans se laisser dĂ©semparer par la rĂ©sistance ennemie sur le Carella, a Ă©paulĂ© dĂšs le 27 janvier, le 4e sur la position clĂ© du BelvĂ©dĂšre, repoussant les furieuses contre-attaques ennemies, s'accrochant avec dĂ©termination au terrain conquis et progressant hĂ©roĂŻquement avec une Ă©nergie farouche malgrĂ© les pertes subies et la fatigue d'une bataille de trois semaines dans un pays des plus difficiles. A capturĂ© de nombreux prisonniers et un important matĂ©riel. » â 1re citation Ă l'ordre de l'ArmĂ©e attribuĂ©e au 7e lors de la bataille du BelvĂ©dĂšre en Italie du 25 janvier au 4 fĂ©vrier 1944, Ordre gĂ©nĂ©ral n° 096, 25 mars 1944 - gĂ©nĂ©ral Giraud Magnifique RĂ©giment, hĂ©ritier des plus belles traditions de l'ArmĂ©e d'Afrique, [âŠ] vient de prendre une part capitale dans les opĂ©rations qui ont amenĂ© la libĂ©ration de Marseille. EngagĂ© dans la rĂ©gion d'Aubagne, le 20 aoĂ»t 1944, contre un ennemi encore solide et combatif, grĂące Ă une audacieuse et habile manĆuvre, a rĂ©ussi Ă trouer son dispositif, en n'hĂ©sitant pas Ă escalader les massifs difficiles du Plan de l'Aigle et de la Grande Etoile. Faisant preuve d'une trĂšs belle endurance, malgrĂ© l'ennemi, a poussĂ© sans dĂ©semparer sur Marseille, dont il a Ă©tĂ© le premier Ă atteindre les faubourgs Ă Camoins, Ă la Valentine et Ă la Rose. Le 23 au matin, s'est jetĂ© seul dans la ville dĂ©fendue par une garnison forte d'une dizaine de milliers d'hommes. A menĂ© courageusement et mĂ©thodiquement un difficile combat de rues, traquent sans arrĂȘt l'ennemi et l'a acculĂ© au port. A capturĂ© de nombreux prisonniers et un important matĂ©riel. » â 2e citation Ă l'ordre de l'ArmĂ©e attribuĂ©e au 7e lors de la prise de Marseille en aoĂ»t 1944, DĂ©cision n° 158, le 21 novembre 1944 - gĂ©nĂ©ral de Gaulle Glorieux rĂ©giment qui, aprĂšs s'ĂȘtre distinguĂ© en Tunisie, en Italie et dans les combats de Marseille, prend une part non moins glorieuse Ă une dure campagne d'hiver dans les Vosges et en Alsace. Le 4 octobre 1944, se heurtant dans la forĂȘt de Longegoutte Ă un ennemi particuliĂšrement mordant, le RĂ©giment [âŠ] bouscule l'adversaire en sept jours de combats acharnĂ©s et malgrĂ© de furieuses contre-attaques, le rejette au nord de la Moselotte, libĂšre Saulxures et Bamon le 11 octobre et s'empare de la TĂȘte des Cerfs le 14. AprĂšs avoir tenu dans des conditions particuliĂšrement difficiles le Haut du Faing, le 7e RTA [âŠ] se lance ardemment dans la bataille pour les Cols des Vosges. Du 25 novembre au 1er dĂ©cembre 1944, bouscule la rĂ©sistance opiniĂątre de l'ennemi dans la vallĂ©e de Ventron, s'empare de l'important passage du col d'Oderen et ouvre ainsi Ă la Division la route de l'Alsace. Descendant ensuite hardiment dans la vallĂ©e de la Thur, libĂšre le village de Kruth et pousse ses avant-gardes jusqu'Ă proximitĂ© immĂ©diate de l'ennemi retranchĂ© sur la route des crĂȘtes. Le 30 janvier 1945, achĂšve, avec la mĂȘme ardeur, le nettoyage de la tĂȘte de pont allemande au sud de Strasbourg, et atteint le Rhin sur toute l'Ă©tendue de son secteur⊠» â 3e citation Ă l'ordre de l'ArmĂ©e attribuĂ©e au 7e aprĂšs les batailles des Vosges et d'Alsace, DĂ©cision n° 594, le 3 avril 1945 - gĂ©nĂ©ral de Gaulle NĂ©cropoles[] Quelques nĂ©cropoles dans lesquelles les tombes de tirailleurs sont particuliĂšrement nombreuses[64] NĂ©cropoles Guerre Nombre de tombes StĂšles musulmanes Douaumont Meuse 1914-1918 16 117 592 Notre-Dame-de-Lorette Pas-de-Calais 1914-1918 40 000 576 La ferme de Suippes Marne[65] 1914-1918 9 256 1 959 CondĂ©-Folie Somme 1940 3 310 829 Rougemont Doubs 1944 2 177 1 251 Sigolsheim Haut-Rhin 1944 1 589 792 Venafro Italie 1944 4 578 3 130 Monte Mario Italie 1944 1 709 1 142 Hommages[] Hommages de personnalitĂ©s militaires et civiles[] Hommages de personnalitĂ©s militaires et civiles Les tirailleurs algĂ©riens Ă©crivirent pour l'armĂ©e française des pages parmi les plus glorieuses de son histoire. Au cours de la guerre 1914-1918, leur discipline et leur courage leur valurent les plus hautes distinctions. Au cours de la 2° guerre mondiale, ils renouvelĂšrent leurs exploits, en Tunisie, puis en Italie. Ils furent parmi les remarquables combattants qui, Ă Cassino, obligĂšrent la Wehrmacht Ă se replier. C'est la 3° division algĂ©rienne, sous le commandement du gĂ©nĂ©ral de Monsabert, qui, au prix de combats acharnĂ©s et de lourdes pertes, enleva le BelvĂ©dĂšre et ouvrit une brĂšche dans la ligne Gustav. Les tirailleurs algĂ©riens participĂšrent avec les pieds-noirs au dĂ©barquement en Provence et Ă la libĂ©ration de la France. A leur retour d'Indochine, la majoritĂ© d'entre eux reprit le combat en AlgĂ©rie, essentiellement dans les montagnes, pour mener une guerre, qui, au dĂ©part, leur Ă©tait incomprĂ©hensible. » â GĂ©nĂ©ral AndrĂ© Lenormand[66] Le rĂŽle jouĂ© pendant la grande guerre par les indigĂšnes algĂ©riens a Ă©tĂ© grand, leur sang s'est mĂȘlĂ© au sang français sur tous les champs de bataille, leur acquĂ©rant des droits lĂ©gitimes par des sacrifices communs. » â Henri des Lyons de Feuchins[67] Les tirailleurs de la 3e DIA, la division des trois croissants, Ă©criront sur les pentes des Apennins quelques-unes des plus belles pages d'hĂ©roĂŻsme de l'histoire de l'armĂ©e française. Ces enfants de la vieille Numidie que leur chef, le gĂ©nĂ©ral de Montsabert, qualifie de par leur origine d'hĂ©ritiers de la IIIe Augusta enlĂšveront le Monna Casale 1395 mĂštres, le Monna Acqua Fondata 1325 mĂštres, s'accrochent au BelvĂ©dĂšre avant de forcer la ligne Gustav et de marcher sur Rome. » â Pierre Montagnon[68] Le 4e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens accomplit un des faits d'armes les plus brillants de la guerre au prix de pertes Ă©normes. » â Charles de Gaulle, Ă propos du fait d'armes accompli par le 4e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens lors de la bataille du BelvĂ©dĂšre du 25 janvier au 4 fĂ©vrier 1944[69] Le 4e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens avait rĂ©alisĂ© un des plus hauts faits d'armes de notre histoire militaire en s'emparant du BelvĂ©dĂšre. » â GĂ©nĂ©ral Augustin Guillaume, Ă propos du fait d'armes accompli par le 4e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens lors de la bataille du BelvĂ©dĂšre du 25 janvier au 4 fĂ©vrier 1944[70] On ne peut prĂ©sager de l'avenir de notre Pays, mais il est permis de penser qu'on ne reverra jamais une troupe plus magnifique, ayant plus d'allant et davantage animĂ©e du dĂ©sir de se battre. Le soldat du Corps ExpĂ©ditionnaire Français en Italie, en 1944, aura droit dans l'Histoire, Ă prendre place au premier rang des plus beaux soldats qu'ait jamais eu la France. » â GĂ©nĂ©ral RenĂ© Chambe[71] Pour trop de nos contemporains, les campagnes de Tunisie et d'Italie restent des inconnues, Ă©clipsĂ©es qu'elles ont Ă©tĂ© par les rĂ©cits de la RĂ©sistance et de la DĂ©portation et l'Ă©popĂ©e de la 2e Juin n'a pas, comme Leclerc, une rue dans toutes nos villes. Et pourtant ses soldats ont contribuĂ© Ă la LibĂ©ration, sur le plan stratĂ©gique en perçant le redoutable front dĂ©fensif allemand d'Italie, et sur le plan moral, en montrant aux AlliĂ©s et au monde que l'armĂ©e française Ă©tait redevenue crĂ©dible. Le courage des poilus de 14-18 reste un symbole du courage militaire mais il a Ă©tĂ© rejoint par celui des combattants d'Italie. Ces derniers avaient en effet Ă vaincre trois adversaires Ă la fois un hiver rigoureux Ă des altitudes Ă©levĂ©es, un terrain trĂšs accidentĂ© et un ennemi trĂšs aguerri aprĂšs quatre ans de campagne incessantes et victorieuses, supĂ©rieurement armĂ© et terriblement pugnace. Les engagĂ©s algĂ©riens et marocains constituaient l'essentiel des troupes du Corps ExpĂ©ditionnaire Français d'Italie. Ils ont fait la preuve de leur bravoure et de leur fidĂ©litĂ© Ă la France mais ils se sont battus essentiellement par attachement Ă leurs chefs directs, gradĂ©s Français de carriĂšre ou pieds noirs mobilisĂ©s. [...] Il en rĂ©sulte que nous avons une immense dette de reconnaissance Ă la fois vis-Ă -vis de ces soldats maghrĂ©bins et de leurs descendants, et vis-Ă -vis de leurs chefs. » â GĂ©nĂ©ral Jean Delaunay, ancien Chef d'Ă©tat-major de l'armĂ©e de terre française de 1980 Ă 1983[72] Il serait inadmissible que dans la communautĂ© française de demain, les hĂ©ros de la campagne de libĂ©ration, descendants des glorieux tirailleurs qui Ă l'Alma, Ă SolfĂ©rino, Ă Wissembourg, Ă Verdun et devant la ligne Maginot versĂšrent leur sang pour la France continuent Ă ĂȘtre traitĂ©s en Français auxiliaires. » â Jacques Marquette, en 1944, aprĂšs la libĂ©ration de la France[73] Voies portant le nom de rĂ©giments de tirailleurs[] En mĂ©moire des libĂ©rateurs La rue des Tirailleurs tunisiens » Ă Scheibenhard en Alsace. Avenue du TreiziĂšme Tirailleurs et Pont du 13e Tirailleurs AlgĂ©riens Ă Limal Belgique Boulevard du 7e Tirailleurs AlgĂ©riens Ă Marseille 13 Place du 3e RTA Ă Toulon 83 Place du 3e RTA Ă Damprichard 25 Place du 3e RTA Ă Kilstett 67[74] Rue du 3e RTA Ă Pontarlier 25 Rue du 3e RTA Ă Bussang 88 Rue de 3e et 7e RTA Ă Saulxures-sur-Moselotte 88 Rue des Tirailleurs Tunisiens Ă Scheibenhard 67 Rue du 15e RTA Ă PĂ©rigueux 24 Bibliographie[] Tirailleurs algĂ©riens et tunisiens 1830/1964, Carnets de la Sabretache, numĂ©ro spĂ©cial, 1980, sĂ©rie 55 Anthony Clayton, Histoire de l'ArmĂ©e française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994 Robert HurĂ©, L'ArmĂ©e d'Afrique 1830-1962, Charles-Lavauzelle, 1977 Dominique Lormier, C'est nous les Africains, Calmann-Levy, 2006 Les Africains, Historama, hors-sĂ©rie no 10, 1970 Antoine Mattei capitaine au 124e rĂ©giment de ligne, Ătude sur les tirailleurs algĂ©riens, etc., 1872 Razik Alex Menidjel, Les Tirailleurs algĂ©riens, Ăditions Publibook, 2007 ISBN 2748336321 "De l'AlgĂ©rie au Rhin, Journal de Guerre du 3e Tirailleur de Marche", 168 pages, 47 illustrations 38 photographies et 9 cartes Auguste Picard, Ă©diteur, Paris, 1920 Tarek, Batist, Yasmina Khadra prĂ©face et Kamel Mouellef, Turcos, le jasmin et la boue, Tartamudo, 2011 Notes et rĂ©fĂ©rences[] Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l'article intitulĂ© Turcos » voir la liste des auteurs. â 14 rĂ©giments combattants au 31 aout 1918. 5 sont créés entre septembre et novembre 1918 mais ne participent pas au combats â 6 citations Ă l'ordre de l'ArmĂ©e. Seules 23 unitĂ©s 17 rĂ©giments et 6 bataillons de l'ArmĂ©e de Terre la reçoivent en 1914-1918 â Les tirailleurs algĂ©riens Ă©crivirent pour l'armĂ©e française des pages parmi les plus glorieuses de son histoire. Au cours de la guerre 1914-1918, leur discipline et leur courage leur valurent les plus hautes distinctions. Au cours de la 2° guerre mondiale, ils renouvelĂšrent leurs exploits, en Tunisie, puis en Italie. Ils furent parmi les remarquables combattants qui, Ă Cassino, obligĂšrent la Wehrmacht Ă se replier. C'est la 3° division algĂ©rienne, sous le commandement du gĂ©nĂ©ral de Monsabert, qui, au prix de combats acharnĂ©s et de lourdes pertes, enleva le BelvĂ©dĂšre et ouvrit une brĂšche dans la ligne Gustav. Les tirailleurs algĂ©riens participĂšrent avec les pieds-noirs au dĂ©barquement en Provence et Ă la libĂ©ration de la France. Ă leur retour d'Indochine, la majoritĂ© d'entre eux reprit le combat en AlgĂ©rie, essentiellement dans les montagnes, pour mener une guerre, qui, au dĂ©part, leur Ă©tait incomprĂ©hensible », gĂ©nĂ©ral AndrĂ© Lenormand, La guerre d'AlgĂ©rie », in Historia Magazine, n°218/25, 6 mars 1972 â Paul Gaujac, Le Corps expĂ©ditionnaire français en Italie, Histoire et Collections, 2003, p. 33 â Le 14 mars [1855], trois postes avancĂ©s des Russes sont vigoureusement enlevĂ©s par nos troupes sous la direction du gĂ©nĂ©ral Bisson, de service Ă la tranchĂ©e ; les ennemis reviennent en nombre pour reprendre le terrain sur lequel le colonel du GĂ©nie Frossard a dĂ©jĂ mis ses travailleurs Ă l'Ćuvre. Assaillies par le nombre, les compagnies engagĂ©es tiennent rĂ©solument, mais elles sont cruellement Ă©prouvĂ©es. Trois compagnies de Tirailleurs algĂ©riens, commandĂ©es par le chef de bataillon Gibon, accourent opportunĂ©ment Ă leur aide; elles se lancent Ă la baĂŻonnette sur l'ennemi, et le refoulent aprĂšs une lutte acharnĂ©e oĂč plusieurs des siens sont tuĂ©s ou blessĂ©s. Ă la suite de ce fait d'armes, le corps fut citĂ© dans l'ordre gĂ©nĂ©ral du 19 mars 1855 du gĂ©nĂ©ral commandant en chef l'armĂ©e d'Orient pour l'audace avec laquelle, "dans la nuit du 14 au 15 mars, trois compagnies se sont jetĂ©es sur une masse d'infanterie russe, l'ont mise en dĂ©route et refoulĂ©e dans la place". », Journal Officiel, Le livre d'or des tirailleurs indigĂšnes de la province d'Alger ou, Fastes et services des bataillons d'Alger et de Titheri, devenus ler RĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens, Bastide, 1866, â Le livre d'or des tirailleurs indigĂšnes de la province d'Alger, â 7,0 7,1 7,2 et 7,3 Anthony Clayton, Histoire de l'ArmĂ©e française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994, â Le colonel Laure avait servi en Afrique presque toujours aux zouaves ou aux troupes indigĂšnes depuis vingt annĂ©es. Il n'avait pas fait la campagne de CrimĂ©e, le rĂ©giment auquel il Ă©tait attachĂ© Ă cette Ă©poque comme lieutenant-colonel ayant Ă©tĂ© maintenu en Afrique. Les tirailleurs qu'il commandait sont les mĂȘmes que ceux qui bondissaient comme des panthĂšres Ă l'Alma, Ă Inkermann, Ă Traclir et Ă Kinburn, et qui s'Ă©lancĂšrent si bravement dans la gorge de Malakoff »., Charles Adam, La Guerre d'Italie histoire complĂšte des opĂ©rations militaires dans la pĂ©ninsule, Librairie populaire des villes et des campagnes, 1859, p. 43 â Le livre d'or des tirailleurs indigĂšnes de la province d'Alger, Bastide, 1866 â Henri Dunant, Un Souvenir de Solferino, Fick, 1862, p. 34 â Lucien Darier-Chatelain, Historique du 3e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens, G. Heim, 1888 â Pierre Dufour, 1er rĂ©giment de Tirailleurs, Lavauzelle, p. 28 â Les 2e et 3e RTA seront dĂ©corĂ©s de la LĂ©gion d'Honneur pour avoir pris ces deux drapeaux. En 1859, lors de la bataille de Magenta, NapolĂ©on III dĂ©cide que les rĂ©giments ayant pris un drapeau Ă l'ennemi pourront ĂȘtre dĂ©corĂ©s de la LĂ©gion d'honneur. Le 2e Zouaves est ainsi le premier Ă recevoir la lĂ©gion d'Honneur le 4 juin 1859. Suivront ensuite les 51e, 57e, 76e et 99e de ligne, le 3e Zouaves, le 3e RTA, le 1e Chasseurs d'Afrique et le Drapeau des chasseurs unique pour l'ensemble des bataillons â Histoire de l'armĂ©e française, Pierre Montagnon, Ă©ditions Pygmalion, 1997 â Pierre Dufour, 1er rĂ©giment de Tirailleurs, Lavauzelle, p. 32 â gĂ©nĂ©ral Maurice Faivre, Les Combattants musulmans de la guerre d'AlgĂ©rie des soldats sacrifiĂ©s, Editions L'Harmattan, 1995, p. 12 â Le Turco Ă©tait un tirailleur algĂ©rien qui, lors de la guerre franco-prussienne de 1870, a rĂ©ussi Ă arrĂȘter pendant quelques heures une colonne de Prussiens qui se dirigeaient vers OrlĂ©ans. AprĂšs avoir tuĂ© plusieurs ennemis, il tomba Ă son tour. Deux monuments rappellent son action hĂ©roĂŻque l'un, rĂ©cemment amĂ©nagĂ©, se trouve Ă l'angle de la rue des Hauts-Bois, l'autre plus imposant, dans le cimetiĂšre de Chanteau. Chaque annĂ©e, en dĂ©cembre, a lieu une commĂ©moration en son souvenir â Jacques FrĂ©meaux, Les Colonies dans la Grande Guerre, 14-18, 2006, p. 63 et 202 â Anthony Clayton, Histoire de l'ArmĂ©e française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994, â Jacques FrĂ©meaux, op. cit., â composĂ©e non de Marocains lors de la bataille de la Marne mais de 6 bataillons de tirailleurs algĂ©riens et tunisien qui seront regroupĂ©s pour former le 7e RTA le 1er octobre 1914 au sein de cette mĂȘme division, 4 bataillons de Zouaves, et 3 bataillons de coloniaux, Pages de gloire de la Division marocaine, 1914-1918., 1919 â Pages de gloire de la Division marocaine, 1914-1918 sur Gallica, â Le gĂ©nĂ©ral commandant la IXe ArmĂ©e cite Ă l'ordre de l'armĂ©e la 1re division du Maroc, commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Humbert pour la vaillance, l'Ă©nergie, la tĂ©nacitĂ© dont elle a fait preuve aux combats de la Fosse-Ă -l'Eau le 28 aoĂ»t et dans les journĂ©es des 6, 7, 8 et 9 septembre Ă Montdement, Montgivroux, Saint-Prix. Les rĂ©sultats obtenus, comme aussi les pertes qu'elle a subies, en tĂ©moignent. Tous, zouaves, coloniaux, tirailleurs indigĂšnes ont fait d'une façon admirable leur devoir », ordre gĂ©nĂ©ral N° 11 dĂ» 22 septembre 1914 de la IXe ArmĂ©e, marĂ©chal Foch â La division marocaine aux Marais de Saint-Gond et la 45e sur l'Ourcq â Adolphe Messimy, Mes souvenirs, Librairie Plon, 1937, p. 178 â Lieutenant-Colonel Gelez, Les tirailleurs algĂ©riens in La Revue des Deux-Mondes, n° 5-8, 1951, â Baron des Lyons de Feuchins, Rapport sur le Bilan des Pertes en Morts et en BlessĂ©s des Nations BelligĂ©rantes, Journal Officiel, Documents parlementaires, Annexe n° 335, 1924 â Nombre de tuĂ©s par annĂ©e 1914 6 500 , 1915 8 350, 1916 6 100, 1917 5 200, 1918 8 450, 1919 1 300, Gilbert Meynier, L'AlgĂ©rie rĂ©vĂ©lĂ©e, Droz, 1981, p. 174 â La Hundling-Stellung, derniĂšre ligne de dĂ©fense allemande composĂ©e de tranchĂ©es, casemates, barbelĂ©s.... qui passait par Saint-Quentin-le-Petit. â Note de l'EMA, mars 1940, Archives du SHAT, 9N22 â Jean-François Muracciole, Histoire de la France libre, Presses universitaires de France, 1996, â Anthony Clayton, Histoire de l'ArmĂ©e française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994, â StĂ©phane Simonnet, Atlas de la LibĂ©ration de la France, Paris, Ă©d. Autrement, 1994, rĂ©imp. 2004 ISBN 2-7467-0495-1 , p. 51. â Paul-Marie de La Gorce, L'Empire Ă©cartelĂ© 1936-1946, DenoĂ«l, 1988, p. 496 â Ătat-major, 1er bureau, Effectifs des forces terrestres en Afrique du Nord, Archives du SHAT, 10P241 â Paul-Marie de La Gorce, L'Empire Ă©cartelĂ© 1936-1946, DenoĂȘl, 1988, â Paul Gaujac, Le Corps expĂ©ditionnaire français en Italie, Histoire et collections, 2003, p. 31 â Paul-Marie de La Gorce, L'Empire Ă©cartelĂ© 1936-1946, DenoĂ«l, 1988, p. 497 â Pierre Montagnon, Histoire de l'AlgĂ©rie, Pymalion, 1998, p. 246 â Cdt. Petitjean, Le rĂ©armement des troupes françaises en Afrique du Nord 1943-1944, Revue historique de l'armĂ©e, n°4, 1953, p. 111-125 â Paul-Marie de La Gorce, L'Empire Ă©cartelĂ© 1936-1946, DenoĂȘl, 1988, p. 497 â Michel Bodin, LES AFRICAINS DANS LA GUERRE D'INDOCHINE 1947-1954, l'Harmattan, 2000, â en North African units in Indochina â Olivier de Maison Rouge, La Guerre d'Indochine 1945-1954, La BruyĂšre, 1989 â Michel Bodin, Les Africains dans la guerre d'Indochine, 1947-1954, Harmattan, 2000, p. 172 â Les Troupes coloniales dans la Grande Guerre actes du colloque organisĂ© pour le 80e anniversaire de la bataille de Verdun, IHCC-CNSV, 1997, p. 90 â 2e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens, rĂ©giment de marche de la LĂ©gion Ă©trangĂšre RMLE, rĂ©giment dâinfanterie coloniale du Maroc RICM, 3e rĂ©giment de zouaves â La MĂ©daille Militaire, site â La LĂ©gion d'honneur, site â 5e citation Ă l'ordre de l'ArmĂ©e, Ordre du 13 octobre 1918, â 56 000 sur 2 351 000 hommes, Jacques FrĂ©meaux, op. cit., p. 69. Au total environ 815 rĂ©giments de toutes les armes ont Ă©tĂ© engagĂ©s par la France au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale et seules 23 unitĂ©s de l'ArmĂ©e de Terre dont 6 bataillons ont obtenu au moins 6 citations Ă l'ordre de l'armĂ©e rĂ©compensĂ©es par la fourragĂšre au couleur de la LĂ©gion d'honneur â Le 5 juillet 1919, un dĂ©cret du prĂ©sident de la RĂ©publique Raymond PoincarĂ©, attribue la LĂ©gion d'honneur ou la MĂ©daille militaire, pour ceux Ă©tant dĂ©jĂ dĂ©corĂ©s de la LĂ©gion d'honneur aux drapeaux de 14 rĂ©giments 23e RI, 26e RI, 152e RI, 153e RI, 3e Zouaves, 4e Zouaves, 8e Zouaves, 9e Zouaves, 2e RTA, 4e RTT, 7e RTA, 4e mixte Zouaves-Tirailleurs 16e RTT, 43e RIC, RICM qui se sont illustrĂ©s au cours de la guerre. Au total 19 drapeaux de l'ArmĂ©e de Terre ont Ă©tĂ© dĂ©corĂ©s de la LĂ©gion d'honneur ou de la MĂ©daille Militaire pour la pĂ©riode 1914-1918. Il nây a pas de liaison directe entre le port dâune fourragĂšre et lâattribution au drapeau de la dĂ©coration correspondante, car, câest uniquement le nombre de citations Ă lâordre de lâArmĂ©e qui est pris en compte pour lâattribution de la fourragĂšre Ă une unitĂ©, Bulletin des lois de la RĂ©publique française, Imprimerie royale, 1919, p. 2023-2035 â Il nây a pas de liaison directe entre le port dâune fourragĂšre et lâattribution au drapeau de la dĂ©coration correspondante car câest uniquement le nombre de citations Ă lâordre de lâArmĂ©e qui est pris en compte pour lâattribution de la fourragĂšre Ă une unitĂ© â 54,0 et 54,1 Les fourragĂšres, site â citĂ©s deux ou trois fois Ă l'ordre de l'armĂ©e â citĂ©s quatre ou cinq fois Ă l'ordre de l'ArmĂ©e â citĂ©s six fois Ă l'ordre de l'ArmĂ©e. Au total environ 815 rĂ©giments de toutes les armes ont Ă©tĂ© engagĂ©s par la France au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale et seuls 17 rĂ©giments et 6 bataillons de l'armĂ©e française reçurent la fourragĂšre au couleur de la LĂ©gion d'honneur â Jean-Louis Larcade, Zouaves et tirailleurs, Argonaute, 2000 â La dĂ©cision de construire la Grande MosquĂ©e de Paris, premiĂšre mosquĂ©e construite en France, est prise aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale pour rendre hommage aux 36 000 MaghrĂ©bins, essentiellement des tirailleurs, tuĂ©s lors de ce conflit, Maurice Barbier, La LaĂŻcitĂ©, L'Harmattan, 1995, p. 98 â Les Africains, Historama, hors-sĂ©rie n° 10, 1970 â 23e RI, 26e RI, 152e RI, 153e RI, 3e Zouaves, 4e Zouaves, 8e Zouaves, 9e Zouaves, 2e Tirailleurs, 3e Tirailleurs, 4e Tirailleurs, 4e Mixte Zouaves Tirailleurs, 43e RIC, RICM. Au total 19 drapeaux de l'ArmĂ©e de Terre ont Ă©tĂ© dĂ©corĂ©s de la LĂ©gion d'honneur ou de la mĂ©daille militaire pour la pĂ©riode 1914-1918 â Bulletin des lois de la RĂ©publique française, Imprimerie royale, 1919, p. 2023-2035 â Paul Gaujac, L'armĂ©e de la victoire de Naples Ă l'Ăźle d'Elbe. 1943-44, Ă©d. Charles-Lavauzelle, 1985, p. 48 â MinistĂšre des Anciens Combattants et Victimes de guerre, Atlas des nĂ©cropoles nationales, La Documentation française, 1994 â RelevĂ© NĂ©cropole nationale La Ferme de Suippes â GĂ©nĂ©ral AndrĂ© Lenormand, Historia Magazin, n°218, 6 mars 1972, la guerre d'AlgĂ©rie, p. 25 â Henri des Lyons de Feuchins, Rapport sur le Bilan des Pertes en Morts et en BlessĂ©s des Nations BelligĂ©rantes, Ă©d. Journal Officiel, 1924, Documents Parlementaires, Annexe n° 335, p. 15 â Pierre Montagnon, Histoire de l'AlgĂ©rie, Pierre Montagnon, Ă©d. Pymalion, 1998, p. 246 â Charles de Gaulle, 'MĂ©moires de guerre. L'unitĂ©. 1942-1944', Plon, 1960, vol. 2, p. 267 â Augustin Guillaume, Homme de guerre, France-Empire, 1977, p. 119 â GĂ©nĂ©ral RenĂ© Chambe, L'Ă©popĂ©e française d'Italie, 1944, Flammarion, 1952, â De SĂ©tif Ă Marseille, par Cassino Carnets de guerre de Jean Lapouge, sous-lieutenant au 7e RTA, Jean Lapouge, Ă©d. Anovi, 2006, prĂ©face du gĂ©nĂ©ral Jean Delaunay â Jacques Marquette, Une France nouvelle pour le monde nouveau 1944, Maison française, 1944, p. 133 â Les monuments commĂ©moratifs de Kilstett Voir aussi[] Articles connexes[] Corps formĂ©s de tirailleurs[] ArmĂ©e d'Afrique Division marocaine 1re Guerre mondiale 3e division d'infanterie algĂ©rienne 2e Guerre mondiale Autres unitĂ©s de l'ArmĂ©e d'Afrique[] Tirailleur Zouaves Tirailleurs marocains Campagnes militaires[] Corps expĂ©ditionnaire français en Italie DĂ©barquement de Provence Liste des rĂ©giments[] 1er rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 2e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 3e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 4e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 5e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 6e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 7e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 8e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 9e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 10e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 11e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 12e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 13e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 14e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 15e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 16e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 17e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 18e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 19e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 19e bataillon de parachutistes algĂ©riens 20e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 21e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 22e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 23e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 24e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 25e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 26e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 27e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 28e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 29e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 31e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 32e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 33e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 35e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 36e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 37e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 39e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 43e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 47e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens 108e rĂ©giment de tirailleurs tunisiens 1e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs 2e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs 3e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs 4e rĂ©giment mixte de zouaves et de tirailleurs Liens externes[] GĂ©nĂ©ralitĂ©s[] Les Tirailleurs algĂ©riens, Historia Magazine, la guerre d'AlgĂ©rie, no 218/25, 6 mars 1972 par le gĂ©nĂ©ral AndrĂ© Lenormand Les Tirailleurs algĂ©riens et tunisiens - Historique Infanterie d'Afrique Insignes - Histoire - Drapeaux Campagnes militaires[] Parcours de guerre des rĂ©giments de marche des tirailleurs et rĂ©giments mixtes 1914-1918 Monte Cassino - la bataille du BelvĂ©dĂšre - Italie 1944 Les Français dans la campagne d'Italie 1943-1944 M&C n°34 - La campagne de Tunisie dĂ©c. 1942 - mai 1943 M&C n°38 - La campagne d'Italie sept. 1943 - mai 1945 DĂ©corations[] Pages de gloire de la Division marocaine, 1914-1918, quelques citations individuelles de Tirailleurs ayant obtenu la LĂ©gion d'honneur en 1914-1918 Les FourragĂšres rouges Ă la couleur de la LĂ©gion d'honneur dĂ©cernĂ©es en 1914-1918, supplĂ©ment du journal L'Illustration, 1919 Photos[] Cartes postales d'Afrique du Nord - Tirailleurs algĂ©riens Tirailleurs algĂ©riens en 1914-1918 RĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens en route vers le Nord, 1914-1918 DĂ©part des tirailleurs algĂ©riens dĂ©filant dans les rues de Paris, la nouba en tĂȘte, 1914-1918 ArrivĂ©e des tirailleurs algĂ©riens Ă la gare de Lyon, 1914-918 Turcos rejoignant le front aprĂšs le bombardement de Reims, 1914-1918 Une infirmiĂšre donnant Ă boire Ă un Turco blessĂ©, 1914-1918 Tirailleur algĂ©rien causant avec des infirmiĂšres françaises, 1914-1918 Reconstitution[] 18e RTA Ailette 1940, reconstitue au sein du Collectif France 40 le 18e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens de 1940 v d mEmpire colonial français et territoires dâoutre-mer Afrique Afrique française du Nord AFN AlgĂ©rie Maroc Tunisie Afrique-Occidentale française AOF CĂŽte dâIvoire Dahomey GuinĂ©e Haute-Volta Mauritanie Niger SĂ©nĂ©gal Soudan français Afrique-Ăquatoriale française AEF Gabon Moyen-Congo Oubangui-Chari CĂŽte française des Somalis Tchad Protectorats et autres Cameroun Togo Gambie Albreda - Ăle James Faits historiques ArmĂ©e dâAfrique créée en 1830 ConquĂȘte de lâAlgĂ©rie 1830-1847 Spahis 1831-1962 Tirailleurs algĂ©riens 1842-1964 Tirailleurs sĂ©nĂ©galais 1857-1960 ConquĂȘte de la Tunisie 1881 PremiĂšre Guerre du Dahomey 1890 Seconde Guerre du Dahomey 1892-1894 Mission Voulet-Chanoine 1899 Mission Joalland-Meynier 1899-1900 Goumiers marocains 1908-1956 Tirailleurs marocains 1915-1956 Guerre du Rif 1921-1926 Situation politique en Afrique française libĂ©rĂ©e 1942-1943 Massacres de SĂ©tif, Guelma et Kherrata 1945 Guerre dâAlgĂ©rie 1954-1962 OcĂ©an Indien Comores Protectorat d'Anjouan Protectorat de Grande Comore Protectorat deMohĂ©li Protectorat de Mayotte et dĂ©pendances puis colonie de Madagascar, puis Territoire des Comores Mascareignes Ăle de France Maurice Seychelles La RĂ©union Ăle Bourbon Madagascar Fort-Dauphin Protectorat de Madagascar puis Colonie de Madagascar Canal du Mozambique Ăles Ăparses de l'ocĂ©an Indien TAAF Europa, Bassas da India, Juan de Nova, Glorieuses et Tromelin Sud de lâocĂ©an Indien Archipel des Kerguelen TAAF Archipel des Crozet TAAF Ăles Saint-Paul et Nouvelle-Amsterdam TAAF Faits historiques PremiĂšre expĂ©dition de Madagascar 1881-1882 PremiĂšre guerre franco-malgache 1883-1885 Seconde expĂ©dition de Madagascar 1894-1895 Insurrection malgache de 1947 AmĂ©rique Nouvelle-France Acadie Canada Louisiane QuĂ©bec Terre-Neuve Saint-Pierre-et-Miquelon Antilles françaises Berbice Dominique Guadeloupe HaĂŻti Martinique Sainte-Lucie Tobago Ăles Vierges AmĂ©rique du Sud France antarctique France Ă©quinoxiale Guyane Inini Faits historiques Guerre de la ConquĂȘte 1754-1760 RĂ©volution haĂŻtienne 1791-1804 Asie Moyen-Orient Syrie dont Territoire Alaouite, province du Hatay et Grand Liban Ătablissements français de lâInde Chandernagor Yanaon CĂŽte de Coromandel PondichĂ©ry, KĂąrikĂąl et Madras CĂŽte de Malabar MahĂ© Comptoirs chinois Concession française de Shanghai Kouang-TchĂ©ou-Wan Concession française d'Hankou Union indochinoise Annam Cochinchine Tonkin Ătat du ViĂȘt Nam en 1949 Cambodge Laos Faits historiques Campagne de Cochinchine 1858-1862 Tirailleurs indochinois 1880-1945 Guerre franco-chinoise 1881-1885 ExpĂ©dition du Tonkin 1883-1885 Famine de 1945 au ViĂȘt Nam Guerre dâIndochine 1946-1954 OcĂ©anie,ocĂ©an Pacifiqueet Antarctique OcĂ©anie Nouvelle-CalĂ©donie Nouvelles-HĂ©brides Vanuatu OcĂ©an Pacifique Wallis-et-Futuna PolynĂ©sie française Ăle de Clipperton Antarctique La Terre-AdĂ©lie TAAF Voir aussi Premier empire colonial français Second empire colonial français Guerre de Sept Ans 1754/1756-1763 IdĂ©ologie coloniale française Troupes coloniales Exposition coloniale de 1931 Histoire de l'Empire colonial français pendant la Seconde Guerre mondiale ConfĂ©rence de Brazzaville 1944 Union française CommunautĂ© française Territoire dâoutre-mer CollectivitĂ© dâoutre-mer SociĂ©tĂ© coloniale des artistes français La catĂ©gorie Histoire coloniale de la France Erreur Lua dans ModuleCatĂ©gorisation_badges Ă la ligne 154 attempt to index field 'wikibase' a nil value.
REPORTAGEET VIDEO ⹠Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont assisté ensemble dans les Jardins du Luxembourg, à Paris, à l'inauguration d'un monument à l'occasion de la Journée de
/ Tirailleurs TIRAILLEURS/HISTOIRE PubliĂ© le 10/02/2010 - 1252ModifiĂ© le 10/05/2010 - 1739 Des soldats africains dans les Vosges, hiver 1944. De novembre 1942 au 1er mars 1945, la FĂ©dĂ©ration -Afrique occidentale française et Afrique Ă©quatoriale française â a envoyĂ© au combat 60 000 hommes; avec leurs camarades de 1940, câest donc prĂšs de 158 000 Africains qui ont combattu pendant la Seconde Guerre mondiale, sans oublier un effectif Ă©quivalent mobilisĂ© en Afrique noire ou affectĂ© au Maghreb pour participer Ă lâeffort de guerre. La Croix de la LibĂ©ration. Dix gradĂ©s et tirailleurs ont Ă©tĂ© faits compagnons de la LibĂ©ration, 50 mĂ©dailles de la RĂ©sistance ont Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©es ainsi que 123 mĂ©dailles des lâoccasion des nombreuses cĂ©rĂ©monies pour cĂ©lĂ©brer la victoire, les tirailleurs ne sont pas oubliĂ©s. Cependant, lâimpatience des soldats Ă ĂȘtre rapatriĂ©s au plus vite, le manque de moyens pour le faire et une Ă©volution trĂšs lĂ©gitime des mentalitĂ©s entraĂźnent des rĂ©criminations de plus en plus virulentes qui conduisent le commandement Ă accĂ©lĂ©rer les retours en une des raisons pour lesquelles lors des dĂ©filĂ©s de 1945, les tirailleurs sĂ©nĂ©galais sont moins prĂ©sents que dâautres de leurs frĂšres dâarmes. DĂ©filĂ© du 18 juin 1945. Le fait que les rĂ©giments disposent tous de leur drapeau et nâaient pas besoin dâen recevoir un nouveau, que les dĂ©filĂ©s se fassent par divisions constituĂ©es ne comportant plus de formations sĂ©nĂ©galaises » ou que les rĂ©giments existant encore se trouvent dans le Midi nâest pas non plus Ă©tranger Ă cette plusieurs unitĂ©s dâappui disposant encore dâoriginaires dâAfrique noire dĂ©filent, par exemple lors des cĂ©rĂ©monies du 18 juin et du 14 juillet 1945 sur les Champs-ĂlysĂ©es, comme en tĂ©moignent de nombreux documents dâarchives. Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle amorce la dĂ©colonisation Ă Brazzaville en janvier 1944.
2LzXkgy. 50r8ikgq5v.pages.dev/73350r8ikgq5v.pages.dev/6450r8ikgq5v.pages.dev/6250r8ikgq5v.pages.dev/8150r8ikgq5v.pages.dev/12650r8ikgq5v.pages.dev/25650r8ikgq5v.pages.dev/79650r8ikgq5v.pages.dev/84650r8ikgq5v.pages.dev/94
c est nous les descendants des régiments d afrique